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Ce site n'est pas le site officiel du Printemps de Bourges, il est simplement le premier à avoir existé, depuis 1997 |
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26/04/2009 Encore un Printemps de fini |
Et voilà, encore un Printemps de fini. Un Printemps de la nouveauté avec le premier MaMA, même si les organisateurs tiennent bien à séparer MaMA et Printemps de Bourges, bien que les équipes et les lieux soient communs. Un Printemps réduit en nombre de concerts. Un Printemps finalement réussi malgré quelques couacs comme la soirée Rock’n'Beat entachée de nombreux problèmes, la polémique ridicule autour d’Orelsan, ou encore des showcases du MaMA désertés et une météo catastrophique les deux deniers jours. Un Printemps très musical en ce qui me concerne puisque j’ai assisté à plus de 32 heures de concerts depuis lundi.
Un mot sur le MaMA dont je ne suis pas sûr qu’il ait été un succès, contrairement aux affirmations officielles devant les journalistes. Sauf pour les restaurateurs de Bourges, ravis d’accueillir ces festivaliers fortunés, apparemment plus attirés par la bonne chair que par les artistes présentés lors des showcases. Mention spéciale malgré tout au “speed-meeting”, rencontres express entre artistes et professionnels sur le mode du “speed-dating”, qui a été apprécié de part et d’autre.
Dimanche, dernier jour du Printemps, je commence à résister au blues d’après Printemps, lorsqu’après tant de jours consacrés à la musique, à la foule et à la fête, je vois les structures être démontées, les lieux publics fermer les uns après les autres, les véhicules des radios et des télévisions déserter la ville, ma famille partir en vacances en emmenant même le chat. Je vais écouter de nouveau les Little Frenchies à la scène de la région Centre. Mais je renonce à assister au concert de Vibration car la foule importante a envahi l’espace devant la scène et remonte même dans les deux allées.
Si je dois faire un bilan musical de ce trente-troisième Printemps, je retiendrai SayCeT, Molécule, Ben’Bop, Longital, Émily Loizeau, Sophie Hunger, Hugh Coltman, La Grande Sophie, Izia et Birdy Nam Nam.
Rendez-vous maintenant au trente-quatrième Printemps de Bourges, du 13 au 18 avril 2010. |
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25/04/2009 La nuit Rock'n'Beat |
Nous nous réveillons avec une pluie diluvienne. Du coup l'ambiance a changé radicalement. Les allées sont clairsemées, il n'y a pas de musique dans les rues, les commerçants sont maussades. Nous faisons juste l'aller-retour à la boutique du Printemps pour acheter un T-shirt chacun. Pour ce dernier jour de festival payant je vais faire le grand écart en matière de styles musicaux.
En début d'après-midi, direction la salle du duc Jean, dans les locaux appartenant au Conseil Général du Cher. C'est curieux de voir cette magnifique salle médiévale transformée en lieu de concert. Bizarrement, une femme flic fait le planton dans la salle.
La première à entrer en scène est Luciole, accompagnée d'un percussionniste et d'un contrebassiste. Elle déclame surtout du slam, sur fond musical léger, avec une sincérité et un enthousiasme qui font plaisir à voir. Elle s'essaye aussi à de la chanson plus conventionnelle et reçoit un bon accueil du public. Championne de France de slam à 19 ans, Luciole fait beaucoup de théâtre, ce qui transparait sur scène et qui donne un côté très vivant à ses chansons.
Ensuite arrive la jeune artiste montante canadienne Coeur de Pirate, alias Béatrice Martin. Connue grâce à son MySpace, son talent à rapidement fait le tour du web. Toute blonde, toute frêle, habillée de façon sexy et ne cachant pas ses tatouages colorés (de pirate ?), elle s'installe seule face à son Roland RD 700 et nous livre trente minutes de jolies chansons très personnelles, parlant des sujets de sa génération et de son âge. Lorsqu'elle s'adresse au public, on sent une forte personnalité, malgré son jeune âge. En guise de rappel, elle reprend "Les bords de mer" de Julien Doré. Sa voix a un timbre touchant, rehaussé par son léger accent québécois. Elle m'a tout de suite fait penser à Soko, autre jeune artiste passée à l'Auditorium en 2008. Un bien joli moment.
Et enfin arrive La Grande Sophie, attendue par tout l'auditoire. Entourée d'un pianiste, et multi-instrumentiste, d'un percussionniste et d'une violoncelliste, elle chante des chansons oscillant du rock au jazz, de sa belle voix chaude. Le regard planté dans le public (qu'elle voit grâce à l'éclairage assuré essentiellement par des gros projecteurs de cinéma anciens), elle dégage une énergie et une assurance étonnantes. Guitare, vibraphone, percussions, trompette, piano, violoncelle, les nombreux instruments tissent des musiques riches et entraînantes. Elle chantera aussi une superbe reprise de Barbara, "Dis quand reviendras-tu ?", et une belle valse. "Quelqu'un d'autre" ou "Du courage", déjà très jolies sur disque, prennent une magnifique ampleur en live. Sophie communique bien avec le public, allant jusqu'à descendre de scène pour parcourir les allées. Par contre elle ne fera pas de rappel, remontant juste sur scène pour remercier.
Le temps de préparer mon sac à dos pour affronter une longue nuit sous le Phénix, j'arrive sur place un peu avant 20h00. Il y a encore relativement peu de monde. Les horaires de passage sont placardés un peu partout mais à cause de la pluie incessante ils sont chamboulés. Étienne de Crécy passera du coup sous le Phénix et non plus à l'extérieur. Un passage entre les deux salles a été aménagé par le parking, bordé pour l'occasion de guérites proposant nourriture et boissons. Le haut du Phénix est décoré par d'énormes boules à facette, et j'aperçois effectivement le cube d'Étienne de Crécy sur la scène.
Lorsque Izia attaque, je suis devant la scène au troisième rang. Tout de suite la fille d'Higelin, à peine 19 ans, met le feu dans le public. Digne héritière de Janis Joplin ou de Patti Smith, elle est une authentique rockeuse, branchée sur le 10 000 volts ! Elle dégage une énergie et une audace énormes et sa voix est juste. Une bonne entrée en matière pour la partie rock de Rock'n'Beat.
Je reste ensuite pour Sporto Kantes, que je ne connais pas. Le chanteur arrive sur scène habillé très classe, long cigare à la bouche. Leur style ressemble à un mélange d'electro, de hip-hop et peut-être même de drum'n'bass, avec parfois des sonorités jazzy. Le tout joué avec décontraction et humour. J'aime bien. Par contre j'abandonne le devant de la scène, lassé d'être balloté par les pogoteurs.
Toujours au Phénix arrivent The Ting Tings. On est plus dans le rock mais pas encore dans l'electro pure. Ici on est face à une electro-pop très efficace, tendance new wave, d'après pas mal de sonorités. C'est sympa, j'aime bien aussi.
