03/022004 The Rasmus au Printemps |
Nous connaissons un nouveau groupe qui se produira au Printemps 2004. |
10/01/2004 Carte de voeux 2004 | |||
|
|||
07/01/2004 Premiers spectacles du Printemps de Bourges 2004 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ca y est, les premiers spectacles du Printemps de Bourges 2004 sont connus. Il s'agit bien sr de spectacles sous le chapiteau Phénix. Les voici :
* frais de location inclus |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
17/12/2003 Première réunion pour le PdB 2004 |
Ce soir a eu lieu la première réunion des Correspondants du printemps de Bourges, relative à l'édition 2004.
C'est Daniel Colling, Directeur du PdB, qui est venu nous parler un moment de cette future édition.
Pas de scoop, bien sûr rien sur la programmation (c'est trop tôt), juste quelques infos générales que je vais vous relater ici.
L'édition 2003 ayant été un succès, l'édition 2004 reprendra en gros le même schéma. |
15/09/2003 Attention Talent Scène 2004 | |
Cette
année encore, le Printemps s'associe à la FNAC pour favoriser l'éclosion
de nouveaux talents dans les styles Rock/Pop, Electro, Chanson/World
et Hiphop/Reggae/Ragga. L'opération se déroule comme d'habitude en plusieurs
phases :
Renseignements : 08 92 702 601 (0,34 €/mn) - www.reseau-printemps.com - www.fnac.com/talentscene |
|
17/05/2003 Frise au Château d'eau |
A l'occasion d'une balade place Séraucourt, je suis retourné voir la fresque en bande dessinée commencée pendant le festival par Joe Pinelli et ses condisciples. En effet le Château d'eau est ouvert au public chaque après-midi jusqu'à fin mai. La frise fait le tour complet du mur circulaire intérieur. Les dessins sont d'un style plutôt naïf, très colorés, et fourmillent de détails que l'on découvre en regardant attentivement plusieurs fois chaque panneau. |
27/04/2003 Bilan et fiesta |
Pas
le temps de déjeuner avant d'assister à la conférence
de presse pour le bilan du Printemps 2003. Elle a lieu traditionnellement
dans le Magic Mirrors. Le centre est occupé par des tables rondes
à destination des journalistes et des responsables du Printemps,
le reste des personnes présentes s'installe dans les box tout autour.
Mais tout le monde a droit cette année à un petit déjeuner
: jus d'orange, café et viennoiseries. Sympa. Daniel Colling commence
par présenter Hélène Builly, 23 ans, la jeune créatrice
de l'affiche de cette année. Elle est tout intimidée et tout
étonnée de l'engouement suscité par son oeuvre ! Puis
Daniel Colling expose un bilan général, avant de laisser les
journalistes poser leurs (rares) questions. L'équilibre financier,
fixé à 53000 places payantes, est dépassé encore
cette année. L'édition 2004 intégrera fortement l'univers
de la bande dessinée à l'univers musical du Printemps : un
partenariat avec le festival de bandes dessinées Bulle
Berry
(prochaine édition : 4 et 5 octobre 2003) permettra la participation
de 14 auteurs de b.d. (dont Margerin, Muñoz, Loustal, Capo, Blanc-Dumont,
etc.). Il est trop tôt pour préciser la forme que prendra ce
partenariat mais Daniel Colling a ouvert néanmoins quelques pistes
: il n'est pas impossible que l'affiche 2004 du Printemps soit réalisée
par un auteur de b.d. et Daniel Coling aimerait beaucoup décorer
la ville avec des agrandissements géants de dessins de b.d. (mais
cela coûte cher, donc "avis aux partenaires et aux sponsors").
Patrick Dorie, président de Bulle
Berry,
dévoile cependant en exclusivité l'affiche du prochain Bulle
Berry.
La formule du "22" (Germinal transformé en club) devrait
être reconduite, ayant satisfait les organisateurs et les festivaliers.
