Chronique

Chronique du 19 Avril

Bon, eh bien en matière de chronique quotidienne on peut faire beaucoup mieux... Mais pour pouvoir écrire, il faudrait que je sois à la maison, ce qui ne m'est pas beaucoup arrivé depuis mardi soir, sauf pour dormir (un peu) !

Je peux vous dire que nous passons un Printemps d'enfer, sans doute le meilleur depuis que nous y assistons. Pas tant en ce qui concerne les concerts, mais surtout en ce qui concerne les accès à des lieux qui nous étaient interdits les années passées. Cela me permet de rencontrer chaque jour des gens intéressants dans tous les domaines (musique, presse, photographie, infographie, jeux vidéos, etc.), qui commencent tous la conversation en me parlant de mes pages sur le PdB. Et comme ils en parlent en bien, ça fait plaisir !

En concert, nous avons vu Fernanda Abreu, en première partie de Dany Brillant, Eddy Mitchell (superbe concert !) avec en première partie un jeune groupe qui ne demande qu'à monter, Jaune Libre.

Aujourd'hui c'était plus chargé car nous sommes allé voir La Baronne (découverte de Rhône Alpes, voix, et fille, magnifique), Worlds Apart (nul à pleurer, je suis sorti au bout de 30 minutes) et je vais passer la nuit (sauf endormissement précoce) à Hexagona 97.

Chronique du 14 Avril

J-1 !

Jamais les années précédentes je n'ai eu autant l'impression d'une veillée d'armes. Mon implication dans la communication du Printemps cette année y est sans aucun doute pour beaucoup...

Comme prévu, le plan de circulation spécial Printemps s'est mis en place ce matin, et, jusqu'à lundi prochain, il vaut mieux maintenant être piéton qu'automobiliste dans un rayon d'un kilomètre autour de la place Séraucourt !

Les préparatifs

Depuis le lundi 24 mars, les premiers signes de l'éclosion du Printemps (de Bourges) sont visibles : premières affiches 4x3, première structure métallique à l'entrée de la place Séraucourt.

Depuis le 1er avril (non, ce n'est pas un poisson) ça s'accélère :

Lundi 7, le stadium est monté, la place Séraucourt se remplit, et un immense kokopelli orne le fronton de la Maison de la Culture. Des oriflammes aux couleurs de Bourges (les nouvelles, très moches) et d'autres avec le kokopelli flottent le long des principaux boulevards et à l'entrée de Bourges, côté autoroute.

Jeudi 10, les palissades autour de l'emplacement du Magic Mirror sont dressées, et sa construction devrait commencer sous peu.

Vendredi 11, presque tout est prêt, le Magic Mirror est monté, les couloirs de circulation (cauchemard des automobilistes et plaisir des piétons) sont en place autour de la place Séraucourt, toutes les barraques, scènes, signalisations sont en place.

Samedi 12, la grande roue est au rendez-vous encore cette année. Elle permet une vue d'ensemble sur le Printemps et une vue magnifique sur Bourges, surtout pas beau temps.

Et vous savez quoi ? IL FAIT UN SOLEIL MAGNIFIQUE (malgré un air plus que frais) !!!

Le marketing

Les premiers objets à l'effigie du kokopelli à apparaître sont comestibles : des grandes sucettes orange et noires sont disponibles dans plusieurs confiseries et boulangeries. Elles ont parfumées à l'orange et ont été créées par une confiserie de Bourges, qui, l'an dernier, avait déjà imaginé et fabriqué des sucettes de l'ours au goût framboise.

L'annonce officielle

Cette année, l'annonce du programme du Printemps de Bourges (mercredi 12 février) a été particulièrement réussie ! Nous avons pratiquement eu droit à 1h30 de spectacle, en avant-première.
La soirée (19h30 - 21h00) était animée par une troupe de café-théâtre, Le Petit Matin, accompagnée d'un orchestre plutôt jazzy. Une comédienne (d'inspiration Muriel Robin) faisait office de maître de cérémonie, passant la parole à tel ou tel sponsor ou invité, sans le laisser s'appesantir sur un message institutionnel qui a toujours du mal à passer. Le seul à n'avoir rien compris fut le représentant du Crédit Agricole, qui entreprit de vendre sa soupe (carte bancaire à 12 ans, comptes d'épargne, ...) avant de se faire copieusement siffler. Toutes les autres personnalités, madame le Préfet y compris, furent d'une sobriété de bon aloi.
Tout au long de la soirée se succédèrent des sketchs et des chansons interpétés par les membres de la troupe. Le sketch des 2 artistes estoniens racontant des blagues forcément incompréhensibles par le public et celui du simplet imitant un canari sur une branche furent de grands moments !
Côté intendance, nous étions installés par 4 à des tables de terrasse de café face à la scène, où se tenaient les personnalités, autour de Daniel Colling. Les personnes n'ayant pas pu prendre place devant la scène s'installèrent dans les gradins. Une consommation gratuite nous fut offerte, et servie.
Comme c'est le cas depuis quelques années, la soirée s'est terminée d'abord par un long clip vidéo présentant les principaux artistes invités au Festival puis par le traditionnel buffet.
En conclusion, cette soirée marquait un net progrès par rapport à celles d'il y a plusieurs années, lorsque les spectateurs assis sur les gradins faisaient face à la brochette parfaitement ennuyeuse des personnalités locales et des représentants des sponsors, se passant tour à tour le micro pour débiter un monologue conventionnel plutôt ringard.
Depuis 2 ans déjà, des progrès sensibles avaient été faits, jusqu'à l'agréable soirée de ce mercredi 12 février 1997.

Le kokopelli

Après quatre années d'animaux musiciens (la grenouille aux lunettes noires, le pingouin à l'accordéon, l'autruche au tambour et l'ours au luth), le logo officiel du Printemps de Bourges devient sobre et sérieux, notoriété internationale oblige, sans doute.
Voici donc le kokopelli, silhouette hirsute jouant de la guitare, à l'origine une figure similaire mais tenant une flûte, dessin traditionnel des indiens Woppis. Daniel Colling l'aurait découvert il y a deux ans déjà lors d'un voyage aux Etats Unis. L'an dernier d'ailleurs, le kokopelli avait fait une timide apparition sur certains documents réservés aux professionnels.

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© Renaud MAVRÉ 19 Avr 1997

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