Dès la fin de leur set je me précipite au Palais d'Auron écouter Miss Kittin. Changement de style, on arrive à l'electro pure. Elle joue entre deux murs de lampes qui dessinent des effets hypnotiques. Sa musique est très froide, très stricte, presque dépouillée, les boucles sont précises. Sa voix aigüe et cassante, se mêle bien aux sons synthétiques. Tout d'un coup la musique s'arrête net. On voit Miss Kittin descendre dans la fosse pour prendre une cigarette. Elle remonte sur scène et disparaît. Et toujours pas de musique. Le public commence à siffler car visiblement la coupure s'est faite au milieu du set. Après dix minutes de flottement, un technicien vient annoncer que la console du son de façade a carrément grillé et qu'il faut environ vingt minutes pour réparer. En fait il faudra quarante minutes pour rétablir le son, mais Miss Kittin ne revient pas. Je n'ai jamais connu un tel incident en plus de trente ans de concerts. J'apprends par un SMS de Christine, seule à la conférence de presse bilan, que Daniel Colling et Christophe «Doudou» Davy, le programmateur en chef du Printemps, quittent précipitamment la conférence pour venir sur place gérer l'incident.
Du coup c'est Laurent Garnier qui se prépare, mais avec presque une heure de retard. Je ne l'écoute qu'à peine dix minutes car je veux absolument voir Étienne de Crécy. Quand je sors je vois des centaines de personnes bloquées par les vigiles, qui ne laissent entrer dans le Palais d'Auron qu'au compte-gouttes, en fonction des sorties. A chaque sortie du Palais d'Auron, une jeune fille passe la soirée à compter à la main les personnes qui sortent. On est face au problème prévisible des jauges inégales entre les deux salles. Je profite du changement de salle pour boire ma Red Bull. Au bout d'une demi-heure, toute fatigue a disparu, l'effet est étonnant.
Le fameux cube a été installé sur la scène du Phénix, avec démontage d'un portique de projecteurs car il est très haut. Rapidement Étienne de Crécy attaque et immédiatement le cube se met en mouvement... virtuel : l'animation est assurée au cordeau par un puissant laser qui traverse le Phénix. L'animation, en couleurs, est magique et se marie parfaitement avec la musique. Le Phénix est bien plein, l'ambiance est très chaude. J'aime beaucoup, même si mes morceaux préférés sont absents. Et j'aurais aimé entendre la voix féminine présente sur son album.
Je reste ensuite au Phénix jusqu'à la fin, avec Yuksek, electro, gros beats et chant. Autre représentant de la french touch en electro, ce qu'il fait n'est pas mal mais c'est un poil répétitif.
Puis arrive Birdy Nam Nam, mon gros coup de coeur de la soirée. D'ailleurs le public ne s'y trompe pas, le Phénix est plein à craquer, même en fond de salle il est difficile de se déplacer. Un petit problème technique, dû à l'humidité, retarde le show de vingt minutes mais quand c'est parti, c'est parti très fort ! Quatre musiciens sont aux manettes, chacun apparemment spécialisé dans une fonction (boutons ou platines). L'un d'entre eux a un comportement et une élocution vraiment étranges : aurait-il pris des "stimulants" avant de monter sur scène ? Ca fonctionne bien, la musique est plus riche que de l'electro pure, les rythmes sont variés, les beats sont puissants. Devant et derrière eux, des images psychédéliques s'animent sur deux murs d'ampoules. Impossible de ne pas danser sur cette musique, même à 4h00 du matin.
Enfin les allemands de Digitalism clôturent la nuit, devant un public diminué de moitié après Birdy Nam Nam. Devant un équipement minimaliste, ils font du dance floor pur, de la musique parfaite pour boîte de nuit, ce qu'est devenu le Phénix avec les boules à facettes qui projettent mille éclats et les rescapés qui dansent de plus belle.
Je jette l'éponge à 5h15, presque à la fin et je rentre sous une pluie diluvienne, au chant des oiseaux réveillés par la foule dans les rues à cette heure presque matinale. |
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24/04/2009 Charlie Winston |
Ce matin nous faisons la queue dès 9h30 pour l'émission "Le fou du roi" qui sera enregistrée en direct sur France Inter. Ce rendez-vous attire toujours une foule nombreuse, curieuse d’assister à une émission en direct et avide d’obtenir un autographe de Stéphane Bern. A l'ouverture des portes, la file d'attente s'étire le long de notre immeuble : à mon avis tout le monde n'est pas entré. Cette année les invités sont Daniel Colling, fondateur et directeur du Printemps de Bourges, Dominique A, très décontracté, Christophe Salengro, le président du Groland, moins à l’aise, et Iko, alias Laurence Equilbey, la conceptrice inspirée de la soirée "Digital Domain" à la cathédrale. Elle explique que cette création lui a demandé presque 4 ans de préparation. Les intermèdes musicaux sont assurés par Émily Loizeau et Mustang, groupe auvergnat des Découvertes. Stéphane Bern évoque bien entendu la polémique autour d’Orelsan, ce qui permet à Daniel Colling de rappeler que Serge Lepeltier, maire de Bourges, s'est officiellement déclaré opposé à l’ingérence des politiques dans le domaine de la musique. A part ça nous avons droit aux chroniques des amuseurs de l’émission, qui ne me tirent toujours pas un sourire. Bref.
Juste après l'émission nous allons au Magic Mirrors, au lunch offert par le Crédit Mutuel. L'endroit est bourré à craquer et les artistes qui animent le lunch, Les Kag, ne me plaisent pas trop. Je ne reste pas et vais me promener dans les allées du Printemps.
L'après-midi commence par un concert sur la scène gratuite de la région Centre, avec le groupe de Phil Herisson. Auteur, compositeur, poète et acteur, celui-ci propose des chansons à texte sur une musique bien fournie et rythmée. Il est accompagné par un guitariste, un bassiste, une chanteuse à la voix presque lyrique et une batteuse impressionnante. Leur musique rock se regarde autant qu'elle s'écoute.
Ensuite nous allons à l'un des concerts les plus attendus, complet depuis longtemps, avec Charlie Winston. Suite au décès d'Alain Bashung ce concert a été déplacé de l'Auditorium au Palais d'Auron. C'est dommage car je suis persuadé que la musique de Hugh Coltman et de Charlie Winston se seraient mieux accommodé de l'acoustique de l'Auditorium.
Nous sommes assis au premier rang des gradins, juste au-dessus de la console salle, une Soundcraft VI6 (estimée à 90 000 Euros !) Je remarque que la console est manipulée par une femme, ce qui est rare. Au-dessus de la console, je vois le limiteur de son, imposé par la loi, qui affiche en moyenne 70 dB pour le bruit d'ambiance.
En première partie se produit Sliimy (à ne pas confondre avec Slimmy), que je considère comme un concept marketing dans l'air du temps. Sa musique pop acidulée n'est pas mauvaise en soi mais son maniérisme, son look et son attitude faussement amicale n'ont pas leur place dans une telle soirée, à mon avis. Sans parler des trois musiciens, simples tâcherons au service de la star Sliimy. Il fait même la bise à son guitariste ! Reste que la ribambelle de très jeunes gamins présents dans la fosse ont dû passer un excellent moment.