Marcelle Galinari, responsable du Réseau Printemps, annonce les lauréats
des Découvertes 2003 : Wormachine
(rock, Franche-Comté) et Signal
Electrique (electro, IIle-de-France) ont reçu le prix "Attention
Talent Scène", La
Tropa
(chanson, Rhône-Alpes) le prix "Attention Talent Disque"
(chouette !), David
Lafore 5 Têtes
(chanson, PACA) le prix SACEM et Entité Sonore Gangpol Ins (electro,
Aquitaine) le prix MPO. Pour finir, juste avant la photo de groupe de l'équipe
Printemps, un gros gâteau est apporté devant "Doudou",
l'un des programmateurs, pour ses 36 ans, pendant que les filles de La
Tropa
jouent "Happy Birthday". Quelques chiffres : - places totales délivrées : 61 604 - invitations : 7 241 - forfaits professionnels vendus : 505 - taux de remplissage (invitations comprises) : 97% - fréquentaion estimée du festival : 197 000 - journalistes accrédités : 609 (régional : 192, national : 389, international : 28 pour 12 pays) - interviews réalisées : 1 222 - émissions en direct : 68 En sortant de la conférence de presse, nous passons dire bonjourà Sofi Arto qui est déjà en train de démonter ses installations artistiques dans le "22". Elle enlève tout ce qui est en relief (caissons lumineux, peintures encadrées, coussins de soie, etc.) et reviendra courant mai pour décorer les murs nus de quelques dessins, car Germinal restera en l'état jusqu'à l'an prochain. Parallèllement, la structure provisoire qui abritait le "22 Est" est déjà en train d'être vidée et démontée. Puis nous rentrons à la maison compléter le petit déjeuner du Magic Mirrors par quelque chose de plus consistant. Peu de temps après, notre fille Solène arrive avec ses grands-parents, avec la ferme intention de profiter de son seul jour sur le Printemps pour faire les boutiques de "merguez street" une par une . Pendant ce temps, je sillonne les espaces du Printemps, du Phénix à la place Victor Hugo en passant par la place Séraucourt, à la recherche des fanfares et de photos intéressantes à faire. Sous le Phénix, j'arrive pour les dernières notes de Toma Sidibe, en revanche j'accompagne la fanfare Tal Ku Hot qui remonte le long de la mairie vers la place Séraucourt. Je retourne au Phénix écouter Jim Murple Memorial. Leur répertoire est très éclectique, allant du reggae au rythm'n'blues en passant par le jazz et le ska. La foule qui se presse devant la scène est visiblement enchantée par cette musique, et l'atmosphère est vraiment à la fête. Pour finir le Phénix est enflammé par Les Amis d'ta Femme, groupe rockabilly post-punk survolté vociférant des paroles anarchiques et aigrillardes. Le chanteur finit le dernier morceau une bouteille de vin labellisée Printemps de Bourges à la main ! Il est 19h00 à peine passé, les fanfares se remettent à jouer et quittent le Phénix, entraînant avec elles une partie du public, pour signifier la clôture définitive du Printemps de Bourges 2003. Avant de rentrer prendre un repos bien mérité à la maison, nous emmenons notre fille faire un dernier tour dans "merguez street" et sur la place Séraucourt. Après avoir acheté un mètre de crèpe au sucre (si ! si !), nous échouons sur le stand de vente des objets publicitaires. Nous y retrouvons le patron de PL Distribution, venu aider ses employés à fermer boutique, ainsi que José et Patrick, éminents Correspondants. Comme c'est l'anniversaire du patron, il nous offre à tous une dernière bière. Nous avons aussi la visite de Daniel Colling, venu faire des courses de dernière minute. Au moment de partir arrive un superbe rastaman avec sa guitare, Prince Serry. Il a un caméscope numérique, moi mon appareil photo numérique : nous engageons la conversation à partir de là et, après m'avoir parlé de son périple pour venir à Bourges, de son passage sur la scène ouverte, de son groupe et de l'association qui le produit (Free Art Land, 79 rue de Charonne, Paris), il me demande de prendre quelques photos de lui, pour sa pub ! Tout le monde se sépare ensuite, et nous redescendons une dernière fois vers le parc Saint-Paul pour rentrer à la maison. Vivement l'an prochian ! |
26/04/2003 La pluie s'invite |
Les grincheux et Cassandres vont être satisfaits : il pleut à verse ce matin, et le vent souffle par rafales violentes. Je passe une partie de la matinée à faire des échanges de photos numériques avec mon ami : nous n'avons pas assisté aux mêmes concerts ni vu les mêmes choses en ville, ainsi chacun augmente sa boîte à souvenirs. Après un petit déjeuner tardif, nous accompagnons notre ami à la gare : il rentre chez lui, à Marseille. Dans la foulée nous allons à la Maison de la Culture pour écouter les Découvertes en catégorie chanson et world music. Nous l'avions prévu depuis plusieurs jours mais, vu le temps, nous serons aussi bien à l'abri pendant quelques heures. Le festival a changé radicalement de physionomie : les allées sont presque désertes, les stands se protégent de la pluie, les terrasses de café