Mes impressions personnelles

Bourges 98 : du 15 au 19 avril 1998

Pour écouter les extraits musicaux, téléchargez Real Audio

Mes concerts préférés cette année

Marc Lavoine, Véronique Sanson et Julien Clerc. Marc Lavoine était très nettement en trop. J'ai découvert Véronique Sanson sur scène avec beaucoup de plaisir. Ses chansons gagnent beaucoup en énergie en "live". Quant à Julien Clerc, c'est toujours un plaisir de l'écouter sur scène. Comme beaucoup d'artistes de sa génération, son attitude est à la fois proche du public et très professionnel, dans le sens d'une qualité irréprochable. De plus, il fait passer beaucoup de chaleur dans ses chansons.

La BaronneLa Baronne (Sylvie Cobo, accompagnée par Emmanuel De Bonneville), découverte aux Découvertes du Printemps 1997, est revenue cette année pour présenter un spectacle plus particulièrement destiné aux enfants : "Les aventures d'une voix". Elle se sert de sa voix extraordinaire et de diverses percussions pour tisser une atmosphère sonore étrange et mystérieuse, terminant le spectacle par 2 chansons "classiques". L'an dernier, lors de sa prestation sur la Scène Ouverte, elle a suscité un rappel de la part des badauds qui s'étaient arrêtés pour l'écouter ! En 10 ans de Printemps de Bourges, c'est la première fois que je voyais ça !
Suite à la mise en ligne de ce texte, j'ai eu le plaisir de rencontrer Sylvie Cobo et 2 de ses amis à l'accueil presse de Tam Tam. J'ai ainsi pu lui demander en direct la permission de mettre ici un extrait d'une de ses chansons, ce qu'elle a accepté très aimablement. J'en ai profité pour leur montrer en direct ce que j'avais mis à propos d'elle dans ma chronique, grâce aux postes en libre-service connectés à Internet sur un stand Tam Tam.
Extrait de Mister Dingo

Lili FataleAppelé in extremis pour remplacer le groupe québequois Bran Van 3000, Lili Fatale (eux aussi québequois) s'est produit devant une salle un peu léthargique (le théâtre de la Maison de la Culture). Mais leur rock vitaminé, avec des sonorités originales (dues en partie aux "scratchs" tirés de vinyls) a fini par faire bouger une partie des spectateurs. Nathalie, la chanteuse que j'ai rencontrée après le concert, m'a confié qu'ils s'attendaient à pire en ce qui concerne le public. Nous n'avons pu bavarder que 10 minutes à peine, car le groupe repartait immédiatement pour Paris, et pour Montréal dans la nuit. J'ai juste eu le temps de lui glisser un message de son père, envoyé par E-mail la veille, de lui faire signer un autographe et de lui demander si elle avait une formation de danseuse. C'est ce que laissaient penser ses gestes harmonieux accompagnant ses chansons. Sur leur site dédié on peut lire cette présentation de Nathalie :

«Une croqueuse d'homme en puissance, qui en fait sûrement baver plus d'un. Elle a le regard incendiaire et le propos ravageur, mais attention les mâles, car elle a aussi la réplique facile. Que voulez-vous, toujours entourée de gars, elle a appris à se défendre.»

Extrait de Mimi

Le calme avant la tempête

J'ai profité du lundi de Pâques pour aller faire un dernier tour sur les lieux du Printemps avant le déchainement de la fête. J'étais absolument seul (qui d'autre, un lundi de Pâques à midi, pourrait avoir l'idée saugrenue de se promener en ces lieux ?) et une atmosphère étrange se dégageait de toutes ces structures vides, ouvertes et silencieuses, alors que, 48 heures plus tard, ce serait l'effervescence la plus débridée sans interruption jusqu'à dimanche soir.

J'ai pu visiter le stadium désert de fond en comble, les loges mobiles destinées aux artistes, les gradins vus de la scène, les tentes destinées aux secouristes, etc. J'en ai profité pour faire quelques photos insolites ou inhabituelles.