Ensuite vient Hugh Coltman, que je ne connais pas du tout. Tout de suite sa voix exceptionnelle me séduit. Épaulé par deux excellents guitaristes, un batteur et un claviériste, il chante surtout du blues et de la soul, mâtinés de jazz, voire de pop, et parle parfaitement français. Ancien membre de The Hoax, où il a touché à beaucoup de styles musicaux, y compris le hip-hop et le krautrock, il admire depuis longtemps John Coltrane et, comme lui, joue maintenant une musique construite et riche de façon très naturelle. Il passe allégrement de chansons calmes à d'autres où il gesticule tout au long de la scène. Enfin la complicité avec ses musiciens est évidente et participe du plaisir que je retire à l'écouter. Pour une chanson, il veut prendre un ukulélé mais impossible d'en sortir un son amplifié. Il ne se démonte pas et chante sans, faisant participer le public. Il s'amuse aussi à prendre la salle et chacun de ses musiciens en photo.
Enfin la star de la soirée entre en scène, élégamment vêtu de clair, gilet et chapeau blanc compris. La fosse s'est considérablement remplie et la foule l'acclame dès sa première chanson. Tout de suite le charme de Charlie Winston opère : il chante bien, il a de la classe, il sourit et lui aussi paraît très complice avec ses musiciens. Sa voix est moins cristalline que celle de Hugh Coltman, mais il montre bien plus d'énergie sur scène. Dansant, virevoltant, toujours avec élégance, il conquiert le public dès la première chanson. Ses influences viennent nettement de la soul, du blues et du folk, et ses chansons sont entraînantes, font du bien et donnent envie de chanter avec lui. Paroles parfois humoristiques, mélodies et arrangements travaillés, les talents de cet homme sont réels. L'une après l'autre on reconnaît des chansons entendues ici ou là, jusqu'au tube planétaire, "Like a hobo", qui déclenche un véritable délire dans le public. Il faut dire que cette mélodie, déjà entraînante sur disque, dégage une énergie irrésistible sur scène. Impossible de ne pas remuer ni chanter en choeur avec Charlie Winston. Son humour et sa sincérité, qu'on veut croire réelle, ainsi que les tentatives de parler français, achèvent de rendre cet artiste très attachant. Sans oublier que Peter Gabriel l'a remarqué dans son studio RealWorld, au point de l'emmener en tournée avec lui.
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23/04/2009 Quatre concerts à l'Auditorium |
Ce matin j'ajoute Longital dans mes amis sur MySpace. Presque instantanément, Daniel, le guitariste, me répond très aimablement par mail. Nous échangeons quelques mails et je lui envoie les photos que j'ai fait d'eux hier. Ensuite je monte en vitesse sur la place Séraucourt tenter de récupérer une affiche journalière du Printemps. Je réussis à en récupérer une. En rentrant je picore quelques affiches publicitaires qui me plaisent. Je suis arrêté par une journaliste, caméra à l'épaule, qui cherche des collectionneurs d'affiches, après avoir filmé des poseurs d'affiches. Nous discutons quelques minutes, elle me film et me dit que je passerai sur BIP TV.
L'après-midi nous partons en promenade sur les lieux du printemps. Nous écoutons une jeune femme en scène ouverte, Hélène. Puis nous retournons à la scène de la Région Centre où se produit Ziako. Le chanteur guitariste est accompagné d'un guitariste, qui joue aussi de l'accordéon, d'un percussionniste et d'un excellent harmoniciste. Les quatre musiciens nous emmènent dans un univers musical doux et festif, aux sonorités ensoleillées.
En sortant nous tombons sur un groupe de jeunes qui propose des free hugs, mais sans beaucoup de succès.
Puis Christine et moi nous nous séparons. Je vais à l'Auditorium tandis qu'elle va à la cathédrale. Face aux concerts avec Dagoba, avec Arthur H et à la cathédrale, la concurrence est rude et l’Auditorium est à moitié plein. En attendant le début du concert je discute avec deux Suisses Allemands, venus spécialement écouter Sophie Hunger.
Essie Jain ouvre la soirée. C’est une frêle jeune fille blonde, au piano et à la guitare, accompagnée d’un guitariste, dont la voix est sublime. En héritière directe de Joni Mitchell ou Cat Power, elle joue des balades mélancoliques résolument folk, aux mélodies travaillées. Sa musique et sa voix résonnent parfaitement dans un Auditorium silencieux. A deux reprises elle se dit heureuse de nous faire écouter ses chansons sur un vrai piano de concert, plutôt que sur un clavier électronique. Essie nous offre une parenthèse de calme et de douceur au milieu du tumulte du Printemps.
Après une longue attente de vingt minutes, le concert commence à l’heure et entre en scène Frida Hyvönen et ses deux musiciennes, toutes les trois moulées dans un collant noir, rehaussé de froufrous dorés. Frida ne joue que du piano, épaulée par une fille à la batterie et une autre au violoncelle et à la guitare. Ici pas de balades intimistes, mais une pop symphonique pleine d’énergie, entrecoupés de commentaires humoristiques en anglais. Des textes mordants, une belle voix puissante, Frida est loin des stéréotypes des chanteuses nordiques à la Björk.
Toujours après vingt minutes d’attente, changement radical de registre avec Larkin Grimm. Sur la scène dépouillée à l’extrême entre calmement une jeune femme en stricte robe blanche à pois, sa guitare à la main. Ex-hippie ayant abandonné Yale, nomade autour du monde, vivant souvent sous une tente, cette jeune femme dégage une personnalité extraordinaire, debout, seule sur une scène vide. Ses chansons parlent de la pauvreté, de la solitude, de la nature, et prennent aux tripes par la force et la plasticité de la voix qui les porte. Larkin joue de sa voix comme d’un véritable instrument. J’ai pensé tout de suite aux voix bulgares, ces voix qui se passent d’instrument. Délaissant la guitare pendant une chanson, elle prend un dulcimer. Ses musiques ont certainement été influencées par les peuples qu’elle a rencontrés. En résumé, une grosse claque musicale.
Enfin Sophie Hunger, la plus connue des artistes de cette soirée, entre sur la scène, qui s'est considérablement remplie d’instruments. Épaulée par quatre musiciens, dont un excellent tromboniste qui joue souvent en duo avec elle, elle commence aussi au piano par une balade soul à la limite du jazz classique. Alémanique, elle chante en suisse allemand et en anglais. Sa palette musicale est plus large, elle navigue de la soul au folk en bifurquant vers la country et un rock élégant et sophistiqué, soulignés par le trombone, joué essentiellement avec sourdine. Sophie alterne le piano et la guitare sèche et électrique. Plutôt introvertie, elle s’essaye au français pour prendre contact avec le public. Ses musiques sont agréables, riches et mélancoliques à la fois. Au final, après que la salle soit rallumée, et sous les applaudissements, elle revient avec ses musiciens s’asseoir en bord de scène et nous offrir une dernière et jolie balade folk acoustique.