sont vides de leur mobilier. A côté de l'effervescence de cette nuit, le contraste est grand. Nous arrivons à la Hune pour la fin du récital de Savel, j'en profite pour appeler Sofi Arto et convenir avec elle d'un rendez-vous : elle est encore sur l'autoroute entre Vierzon et Bourges, je rappelerai plus tard. Puis nous descendons à la Soute pour écouter (enfin !) La Tropa. Le mauvais temps a incité tellement de gens à venir écouter les Découvertes que la Soute est archi comble, d'autant que sa capacité est légèrement inférieure à celle de la Hune. Le concert de La Tropa débute sur une note d'humour : Julie, l'une des musiciennes, récite à partir des coulisses un laïus façon hôtesse de l'air, nous proposant d'embarquer sur leur vol. Cela lui permet habilement au passage de demander à éteindre les téléphones portables :-) De la part de trois violonistes, on aurait pu craindre une prestation un peu guindée, mais c'est tout le contraire : Julie, Marie (la benjamine) et Caroline mêlent humour ("nous voudrions que vous fassiez les p'tits oiseaux pour nous"), virtuosité, légéreté dans les paroles et jeu de scène parfait. Elles se déplacent sans cesse, tout en jouant du violon, occupant la scène à elles trois. Leur musique est soutenue par un batteur percussioniste. Je découvre qu'on peut jouer d'un violon comme d'un mini violoncelle (comme Julie) ou comme d'une guitare (comme Caroline) ! Leur prestation s'achève beaucoup trop tôt, elles sont ovationnées, rejouent un de leurs morceaux et s'éclipsent trop vite. Le dimanche, nous apprendrons qu'elles ont le prix FNAC Attention Talent Disque, et c'est amplement mérité ! Christine verra seule David Lafore Cinq Têtes car la batterie de mon appareil est vide et je rentre la mettre en recharge à la maison. Je reviens pour écouter Tétard, qui ne nous passionne pas vraiment : il joue du rock maintes et maintes fois entendu, rien d'original à nos oreilles. Retour à la Hune pour écouter Delphine Coutant, avec beaucoup plus de plaisir cette fois. Une jeune fille calme mais assurée, qui chante des chansons douces mais ciselées, en s'accompagnant au violon ou au piano. Plutôt sympa. Enfin, nous retournons à la Soute pour découvrir El Diablo, groupe de la Réunion. Je les avais déjà entendus répéter la veille dans le jardin de l'auberge de jeunesse. Le contraste est violent avec Delphine Coutant : arrive sur scène un véritable cyclone multicéphale, chanteurs, musiciens, tous déploient une grande énergie dans la danse et le chant. Le registre est original : plusieurs morceaux sont chantés comme du rap mais avec les airs et la musique réunionnéiase, et le mélange est très savoureux. A peine entrés en scène, ils font lever le public, qui ne demande que ça, et qui se trémoussera en rythme jusqu'à la fin. En sortant de la Maison de la Culture, nous avosn la bonne surprise de retrouver le soleil. Le vent est toujours aussi fort, et sèche à grande vitesse l'eau répandue au sol depuis ce matin. Nous passons prendre le fiston à la maison pour faire une balade dans les allées du Printemps : scène ouverte, artistes de rues, boutiques, comme d'habitude. Nous terminons par un verre au village Pro, où nous croisons le fidèle Jack lang, venu comme chaque année, à titre privé et sans ostentation, goûter au Prntemps de Bourges. J'appelle une nouvelle fois Sofi Arto : nous nous retrouvons rapidement devant Germinal afin que je lui remette le CD que j'ai gravé pour elle avec toutes les photos de ses oeuvres au "22", elle très surprise et j'espère que le résultat lui conviendra ! Puis nous remontons à la Hune avec l'espoir d'assister au concert d'Emilie, espoir vite déçu car le concert est complet et comme il a lieu à la Hune, le nombre de places est bien plus strictement respecté que sous le Phénix, par exemple. Tant pis. Sur le chemin du retour, nous rencontrons un groupe d'amis assis à une terrasse, nous nous arrêtons discuter avec eux. Puis nous nous donnons rendez-vous un peu plus tard au pub O'Brian's. Ce soir c'est le groupe Yeltis qui joue de la musique d'inspiration celtique et irlandaise. Il n'y a pas trop de monde, et on trouve même une place assise pour siroter notre bière. Après avoir quitté nos amis, nous passons un moment au "22" pour voir ce que donne le décor et l'agencement en live, avec une foule compacte, du bruit et de la fumée. |
25/04/2003 C'est presque l'été |