Les nouveautés et changements les plus importants

Il n'y a plus qu'une seule scène ouverte au lieu de deux (sans compter les deux scènes sponsorisées), située en haut du parc Saint-Paul, devant l'entrée du Pavillon. L'idée est de profiter des marches qui conduisent au parc Saint-Paul pour en faire des gradins. L'idée n'a pas été difficile à trouver, étant donné que depuis des années, une foule de gens s'asseyaient sur les marches pour attendre, discuter, ou autres activités...

Du coup, la file d'attente pour accéder au Pavillon, qui se tenait à cet endroit, est déplacée sous le Pavillon même, à l'abri du rez-de-chaussée. Car Rock'n'Broc n'ayant pas lieu cette année (dommage...), le rez-de-chaussée est libre.

Du cinéma chaque jour ! Bonne idée que ces Toiles Musicales.

Les stands de nourriture, souvenirs, pipes indiennes et autres colifichets qui se pressaient le long de la rampe Marceau ont disparu cette année, pour des raisons de sécurité (il faut avoir été scotché au milieu de la foule des badauds à cet endroit un samedi ou un dimanche pour comprendre). Ils ont été déplacés plus haut, autour de la place Séraucourt.

Annonce du programme

La soirée du 9 mars au Palais des Congrés (rebaptisé Palais d'Auron pendant le festival), tant attendue depuis des semaines, a tenu ses promesses en divertissant un public venu nombreux (1400 personnes, sur invitation uniquement). La disposition des invités était encore différente des années passées : personne sur la scène, des tables de café disposées dans le parterre, avec les personnalités et les responsables du Printemps et des partenaires privés et publics, et le public dans les gradins.

L'animation était assurée par 2 artistes de cabaret, Shirley et Tino, de la troupe "Achille Tonique", hilarants dans leurs rôles de ringards absolus. Jouer une oie blanche comme l'a fait Shirley nécessite sans aucun doute beaucoup de talent !

La litanie des remerciements aux sponsors et l'annonce des changements dans l'organisation du Printemps furent rythmées par les questions convenues de Shirley, et quelques numéros humoristiques de Shirley et Tino (chanson, prestidigitation, parodie du far-west, ...).

Chacun leur tour, Daniel Colling, François Clavel (dit "Fernand", dit "Paco"), Charles Robillard, Fernando (qui arborait une superbe barbiche à la d'Artagnan) et Gilles Jumaire ont pris la parole, respectant à la lettre le conducteur posé sur les tables des invités de marque.

Affiche PdB 98Une bonne idée fut, cette année, de retransmettre sur un écran géant l'image des personnes prenant la parole, permettant ainsi à la foule répartie sur les gradins de profiter du spectacle.

Tous les aspects du festival furent passés en revue, du nombre de salles aux antennes médicales (non assurées par les pompiers, cette année), du budget à l'affiche. Ah ! l'affiche ! Elle a fait parler d'elle plus que n'importe quelle autre, et fait pratiquement l'unanimité... contre elle. Mais Fernando, qui assume son choix parmi 30 projets différents, a très justement fait remarquer que son but premier, en tant que directeur de la communication, étant que l'on parle du Printemps, son but était atteint avec cette affiche !

Après environ une heure et demie de spectacle, le clip présentant tous les artistes est enfin lancé. Il est ponctué de nombreuses réactions dans le public, beaucoup de cris de joie et d'applaudissements, quelques sifflets pour la forme.

A peine les lumières rallumées, le buffet est pris d'assaut, comme si de nombreuses personnes n'étaient venues que pour le Menetou Salon et les canapés au chèvre chaud...

Pendant que le vin et les canapés sont engloutis en quantités, les Correspondants vont prendre possession du matériel nécessaire à leur activité : carnets de bons de commandes, dépliants-programmes, affiches, cadeaux personnels (T-shirt, CDs, briquet, etc.) Cette année, le mode de distribution a changé, tous les objets sont rassemblés dans un carton unique, et tout se passe rapidement et efficacement.

Après avoir discuté un long moment avec le concepteur du site officiel du Printemps sur Internet, je rentre appeler mes amis pour leur communiquer le programme, et commencer à mettre à jour mes propres pages sur Internet.

L'aventure du Printemps de Bourges 98 commence bien.


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© - 17 Avril 1998

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