J’ai assisté à une soirée comme je les aime : des styles très différents, bien qu’à dominante folk, une acoustique parfaite… et des artistes uniquement féminines.
Je retrouve Christine place Séraucourt. Nous achetons un mètre de crêpe et nous partons déambuler dans les rues. Nous croisons le directeur de l'Office de Tourisme, qui nout conseille d'aller rue d'Auron où se produit un groupe de jeunes rockeurs. Nous découvrons un garçon de 13 ans à la batterie, un de 13 ans à la basse, un de 17 ans à la guitare et une fille de 17 ans, bourrée d’énergie, au chant : les "Little Frenchies". Ils nous scotchent par leur maîtrise aux instruments. Comme je fais toujours des photos, les pères s'approchent et nous discutons un peu. Les jeunes sont de Vignoux-sous-les-Aix et sont très demandés dans Bourges et alentour.
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22/04/2009 Émily Loizeau |
J’attends midi pour accueillir une jeune Correspondante qui va venir dormir chez nous pendant deux nuits. A peine est-elle arrivée qu’elle enferme ses clefs dans sa voiture ! Heureusement sa mère habite Nevers et fait donc l’aller-retour pour venir la dépanner.
Je me dépêche d’écrire mon premier papier pour un autre forum que le mien. Son créateur m’a gentiment offert un espace pour que je fasse la chronique de mes journées au Printemps. C’est la première fois que j’écris pour quelqu’un d’autre que moi. C’est amusant, à part la contrainte temporelle qui m’oblige à rendre mon travail avant 13h00 chaque jour.
En début d’après-midi Christine et moi allons enfin faire notre premier tour sur le Printemps. Il fait beau et doux, les rues et les allées sont déjà pleines de monde : ça y est le festival est lancé ! Dans la rue nous croisons Bruno Cherrier, le papa de Marie Cherrier. Nous discutons un long moment et il nous invite à venir écouter une jeune artiste, Anael Miller, à la scène de la Région Centre à 17h00.
Nous poussons jusqu’à la Fnac et nous arrêtons dans une crêperie au retour. Christine va à la scène Région Centre tandis que je vais faire la connaissance de mon commanditaire, pour qui j’écrirai chaque jour. Puis je rejoins Christine, qui attend avec Bruno Cherrier. A l’heure dite, Anael monte sur scène, devant un public conséquent. Sa maman se joint à nous et nous dit quelques mots sur sa fille. Celle-ci paraît timide et réservée, et sa voix, bien qu’assurée, est fluette. Ses chansons sont jolies, ses mélodies bien faites et ses textes sont d’actualité, abordant des sujets très variés. Je photographie Anael et ses musiciens sous tous les angles. Après sa prestation, je viens proposer mes photos à la mère d’Anael, qui me convainc de les proposer directement à Anael, ce que je fais.
Nous faisons un crochet par les stands des Correspondants et du Conseil Régional, pour profiter du premier pot de ce Printemps. Puis nous allons nous préparer pour le concert d’Émily Loizeau. Nous arrivons au théâtre Jacques Cœur très en avance. La foule grossit rapidement. Lorsque les portes ouvrent, nous nous installons au quatrième rang, au niveau de la scène. Invitée toute la semaine, Émily Loizeau est en résidence dans le théâtre pour une nouvelle création : elle est la seule artiste à s'y produire (trois fois) et peut répéter comme elle le souhaite.La première partie est assurée par le duo Mansfield Tya, formée de deux jeunes femmes habillées de noir, multi instrumentistes et interchangeables aux instruments (piano, guitare, violon, basse, batterie). Leurs compositions ont beaucoup de caractère, ce sont des petites pièces plutôt rock où les textes et la façon de les chanter ont autant, sinon plus, d'importance que la musique. Tantôt légères, tantôt graves, tantôt franchement barrées, à la limite de l'impro, leurs chansons conquièrent rapidement le public qui leur adresse des applaudissements nourris. Elles donnent l'impression de jouer chez elles et que nous avons poussé la porte de leur studio pour les entendre jouer.
La transition est un peu longue, même si la scène est remplie d’instruments et d’objets décoratifs, comme ces sortes de nichoirs à oiseaux éclairés de l’intérieur qui illuminent doucement la scène. Sur fond de bruits de nature (oiseaux, cascades et pluie), quatre musiciens entrent en scène, suivis d'Émily Loizeau. Juchée sur une estrade elle attaque avec un blues entraînant, accompagnant la musique en dansant, pieds nus. Sa musique est très riche, ses musiciens sont excellents, en particulier le violoncelliste, Olivier Koundouno. Il tire des sons étonnants de son instrument, souvent sans archet et avec ses mains. Émily fait partie de ces artistes qui ne se contentent pas d'interpréter des chansons les unes à la suite des autres mais qui tissent un univers sonore riche et personnel, invitant le spectateur à un véritable voyage musical. Par exemple il n'y a jamais de silence entre les chansons : à peine les applaudissements retombés, les musiciens tirent des notes de leurs instruments pour faire le lien entre les différentes chansons. Les rythmes de ses chansons les plus enlevées me semblent d'inspiration tribale, voire indienne. Mais en me renseignant sur Internet, j’apprends que l’origine est en fait baroque. Ses textes sont parfois crus, souvent poétiques, et font appel aux contes de fées ou à la vraie vie. Émily interprète aussi des superbes balades blues, indifféremment en français ou en anglais (son père est français et sa mère est britannique). Et sa voix est un instrument à elle seule. Elle n'hésite pas non plus à discuter après chaque chanson. Avec beaucoup d'humour, elle interpelle la salle ou se moque de ses musiciens, et du coup le contact avec le public, pourtant assis, s'établit rapidement. Par exemple, elle nous parle de sa supposée coqueluche, ou elle s’amuse à donner un surnom à certains instruments ou objet : elle surnomme Georges un sac en plastique avec lequel elle produit des sons. Pianiste de formation, elle joue la plupart du temps sur un piano droit dont le cadre a été enlevé, laissant voir les entrailles de l'instrument. Elle interprète deux chansons en duo, une belle romance avec Piers Faccini et un blues magnifique avec le burkinabé Victor Démé, qui fait passer un frisson sur le public. Après cette chanson Émily Loizeau semble d'ailleurs très émue. Pour le final sur scène, Mansfield Tya rejoint le quintet. Mais après que la salle soit rallumée, et pour répondre à la standing ovation qui lui est faite, Émily revient, s'assoit au bord de la scène, entourée de ses musiciens, et finit avec plusieurs chansons en acoustique. En particulier une chanson d'amour morbide très drôle, "La concession" et une reprise superbe de "Sweet Dreams" d'Eurythmics. J’aime croire sur l’instant que ce final est improvisé pour sa première à Bourges, mais il n’en est rien, il fait partir intégrante du spectacle. Elle en aurait eu l’idée lors de son concert acoustique forcé (pour cause de panne de sono) à l'Escapade de 2007. Après presque deux heures de spectacle devant une salle conquise, la belle s'éclipse définitivement. Ce concert entre directement dans la liste de mes meilleurs concerts au Printemps de Bourges. |
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21/04/2009 Showcases au MaMA (2) |
Seconde soirée aux showcases, entièrement au 22 avec juste une incursion à l'Auditorium. Il y avait encore moins de public, beaucoup de professionnels étant sans doute au concert de Ben Harper. Et 2 groupes ont fait défection mais ont été remplacés à la dernière minute.