Nous commençons (tardivement) la journée par quelques courses en ville. Nous en profitons pour jeter un coup d'oeil à l'exposition de photos de François Cerclier, située dans la galerie de la FNAC. Je connais François depuis plusieurs années, je sais qu'il cherchait à monter une telle exposition depuis longtemps et je suis content pour lui. Il a par ailleurs eu la satisfaction qu'une trentaine de ses photos soient choisies pour illustrer le livre de Daniel Colling et Philippe Magnier (responsable des programmes à France Bleu), "Le Printemps de Bourges, scènes, rues et coulisses". Comme le temps est toujours au beau fixe, il y a beaucoup de monde en ville et c'est très agréable. Nous passons par le Palais Jacques Coeur jeter un coup d'oeil à l'Audio Brunch du jour. Cette année encore c'est Marie, du restaurant le Batophare à Paris qui assure la partie brunch et ça à l'air aussi appétissant que l'an dernier ! Nous arrivons pendant la prestation de DJ Set. Un homme d'un côté qui scratche à fond, deux autres qui triturent oscillateurs, séquenceurs et générateurs, pour produire une musique plutôt agréable à l'oreille. Ca reste de la techno à la base, mais plaisante. C'est étonnant de voir les deux DJs se balancer parfaitement en rythme et de façon synchrone sur les rythmes qu'ils génèrent ! Ils sont complètement dans leur trip, indifférents à ce moment au public qui les entoure. Nous rentrons en passant par la place Séraucourt, écouter ce qui se passe sur les scènes ouvertes : Paganella (rock plutôt classique) et Joglar'verne, groupe minimaliste (petit synthé, basse et deux tambourins) tèrs étonnant : des rythmes de reggae et des paroles en Auvergnat ! Ce style tranche nettement et ce sera une des bonnes surprises du off de ce Printemps. Puis nous rentrons à la maison, déposer nos achats et boire un coup. Nous y retrouvons nos amis venus nous chercher pour assister au mini concert d'Antoine Sahler, un jeune auteur, compositeur et interprète qui se produit plusieurs fois en show-case au magasin Harmonia Mundi pendant le Printemps. Nos amis nous emmènent en voiture mais c'est une idée moyennement bonne, étant données la foule et la circulation qui encombrent les rues. Nous arrivons malgré tout à temps, suffisamment tôt pour discuter un peu avec l'artiste avant qu'il ne commence à chanter. Il est accompagné par un violoncelliste, un percussioniste génial et un joueur de pianodéon, instrument original et unique : c'est en fait un accordéon déstructuré, le clavier est posé à plat sur un tréteau, le soufflet est posé verticalement par terre et est actionné avec les genoux ; les deux parties sont reliées par un tuyau d'aspirateur camouflé par un tissu noir. Plutôt étonnant ! Antoine Sahlerchante des chansons qualifiées de réalistes, mi humoristiques, mi sérieuses, mais toujours proprement ciselées, avec des mots choisis, harmonieux. Il s'accompagne également au "piano électronique à toucher lourd" (sic). Sa prestation déborde un peu sur l'heure prévue qui coïncide avec le début du concert de Kana sous le Phénix, nous partons donc en catimini. Après onze minutes de marche forcée (pour traverser tout Bourges !), nous arrivons pour la seconde chanson de Kana. Quand on connaît "(J'ai des petits problèmes avec ma) Plantation" on a un peu tout entendu. C'est du reggae sympathique, plutôt modernisé. Nous zappons Patrice pour retrouver notre ami Thierry à la maison et décider du déroulement de la soirée. Pendant que Christine et lui iront, comme prévu, écouter La Tipica du Cuarteto Cedron et Pascal Commelade, je préfère continuer à écouter du reggae. Et nous convenons de nous retrouver à la fin du concert de Commelade pour aller dans les bars ensuite. Avant de nous séparer, nous allons boire un verre sur le stand de la mairie, juste à temps pour voir arriver le ministre de la culture, Jean-Jacques Aillagon. Il est pris à partie par des manifestants intermittents du spectacle (qui ont observé un arrêt de travail d'une heure le matin) avant de se diriger, très entouré, vers le restaurant professionnel. Je retourne donc sous le Phénix assister aux prestations du peuple de l'Herbe et de Luciano. Le Peuple de l'Herbe joue plutôt du dub, très rythmé, et j'aime bien. La prestation de Luciano est un vrai régal : musique, personnages hauts en couleur, tout est bien. Le groupe joue vraiment du reggae-roots, dans la pure tradition jamaïcaine. D'ailleurs la scène est décorée de drapeau aux couleurs verte, jaune et rouge, et Luciano lui-même porte une sorte d'uniforme décoré de ces mêmes couleurs et d'un lion Erythréen. Il entre sur scène avec un casque colonial et un grand bâton de commandement à la main. Il déborde d'énergie et n'arrêtera pas d'aller et venir d'un côté de la scène à l'autre, osant même quelques sauts périlleux. Les changements de scène ayant pris pas mal de retard, il est déjà temps de rejoindre Christine et Thierry. Je passe prendre le fiston à la maison (histoire de lui faire prendre l'air) et nous allons place Séraucourt attendre la sortie du spectacle de Commelade. J'en profite pour essayer 50 centimètres de crèpe à la compote de pomme, sur le stand de vente de crèpe au mètre ! C'est bon et original mais la jeune fille et son père qui tiennent le stad devraient réfléchir à l'optimisation de leur boulot pour réduire le long temps d'attente. Par exemple utiliser les mêmes outils pour plier la crèpe (rectangulaire) et la servir plutôt que de poser les premiers pour prendre les seconds ! Tandis que Benjamin rentre seul à la maison, nous entamons notre virée nocturne en ville. Premier arrêt à la Papamobile, espace ludique et musical installé le long de l'ancienne mairie : un cercle de vieux véhicules, du J7 au "double-decker" londonien, abrite un restaurant, une régie, des bureaux. Le centre du cercle est tapissé d'une fausse pelouse et une petite scène permet à des groupes de se produire tout au long de la journée et de la soirée. Nous butinons plusieurs bars en écoutant un peu la musique qui s'y joue et nous nous arrêtons le plus longtemps au Cujas, pour écouter Douce Amère et leurs chansons mélancoliques. Fin de la journée vers 2h00. |
24/04/2003 La Renaud-mania | ||||||
Après un copieux petit-déjeuner et le passage quotidien par l'accueil Pro, nous allons à l'auditorium du Museum pour assister à la conférence de presse de Vincent Delerm. Il y a beaucoup de monde, surtout des journalistes mais aussi quelques Correspondants, ainsi qu'une équipe de télévision de France 2. |
||||||
23/04/2003 Deuxième jour de beau temps |
La matinée débute par un aller-retour à la gare pour accueillir un ami, vieil habitué du Printemps, venu profiter lui aussi à fond du festival. Après une première reconnaissance des lieux, où nous lui décrivons les évolutions et modifications des lieux et de l'organisation apparus depuis sa dernière venue, nous nous arrêtons au studio d'Europe 2 juste au début de l'interview de Keziah Jones. Le journaliste se montre particulièrement insipide et non intéressé par son invité (attitude confirmée plus tard avec Superbus). Il n'est même pas capable de poser lui-même ses questions basiques en Anglais. Face à lui, Keziah Jones se montre malgré tout patient et aimable, y compris avec les nombreuses personnes lui demandant un autographe après l'interview. Pour le déjeuner, Christine et notre ami Thierry décident d'aller tester le restaurant professionnel, tenu par la propriétaire du Coco Créole, de Bourges, tandis que Benjamin et moi préférons la version sandwich et balade sur la place Séraucourt. Nous nous retrouvons ensuite pour assister à l'interview des membres de Superbus dans le studio d'Europe 2. C'est le groupe fondé par Jennifer Ayache, fille de Chantal Lauby, de feu Les Nuls. Jennifer explique que le nom du groupe vient de l'adjectif latin signifiant fier, superbe ou magnifique. Rien que ça ! Le journaliste se distingue une fois de plus en oubliant le nom du groupe qu'il interviewe (si ! si !) et en attribuant à ses membres un morceau très connu... mais d'un autre groupe ! Lamentable. Après l'interview, les membres du groupe sont sollicités pour quelques autographes qu'ils signent avec agacement. Jennifer est une jeune femme toute menue, petite et mince, mais très énergique. Nouvelle déambulation sur la place Séraucourt, en attendant l'heure de l'inauguration de l'exposition Joe Pinelli au Château d'Eau. Auteur belge de bandes dessinées, professeur de dessin à Liège, Joe Pinelli dessine surtout en noir et blanc et a travaillé beaucoup avec la revue PLG (Plein La Gueule). Son oeuvre la plus connue est "Le passage de la dinde sauvage". Mais dans le cadre du Printemps, il présente une sélection de dessins en couleurs inspirés des grandes figures du jazz. Au centre du Château d'Eau est aussi exposée une grande frise en cours de réalisation par Joe Pinelli et plusieurs jeunes auteurs du festival off de Bulle Berry. Daniel Colling prend la parole, pour présenter Joe Pinelli et parler justement, en compagnie de Patrick Dorie (initiateur du festival Bulle Berry), de cette rencontre musique avec bande dessinée qui aura lieu l'an prochain. Il apparaît que Joe Pinelli est d'une timidité extrême, il ne dira que deux ou trois mots et se collera rapidement un cigare à la bouche pour éviter d'avoir à parler plus ! Nous apercevons bien sûr Bernard Capo, l'auteur local bien connu, ainsi que Jean-Claude Denis. Après avoir goûté au vin et aux petits fours du cocktail, nous retournons à l'espace Pro. Nous y écoutons Alexis Vacher, qui joue magnifiquement de la vielle électronique. Un peu plus tard, deux personnages étonnants passent dans la foule, un homme avec cornes de diable et redingote accompagnée d'une belle fille maquillée façon XVIIème siècle mais en nuisette et bottes en poils ! Ils font de la pub pour le groupe Kamadiva qui doit se produire plus tard dans un bar. En repartant, nous croisons Didier Wampas, interviewé par une télévision. La soirée se passera à écouter Superbus et les Wampas. La musique de Superbus est plutôt sympa, les influences sont multiples (rock, ska, reggae, etc.) et l'originalité certaine. La voix de Jennifer Ayache y est sans doute pour beaucoup, elle a un timbre et un phrasé plutôt originaux. La foule réagit bien et reprend en choeur leur tube, Superstar. Après le changement de scène, les lumières s'éteignent et on entend une musique du XVIème qui accompagne les musiciens