- Ben'Bop : voilà un groupe de world music par excellence ; composé de quatre musiciens et de 2 chanteurs sénégalais (issus de No Bluff Sound), il délivre une musique bourrée d'énergie, passant allégrement du rock au ragga en passant par le hip-hop, voire le punk ; les 2 voix se répondent ou se mêlent parfaitement, en Français, en Anglais ou parfois en Wolof, abordant des thèmes autant légers que graves
- The Sugar Plum Fairy : déjà vu lors d'un showcase offert par le Crédit Mutuel ; j'ai retrouvé avec plaisir leur pop électro, leur musique lente, riche, presque envoûtante ; la voix du chanteur souligne souvent le côté mélancolique des morceaux et le bassiste a une vraie présence sur scène
- The Experimental Tropic Blues Band : je ne suis pas trop client de cette musique, du punk-rock explosif, mais j'ai été scotché par le côté "bombe atomique" de leur show ; la musique n'est pas d'une grande richesse mais est jouée à fond, avec conviction, par ces 3 Belges déjantés, deux guitaristes et un batteur ; l'un des chanteurs a d'ailleurs fini dans la fosse, jouant avec les spectateurs tout en hurlant dans son micro
- MaJiKer (à l'Auditorium) : avec cet artiste qui a beaucoup travaillé avec Camille (notamment sur son album "Le fil") nous avons embarqué pour une bulle musicale très spéciale, voire magique ; seul en scène, devant un petit ordinateur et un piano à queue, il crée des petits univers sonores en y mélant des bruits anatomiques, en frappant sa gorge ou son torse ; ses chansons sont finement travaillées, délicates et donnent envie d'en écouter encore plus à chaque fois ; il est accompagné par une artiste qui danse, mime et anime un petit pantin au rythme de la musique
- Zong : seconde bonne surprise de la soirée ; j'ai choisi ce groupe parce qu'ils sont réunionnais mais j'ai été emballé par leur musique électro-pop très riche, naviguant du rock au drum'n'bass, voire au maloya (musique traditionnelle réunionnaise), le tout emporté par la charismatique chanteuse
- Nelson (à la place de Sunshine) : pas trop emballé par leur musique, moins riche et innovante que les autres acteurs de cette soirée ; ce qui n'enlève rien aux 4 musiciens polyvalents et interchangeables aux instruments, y compris le batteur
- Slimmy (à ne pas confondre avec Sliimy) : 2 guitaristes et 1 batteur (avec une petite batterie électronique), habillés de façon provocante, style "emo", délivrent un rock pur et puissant, dépouillé de tout artifice, mais néanmoins riche et varié ; bon jeu de scène, musiciens assurés, un bon moment rock
- Longital (à la place de Zzz) : arrivé de Bratislava au pied levé, ce duo dépouillé sur scène n'a rien de minimaliste dans sa musique ; ce guitariste (qui utilise souvent un archet) et cette bassiste chanteuse, aidés d'un MacBook et d'un ordinateur du futur (Xi Di Nim), délivrent une musique électro-pop étonnamment riche et créative, voire poétique, qu'on écoute en se laissant emporter par chaque morceau et en regrettant qu'il finisse déjà ; la voix grave de Shina Lo, la chanteuse, est littéralement envoûtante ; leur dernière chanson clôt de façon parfaite le premier MaMA à Bourges
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20/04/2009 Showcases au MaMA (1) |
Pendant le MaMA, outre des débats, des tables rondes et des conférences, sont organisés des showcases de trente minutes lundi soir et mardi soir. En tant que Correspondant du Printemps de Bourges, j'ai eu la possibilité d'assister à ces showcases, normalement interdits au public.
Donc pour moi le Printemps musical a commencé une journée plus tôt que d'habitude. Les showcases ayant lieu à quatre endroits, presque simultanément (le 22 Est, le 22 Ouest, l'Auditorium et le Magic Mirrors) il a fallu faire des choix. J'ai donc écouté tous les extraits disponibles sur le site MySpace de chaque artiste et j'ai sélectionné sept groupes qui semblaient correspondre à mes goûts musicaux pour le lundi, et huit pour le mardi.
Lundi j'ai écouté, de 18h30 à minuit :
- Belle Roscoe (au Magic Mirrors) : formé d'un trio australien (deux superbes jumelles et leur frère) qui joue une pop mélodique très agréable, soutenue par deux belles voix, les rythmes sont entraînants et ils occupent bien la scène (mais quand on a le corps de Julia et Sarah, ça aide...) ; leurs compositions m'ont parfois fait penser à Fleetwood Mac
- Montgomery (au 22) : sept musiciens solides qui jouent du pop-rock efficace sur une base électro, avec des voix trafiquées et de l'énergie à revendre qui donne envie de bouger
- Emma Daumas (à l'Auditorium) : j'avais envie de voir comment avait évolué ce pur produit de la Star Academy ; bien qu'un peu perdue sur la grande scène de l'Auditorium et devant un public très clairsemé, elle a assuré son show très honnêtement ; les paroles de ses chansons n'ont pas une grande profondeur, mais les musiques s'écoutent bien, ses musiciens assurent, les arrangements sont agréables ; je pense forcément à Marie Cherrier quand je la vois pieds nus sur scène et prendre un tabouret pour les chansons douces, mais la comparaison s'arrête là
- Syrano (au 22) : la meilleure surprise de la soirée ; je n'avais pas été emballé par ce que j'avais entendu sur son MySpace, mais j'ai beaucoup aimé sa prestation sur scène ; artiste complet, il a une présence énorme, ses textes ont du sens, ses musiques sont très bonnes et son duo avec son acolyte chanteur fonctionne parfaitement
- Kim Novak (au Magic Mirrors) : la déception de la soirée ; leur musique n'est pas mauvaise en soi, mais elle m'a paru très classique, leur trio guitare/basse/batterie a été vu cent fois
- SayCet (à l'Auditorium) : c'est le groupe que j'ai préféré ; deux femmes et un homme, cachés dans la pénombre, chacun devant un ordinateur portable, qui avec une guitare, qui avec un clavier, ont tissé pendant trente minutes des nappes extraordinaires de sons et de bruits électroniques harmonieux et relevés par la belle voix d'une des musiciennes ; le tout est habillé par des projections visuelles sur des supports blancs (boule, moustiquaires et écran)
- Molécule (au 22) : abandonné par Christine, terrassée par la musique planante de SayCet, je finis la soirée avec trente minutes d'énergie pure, face à un maître des boîtiers électroniques, un batteur survolté et un chanteur habité ; trente minutes de reggae et dub à fond, rien de tel avant d'aller se coucher
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10/04/2009 Annulation de THE MIGHTY UNDERDOGS |
Samedi 25 avril au 22 Ouest (spectacle n° 16) THE MIGHTY UNDERDOGS sont remplacés par GENERAL ELEKTRIKS. La raison est l'annulation de leur tournée européenne.
Le tarif et l'horaire du concert sont inchangés et les billets déjà édités restent valables. Et les billets sont éventuellement remboursables. |
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08/04/2009 Concert Vibration |
Le concert gratuit offert par Vibration sur la scène Région Centre le dimanche 26 avril aura lieu de de 15h00 à 17h00. Il proposera ces artistes : Pep's, Justin Nozuka, Grace, Milow, Grégoire, Olivier Miller, Emmanuel Moire, La Chanson Du Dimanche, NH3 et Antoine Clamaran.
Plus d'info ici. |
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26/03/2009 France Inter au Printemps |
En plus du Fou du Roi, d'autres émissions de France Inter auront lieu à Bourges.
Vendredi 24 avril : Système Disque de Valli, à 22h00 (émission
enregistrée le jeudi 23 à 18h00)
Samedi 25 avril : Alternatives de Laurence Pierre, en direct à 22h00
Samedi 25 avril : Boulibaï Vibrations de Malik Boulibaï, en direct à
minuit
Dimanche 26 avril : Électron Libre de Didier Varrod, à minuit
(émission enregistrée le samedi 25 à 1h00)
Enfin France Inter prépare une surprise pour le Printemps de Bourges 2009... |
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20/03/2009 Nouveau spectacle |
Un nouveau spectacle est en vente pour l'Auditorium. Il porte le numéro 42, aura lieu de 18h00 à 21h00, au prix public de 14,00 Euros.
Les artistes seront : DEAR READER, JUANA MOLINA et GET WELL SOON.
En fait, suite au décès d'Alain Bashung le concert est déplacé à l'Auditorium, plus petit, et DEAR READER remplacera (du moins en nombre...) Alain Bashung. |
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14/03/2009 Salon professionnel MaMA |
Je l'ai mentionné plusieurs fois, Daniel Colling a mis sur pied un salon professionnel inédit en France, le MaMA. Il se tiendra du lundi 20 avril à 13h00 au mercredi 22 avril à 13h00.
Il sera bien sûr réservé aux professionnels et interdit au public.
Pendant ce forum se dérouleront des colloques, débats et tables rondes (les différences entre chaque rencontre sont subtiles...) avec des thèmes tous liés aux musiques actuelles, à leur évolution et aux problèmes qu'elles rencontrent.
Les premiers thèmes annoncés sont :
- La musique, produit marchand ou objet culturel ?
- Musique vivante, musique enregistrée : une même crise ?
- Aujourd'hui, quelles politiques territoriales pour les musiques actuelles ?
- L'Europe des musiques existe-t-elle ?
- Y a-t-il trop d'artistes ?
- Allons-nous tous changer de métier ?
Ca promet de belles empoignades, surtout si des tenants des bords opposés sont présents
A partir de 18h00 auront lieu des showcases destinés toujours aux professionnels, avec une quarantaine d'artistes, dont :
- Ben'Bop
- Curry and Coco
- Depth Affect
- Diving with Andy
- Emma Daumas
- Exsonvaldes
- Fancy
- Gachette of the Mastiff
- Kim Novak
- La Canaille
- Longital
- Mintzkov
- Montgomery
- Narrow Terence
- Polar
- Room Eleven
- Saycet
- Simeo
- Slimmy
- Sunshine
- Syrano
- The Delano Orchestra
- The Sugar Plum Fairy
- Vendeurs d'Enclumes
- Yules
- Zong
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13/03/2009 Bus + concert |
Le voyagiste OnTours propose des forfaits bus + spectacle. Ce sont des packages en autocar au départ de Paris, Lyon, Saint-Étienne & Clermont-Ferrand.
Mardi 21 avril : autocar au départ de Paris (14h00) + concert au Phénix : 73,00 €
Samedi 25 avril : autocar au départ de Paris (12h30), Lyon (10h30), Saint-Étienne (11h45) & Clermont-Ferrand (14h00) + concert au Phénix & Palais d'Auron : de 66,00 € à 78,00 € (selon la ville de départ) |
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10/03/2009 Réunion avec les programmateurs |
Je reviens juste de la réunion avec les programmateurs du Printemps. Ils devaient être là tous les quatre, pour une fois, mais un empêchement de dernière minute a retenu Thierry Langlois et Sonia Bester. Donc seuls Christophe "Doudou" Davy et Jean-Michel Dupas étaient présents, aux côtés bien sûr de Daniel Colling et de Lily Fisher, coordinatrice de production, de Tina Poulizac, responsable du PdB à Bourges et des relations publiques, et de François Clavel, directeur adjoint.
La réunion s'est terminée comme d'habitude par un excellent buffet arrosé à volonté. Autre attention de la part de Tina : elle nous avait installés par petits groupes à des tables de bar, ce qui donnait un aspect plus détendu et convivial que les habituelles rangées de chaises. Et pour l'anecdote, Daniel, féru de photographie, a pris mon appareil pour faire quelques photos de l'assemblée !