qui s'installent dans la pénombre. Puis éclate la musique neo-punk des Wampas et débute un des spectacles les plus déjantés qu'on ait jamais vus ! On voit surgir sur scène le même Didier Wampas vu l'après-midi attablé sagement devant sa bière, mais métamorphosé : les cheveux droits sur la tête, affublé d'un costume lamé et bondissant dans tous les sens. Dans l'heure et demie qui va suivre, le chanteur va successivement balancer dans la foule son micro sans fil (et occasionner des points de suture à celui qui le reçoit : l'organisateur des Vieilles Charrues, dixit le journal local !), "slammer" sur la foule assis sur une chaise, fendre la foule en tirant le fil de son micro derrière lui pour faire des "kiss" au maximum de gens, grimper au fond de la salle sur les grilles pour accéder aux gradins, vociférer, chanter en s'enfonçant le micro dans la bouche, j'en passe et des meilleures ! Stupéfiant ! |
22/04/2003 C'est parti ! |
Il est 12h50, je quitte le boulot pour une semaines de vacances dont 6 jours de Printemps ! Je commence par faire un tour en ville avec mon fiston (eh oui, à 15,5 ans il a émis pour la première fois le souhait de rester à Bourges pendant le festival plutôt que d'être droppé chez les grands-parents avec sa soeur) pour faire quelques courses et, surtout, profiter d'un soleil radieux sur l'éveil du Printemps 2003 dans la ville et dans les espaces du festival. Badauds, touristes, personnel du Printemps, vendeurs, policiers, musiciens des rues : tous les acteurs sont là, le festival peut commencer ! A 17h00, je chercheà contacter Sofi Arto pour lui remettre le CD contenant les photos de ses oeuvres mais elle est déjà partie pour Bordeaux. Elle repasse par Bourges samedi et nous convenons de nous retrouver autour d'un verre dans l'après-midi. Je passe ensuite à l'Accueil Pro (bourré à craquer) et dire un p'tit bonjour sur le stand des Correspondants, placé à côté de la porte d'entrée dans les lieux professionnels. Avec tout ça il est déjà presque 19h00. Je rentre manger un morceau et prendre un blouson avant d'aller sous le Phénix pour le grand concert de Massive Attack. Je ne suis pas surpris par l'intérieur du Phénix, je l'avais découvert dimanche lors du concert de Lorie (eh oui, quand on veut faire plaisir à sa fifille de 11 ans...). Il est bien tel que prévu : la toile intérieure totalement noire rend la salle hermétique à la lumière du soleil lorsque les portes sont fermées, la visibilité est parfaite puisque aucun poteau ni mât ne vient gêner la vue et le rapport longueur/largeur est plus faible que dans l'Igloo. Les moins bonnes places sont celles des gradins les plus bas : il a malgré tout fallu construire une tour technique pour installer caméras et projecteurs de poursuite. Les lumières s'éteignent et arrive sur le devant de la scène une frêle et jolie jeune fille avec une guitare sèche : c'est Dot Allison, accompagnée seulement d'un guitariste. Elle annonce (en Français) qu'elle va jouer différemment, plutôt accoustique. Pendant toute sa prestation, on a un peu l'impression d'écouter Joan Baez. Les mélodies sont jolies, mais se perdent un peu dans l'immense Phénix. Une autre artiste qu'elle aurait pu se faire siffler, mais les connaisseurs savent qu'elle reviendra ensuite chanter avec Massive Attack, et l'indulgence est de mise. Après qu'elle aie quitté la scène, l'attente s'éternise pendant plus de 30 minutes. Difficile de comprendre pourquoi, puisque aucune modification n'a eu lieu sur scène, Dot Allison étant repartie avec sa guitare à la main. Deux minutes avant 21h00, une horloge numérique s'affiche sur un écran géant en fond de scène. Malgré le compte à rebours de la salle entière, le concert ne débutera que quelques minutes après 21h00. On se prend en premier un déluge de basse et de percussions accompagnés de violents flashes à l'horizontale vers le public littéralement étourdissant ! Puis le concert se déroule majestueusement sous la houlette du "chef de projet informatique" Robert del Naja. La musique est travaillée à l'extrême, mêlant voix et sons naturels avec voix et sons passés aux vocoders et autres synthétiseurs. L'écran géant ne cessera d'afficher des données parfaitement hétéroclites mais sans doute en phase avec les convictions du groupe et les morceaux de musique : cours de la bourses, statitistiques sur l'armement dans le monde, compteurs en temps réél en tous genres (du classisque nombre de naissances à l'énergie reçue du Soleil sur Terre, en passant par la surface des déforestations ou le nombre de hamburgers consommés), noms de ville (en partant de petites communes Berrichonnes jusqu'aux capitales mondiales), E-mails postés en direct sur leur site web, brèves d'informations, liste des nouveaux virus découverts le jour même, fragments de code de pages web, etc... Dot Allison reviendra plus souvent que prévu, puisqu'elle doit remplacer Sinead O'Connor, absente au dernier moment. Certains morceaux bénéficieront également de la belle voix du reggae-man Horace Andy. Robert del Naja ne parlera pas au public, considérant sans doute suffisamment explicites les messages délivrés par sa musique et l'écran géant. Avant la fin, quelques morceaux beaucoup plus rock viendront casser le rythme du trip-hop, avec des riffs de guitare impeccables. Je ne connaissais Massive Attack pas avant ce soir, à part quelques morceaux entendus d'une oreille distraite ici et là, mais je suis ressorti du concert conquis et impressionné par le savoir-faire du groupe. La soirée s'est arrêtée là car Christine travaillait encore mercredi. |