Mardi 21 avril
n° 1 : confirmation que Ben Harper ne fait qu'un seule date en France ; il vient avec un groupe entièrement nouveau ; son album sortira à peine 15 jours après son spectacle
Mercredi 22 avril
n° 7 : soirée hip-hop, dans des genres assez différents ; Medine est un rappeur du Havre, style hardcore ; le collectif Zone Libre, à l'origine du projet Angle Mort, est composé de Serge Teyssot-Gay (ex guitariste de Noir Désir), Marc Sens (guitariste de Yann Tiersen) et du batteur Cyril Bilbeaud (de Sloy) ; ils seront associés à 2 rappeurs, Casey (fille) et Hamé (mec)
n° 18 : soirée blues ; Sammy Decoster, parisien, chante un blues typiquement US ; Victor Démé, originaire du Burkina Faso, a une superbe voix qui oscille entre la bossa-nova d'Amérique du Sud et folk d'Amérique du Nord ; Mathieu Boogaerts sera accompagné de musiciens... sur patins à roulettes, dans un show très fun
n° 2 : Kokusyoku Sumire est un duo féminin japonais qui propose de la chanson folk façon Catherine Ringer, dans un style très cabaret ; Zaza Fournier est seule sur scène, et accompagne ses chansons à l'accordéon, entre Anaïs et Jeanne Cherhal
n° 22 : Mansfield Tya est un duo féminin originaire de Nantes, qui oscille entre post-folk et rock mélancolique, en anglais et en français ; Émily Loizeau sera accompagnée de 3 invités
n° 10-11 : soirée rock au sens large ; Detroit 7 est un des meilleurs représentants du rock garage nippon ; Mono propose un post-rock instrumental, dans la veine de Mogwai
Jeudi 23 avril
n° 26 : Bakirinosu est un duo de japonaises qui chante a cappella, et rappelle les voix bulgares ; dépaysement assuré ; Dominique A ne fera que 2 dates en solo, dont à Bourges
n° 19 : soirée découverte folk, avec uniquement des filles ; Essie Jain s'accompagne au piano ; Frida Hyvönen, suédoise, joue du piano, accompagnée de 2 musiciens ; Larkin Grimm joue du folk américain, mais rehaussé de bruitages, bruits de la nature ; elle fait penser à Kate Bush ou CocoRosie ; Sophie Hunger, suisse, est un peu une Dylan féminine
n° 8 : soirée en forme de match Japon/France ; 3 groupes de chaque pays, alternés ; Gadget et Royal Cabaret feront leur première date en France ; Ultra Vomit est parfois surnommé le "Marcel et son orchestre du rock metal" ; Envy est une référence au Japon dans le metal chanté en japonais
n° 3 : Arthur H proposera un nouveau spectacle, plus rock et vivant, parfaitement adapté aux grandes salles (esquissé aux Victoires de la Musique)
n° 29 : le disque Private Domain sortira peu de temps avant le concert, permettant de se faire une idée de ce spectacle unique à tous points de vue ; la chef de choeur Iko aura pour invités Marc Collin, Murcof, Para One et Rosemarie (de Moriarty) ; ils interpréteront Bach, Schubert, Monteverdi et Beethoven dans un registre moderne et electro
n° 23 : Coming Soon est un groupe de 7 jeunes de moins de 25 ans qui joue du folk style US ; Émily Loizeau sera accompagnée de Dominique A, Herman Dune et Essie Jain
Vendredi 24 avril
n° 27 : label No Format très pointu, soirée passionnante ; Misja Fitzgerald Michel est un bon guitariste de jazz français qui revisite Nick Drake ; Kyrie Kristmanson et Mélissa Laveaux sont 2 folkeuses canadiennes ; Kyrie rappelle un peu Joni Mitchell ; Mélissa chante en français, anglais et créole, et sa musique oscille entre le folk et le trip-hop ; Kouyaté & Neerman est un duo de world, au vibraphone et balafon ; le responsable de No Format est venu visiter la salle du Duc Jean, pour dimensionner la soirée au mieux pour la salle
n° 20 : Charlie Winston est une révélation découverte par Peter Gabriel, qui propose un folk riche, mâtiné de reggae, pop et funk ; Sliimy est un jeune fou qui propose sa soul joyeuse, un peu de Donovan, un peu de Björk ; Hugh Coltman a joué auparavant dans le groupe The Hoax
n° 4 : soirée reggae très variée, moins "roots" que l'année dernière ; Inna De Yard All Stars est un collectif emmené par le premier guitariste de Bob Marley, Earl Smith, qui joue un pur folk jamaïcain, accompagné par des chanteurs mythiques dans l'histoire du reggae
n° 9 : Alain Bashung devait terminer sa tournée en mars, mais il a décidé de repartir en tournée jusqu'en juillet, avec un spectacle nouvellement scénographié et rôdé entre mars et avril, avant Bourges ; Get Well Soon est formé de 7 Allemands, excellent groupe sur scène, dont la musique fait penser à Radiohead ou Arcade Fire ; Juana Molina est une Argentine qui construit sur scène un vrai climat sonore, soutenu par des boucles de sampler, un peu entre Anaïs et Björk
n° 24 : Émily Loizeau sera accompagnée de Rosemarie (de Moriarty) et Andrew Bird
n° 14-15 : pure soirée electro-rock ; Telepathe est un bon duo féminin d'electro-pop ; Slice & Soda est le nom de scène du duo San Serac & Para One ; 80Kidz est un trio japonais très influencé par la scène electro française, façon Justice ou Yelle ; The Noisettes est un trio pop-rock avec une chanteuse à la voix hallucinante et très prenante, entre PJ Harvey et Nina Hagen ; Shinichi Osawa est un DJ japonais, excellent performer live ; Battant joue de l'electro new wave sans fioritures, à la Cure
Samedi 25 avril
n° 28 : La Grande Sophie offrira un concert taillé spécialement pour le Printemps, avec percussions, violoncelle et nouveaux arrangements ; Coeur de Pirate est seule sur scène, au piano, et offre des chansons intimes et sincères ; Luciole pratique un slam élaboré, chanté, murmuré, parlé, très novateur
n° 21 : Scary Mansion joue un folk élégant, accompagnée à la guitare, façon Mazzy Star ; Susanna Wallumrød vient de Norvège avec des reprises et des compositions de grands artistes (Dolly Parton, Leonard Cohen) ; Bonnie Prince Billy (dernier nom de scène de Will Oldham) est un chanteur atypique américain de post-country, dont la voix superbe est à découvrir d'urgence, rare en France
n° 5 : soirée "plus" dans la lignée de celle de 2008 ; plus longue, plus d'artistes, plus de place ; tous les artistes joueront en live, sauf 2 qui proposeront des DJ sets (dont les Dex Pistols) ; le fameux cube de 6m de haut d'Étienne de Crécy sera installé à l'extérieur entre les deux salles ; la palette de sons sera très large, entre Izia (fille de Jacques Higelin, découverte en 2006) et l'extravagance flashy d'Ebony Bones ; la répartition des artistes entre les 2 salles sera connue un peu plus tard
n° 25 : soirée electro-folk de la nouvelle scène française ; Yodelice est Maxim Nucci, qui joue sur sa guitare des musiques entre pop et folk US
n° 16-17 : le hip-hop au 22 Ouest, la soul au 22 Est ; Orelsan, malgré sa jeunesse, est parfois surnommé le "Eminem français" ; DJ Kentaro est un as des platines au Japon, plusieurs fois récompensé ; The Mighty Underdogs est issu de 3 immenses groupes de hip-hop américains ; Alice Russell oscille entre groove et son Motown, une des plus belles voix soul actuelles
Dimanche 26 avril
n° 6 : Miss Platnum est une plantureuse chanteuse roumaine, installée en Allemagne, accompagnée de 3 non moins plantureuses acolytes, qui mixe sans complexe musique balkanique et son de dancefloor
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02/03/2009 Radios en direct au Printemps 2009 |
France Inter, Le Mouv' et France 4.
Vendredi 24 avril : émission Le fou du roi sur France Inter, en direct de l'Auditorium du Conservatoire, de 11h00 à 12h30
Vendredi 24 avril : Le Mouv' en direct de 17h00 à 20h00
Samedi 25 avril : Le Mouv' en direct de 14h00 à 16h00; puis de 19h00 à 22h00 avec Christophe Crenet et Émilie (Planète Interdite)
Samedi 25 avril : En direct de... sur France 4 à 20h35 |
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24/02/2009 Programme complet |
Le programme complet est paru ce soir. C'est ici que ça se passe.