19/04/2003 Le 22 par Sofi Arto |
Aujourd'hui,
à la demande de l'artiste lilloise Sofi
Arto,
je suis allé photographier son travail de décoration du "22",
le lieu de spectacle façon lounge club qui remplace cette année
le bien connu Germinal. Le lieu est composé de 4 salles, 2 salles
de concert (la classique salle Germinal plus son alter-ego sous chapiteau
attenant) et 2 salles de convivialité (le hall d'entrée et
le classique bar). Sofi
a commencé par tout repeindre en rouge avant de commencer la décoration
: dans le hall d'entrée des portraits d'artistes célèbres
venus au Printemps de Bourges, peintures bicolores rappelant des photos
surexposées, sans oublier la reproduction géante de l'affiche
2003 dans le sas d'accès au bâtiment ; dans le bar, l'atmosphère
très cosy est rendue par des peintures de filles très sensuelles,
toujours bicolores dans les tons roses et rouges, des éclairages
indirects rougeoyants, des panneaux de tissus soyeux, des textes-litanies
sur les murs, des tentures, des fauteuils bas en plastique coloré,
et une foule de petits détails de décoration qui enrichissent
l'ensemble. Pour bien connaître Germinal habituellement, personnellement
je trouve le résultat épatant !
Sofi Arto, peintre et photographe, réalise régulièrement des décorations complètes pour soirées musicales, comme elle l'a fait pour le "22". Sofi est venue pour la première fois à Bourges en 2000, pour une exposition d'une journée à l'école des Beaux-Arts. Elle a gentiment accepté que je mette quelques photos ici. |
16/04/2003 Séance de dédicace et veillée d'armes |
Aujourd'hui à 17h00, Daniel Colling et Philippe Magnier, co-auteurs du livre "Le Printemps de Bourges - Scènes, rues et coulisses", étaient présents sur l'espace show-case de la FNAC pour dédicacer leur livre. J'étais pile à l'heure, avec deux autres Correspondants. Même si, lorsque nous sommes partis, la foule ne se pressait pas, je pense que cela n'aura pas affecté les auteurs, cette séance étant à mon avis une pure opération de raltions publiques, plus que de marketing. Une heure après la séance a eu lieu l'ultime réunion des Correspondants, avec les dernières infos et les dernières consignes. L'occasion pour moi de goûter (enfin !) un Perrier Fluo citron/genièvre, puisque cette année ces drôles de boissons sont l'alternative sans alcool lors des pots et buffets. |
14/04/2003 Photos du montage du Phénix | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
Le Phénix, la nouvelle grande salle de spectacle sous chapiteau qui remplace cette année l'Igloo, est vraiment une énorme structure. Il est plus proche d'un carré que l'Igloo : il mesure 78 mètres sur 58 mètres, soit 18 mètres de plus en largeur. Les matériaux nécessaires à sa construction tiennent dans plusieurs semi-remorques et représentent près de 100 tonnes de matériel ! Quelques derniers chiffres : la charpente de sustentation pèse 85 tonnes et la toile pèse à elle seule 20 tonnes ! Il aura fallu 8 jours à une société spécialisée pour le construire, sans parler de l'aménagement intérieur, domaine de la société berruyère Coulisses. Je vous livre ici quelques photos retraçant diverses étapes de la construction. Du fait de la forme ovale et moins allongée de la structure, les gradins sont disposés au fond en arc de cercle, et seront situés moins loin de la scène, au bénéfice des spectateurs. La toile est noire sur sa face intérieure : ainsi les jeux de lumières des spectacles ayant lieu en journée seront pleinement appréciables. De plus, j'ai été étonné de l'accoustique intérieure du Phénix (avant la fin de l'aménagement) : les sons, même faibles, (voix d'ouvriers) se propagent parfaitement d'un bout à l'autre. Le Phénix a été conçu pour des spectacles de cirque, où la source sonore est centrale. Espérons que cette accoustique particulière améliore l'écoute des concerts, bien que dans ce cas la source sonore soit décalée par rapport au cnetre. En prime, voici un aperçu du 22 Est et Ouest, la nouvelle configuration de la salle Germinal. Le 22 sera constitué du Germinal que l'on connait, flanqué de cette immense tente, chaque salle abritant une scène. Les deux salles communiqueront entre elles, ainsi qu'avec le foyer-bar, pour l'occasion entièrement repeint en rouge et décoré de l'affiche 2003.
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||
12/03/2003 Réunion d'information sur le contenu du programme |
Mercredi dernier a eu lieu la réunion des Correspondants
avec l'équipe du Printemps afin de donner quelques précisions
sur les artistes les moins connus du programme. Seul "Doudou"
était présent, "Manu" étant retenu ailleurs. Mardi 22 Mercredi 23 Jeudi 24 Vendredi 25 Samedi 26 Dernière précision concernant la salle "Le 22 est
et ouest" (nouveau nom de circonstance de la salle Germinal au...
22 rue Henri Sellier) : l'agencement du lieu tentera de recréer
une ambiance club, avec une seule entrée (le choix "est"
ou "ouest" se fera à l'intérieur), deux salles
de concert, un bar et un hall libre d'accès |
04/03/2003 Découverte du programme |
L'ère
des grands-messes soporifiques (il y a longtemps) ou humoristiques (il
y a peu) servant de cadre à la présentation officielle du
programme est révolue. Cette année, le programme était
présenté à la presse puis disponible sur le site
web officiel dans le courant de la journée. Par conséquent
la petite soirée organisée aux "Trois p'tits cochons"
était plus un moment de convivialité offert à un
nombre limité de personnes (Correspondants, partenaires, personnel
du Printemps, habitués, ...), permettant également aux Correspondants
de récupérer le matériel nécessaire à
leur activité (bons de commande, dépliants, affiches, etc.) |
01/01/2003 Meilleurs voeux |
Je souhaite à tous les visiteurs, nouveaux ou fidèles, une excellente année 2003, une bonne santé et plein de petits bonheurs. Souhaitons que la programmation de l'édition 2003 du Printemps de Bourges bénéficie de la bonne santé financière engendrée par l'édition 2002 ! La carte de voeux reçue ci-contre donne sans doute un aperçu de ce que sera la ligne graphique du Printemps 2003. L'affiche fera sûrement encore beaucoup parler d'elle Personnellement ce graphisme me plait bien, j'aime le contraste entre le côté rétro des feuillages, des couleurs et du papier, et la modernité du visage féminin. |
18/12/2002 Première réunion d'information |
La première réunion d'information des correspondants s'est tenue à Germinal le mercredi 18 décembre 2002, en présence de Daniel Colling, qui ouvre la réunion en rappelant que le bilan de l'édition 2002 a été très positif, tant financier qu'artistique. La plus grande nouveauté concerne l'Igloo qui sera remplacé par une nouvelle structure "métallo-textile" nommée le Phénix, formée d'armatures courbes soutenant une toile de tente de 10 tonnes : ainsi aucun pilier ne vient gêner la vue et l'installation à l'intérieur. La toile est métallisée à l'extérieur et noire à l'intérieur, ainsi les éclairages seront mieux perçus lors de concerts en pleine journée. La capacité est légèrement accrue par rapport à l'Igloo, et le Phénix est plus large et moins profond. L'autre nouveuté concerne la salle Germinal qui sera flanquée d'une structure amovible permettant de doubler la capacité et la scène et qui sera reliée au Magic Mirrors, installé sur le parking entre Germinal et l'Auberge de Jeunesse. Le dimanche sera comme l'an dernier une journée spéciale, mais il est trop tôt pour avoir des détails. Globalement, les autres aménagements et lieux seront similaires à ceux de 2002 : accueil public sous la Maison de la Culture, scènes ouvertes Place Séraucourt, Ciné Music, La Soute + La Hune, la Cathédrale, etc. La présentation du programme aura lieu le mardi 4 mars 2003. Début mars 2003, sera disponible à la vente un livre co-écrit par Daniel Colling et Philippe Magnier, responsable des programmes à France Bleu, et retraçant l'histoire du printemps de Bourges, organisée par thêmes : "Le Printemps de Bourges - Scènes, rues et coulisses". |