A l'heure dite les portes du Palais d'Auron s'ouvrent. A l'entrée des jeunes filles et jeunes gens, habillés façon lolita gothique (courant issu du Japon), offrent des badges décorés au logo du Printemps 2009. La salle est agencée comme l'an dernier : les personnalités sont installées à des petites tables de bar, le public est dans les gradins et une table en verre flanquée de deux tabourets de bar attend Daniel Colling et son invité, sous l'affiche, à gauche de la scène. A droite se trouvent deux grands canapés rouges, pour les programmateurs sans doute.
Cette année c'est François Rollin qui est le maître de cérémonie. Les plus anciens ne l'ont sûrement pas oublié dans l'émission Palace et les plus jeunes le connaissent en roi Loth d'Orcanie dans la série Kaamelott. Ce soir il déballe le grand jeu : confusion entre Colmar et Bourges, bafouillements et récitation de tous les sponsors et partenaires, qui restera un moment d'anthologie, en totale impro.
Rapidement Daniel Colling le rejoint et présente l'édition 2009 du festival. Nous retrouvons tout ce qui a été annoncé lors de la première réunion avec les Correspondants. En particulier le concert à la cathédrale est confirmé, ainsi que le fil rouge japonais, avec onze groupes de courants musicaux très divers. Sont cités les gobelets consignés (dans le cadre du Printemps durable), les autocars mis à disposition par le Conseil général et l'abandon de la Maison de la Culture, pour cause de travaux de réfection. La grande soirée electro du samedi portera le nom de Rock’n'Beat Party et sera encore plus longue que celle de l'an dernier. Et bien sûr Daniel Colling présente le MaMA, le salon professionnel dont il est l'instigateur.
Après que François Rollin ait récité la litanie des sponsors (qui m'ont semblés encore plus nombreux que l'an dernier), le clip de présentation des artistes est projeté, pendant vingt minutes environ.
Puis les programmateurs montent sur scène pour quelques précisions sur les courants musicaux de cette année.
Et enfin le buffet est ouvert, avec toujours aussi peu de petits fours, mais toujours beaucoup de pommes.
Christine n'étant pas là, je ne reste pas longtemps et rentre rapidement à la maison mettre à jour mon site, après avoir raccompagnée mon amie Sandrine. |
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20/02/2009 Liste officielle des Découvertes 2009 |
La liste des Découvertes officiellement sélectionnées pour 2009 est connue.
Rock, Pop, Fusion, Métal
Cercueil (Nord Pas de Calais), The Bewitched Hands on the top of Our Heads (Champagne-Ardenne), Minipli (Lorraine-Luxembourg), Pilot (Ile de France), Généric (Franche Comté), Minuscule Hey (Aquitaine), Grand Bureau (Midi Pyrénées), Boogers (Centre), Mustang (Auvergne), 7 weeks (Limousin), Hello Bye Bye (Poitou Charentes), The National Parcs (Québec).
Hip Hop, Reggae, Ragga, Funk
Tha Trickaz (Ile de France), Enigmatik (Ile de France), Scratch Bandits Crew (Rhône Alpes), O2Zen (Aquitaine), Vidableu (Haute Normandie), Veence Hanao (Belgique).
Electro
The FK Club (PACA), Jonah (Languedoc Roussillon), Tambour Battant (Ile de France), Pulpalicious (Bourgogne), Lyre le Temps (Alsace), Beat Torrent (Pays de la Loire), Solange la Frange (Suisse)
Chanson, World
Kabbalah (PACA), Karimouche (Rhône Alpes), Koumekiam (Rhône Alpes), Mathias Sten (Centre), Ka Jazz (Bretagne), (à venir) (Réunion) |
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14/01/2009 Premiers spectacles |
CEt voilà, à la date dite nous connaissons les premiers artistes pour 2009. Il s'agit des concerts au Phénix et au Palais d'Auron. Un certain nombre de points de suspension laissent à penser que d'autres artistes viendront s'ajouter prochainement.
Mardi 21 avril / Le Phénix / spectacle N°1 / 19h00 / 35,00 €
BEN HARPER & RELENTLESS 7 (date unique en France)
Mercredi 22 avril / Le Palais d'Auron / spectacle N°7 / 17h00 / 24,00 €
ROHFF – KERY JAMES – MEDINE
Mercredi 22 avril / Le Phénix / spectacle N°2 / 19h00 / 32,00 €
BENABAR - ZAZA FOURNIER
Jeudi 23 avril / Le Palais d'Auron / spectacle N°8 / 18h00 / 25,00€
GOJIRA – DAGOBA – ROYAL CABARET - ULTRA VOMIT
Jeudi 23 avril / Le Phénix / spectacle N°3 / 19h00 / 30,00 €
AMADOU & MARIAM – AYO – ANAIS – ARTHUR H
Vendredi 24 avril / Le Phénix / spectacle N°4 / 18h30 / 29,00€
PATRICE - TOOTS & THE MAYTALS - KEZIAH JONES – INNA DI YARD ALL STARS
Samedi 25 avril / spectacle N°5 / 28,00 €
Le Phénix et le Palais d'Auron réunis pour la première fois : 2 salles, 2 scènes, 1 seul billet !
De 20h à 5h, venez découvrir une dizaine de groupes, lives ou DJs avec entre autres : BIRDY NAM NAM – MISS KITTIN & THE HACKER LIVE – DJ KENTARO – THE TING TINGS – LAURENT GARNIER, etc.
Dimanche 26 avril / Le Phénix / spectacle N°6 / 15h00 / 32,00 €
TRYO
La vente des billets pour ces concerts débutera après-demain, le 16 janvier. |
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29/12/2008 Quelques pronostics |
Voici quelques artistes qui viendront quasiment sûrement au prochain Printemps, puisque c'est inscrit sur leur site officiel.
Benabar
Dagoba
Abdou Day |
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04/12/2008 Première réunion pour le PdB 2009 |
Hier s'est tenue la traditionnelle première réunion d'information sur le prochain Printemps de Bourges (du 21 au 26 avril 2009). Comme d'habitude rien n'a filtré concernant la programmation, c'est bien trop tôt. Mais nous avons eu un bon lot d'informations quand même.
Tout d'abord quelques dates importantes :
- mercredi 14 janvier 2009 : mise en vente des spectacles du Phénix et du palais d'Auron
- mardi 24 février 2009 : annonce officielle du programme complet, au Palais d'Auron (pendant les vacances scolaires de Bourges)
- mercredi 25 février 2009 : ouverture totale de la billetterie
Les billets seront toujours en vente auprès de la FNAC, sur le réseau Billetel et sur le site officiel du Printemps.
Cette année les organisateurs vont expérimenter une sorte de "pack fidélité" de billets. C'est un peu compliqué, je vais essayer d'être clair.
Il y aura un quota de places qui ne donneront pas lieu au paiement des frais de location, aux conditions suivantes :
- achetées uniquement sur le site du Printemps de Bourges,
- achetées en une seule fois et pour une même personne,
- dans la limite du quota.
La réduction obtenue en passant par les Correspondants restera de toute façon plus avantageuse.
Le Printemps Durable continuera, avec notamment les lignes de Bus 18, fort appréciées l'an dernier. D'autres initiatives seront mises en place dans ce cadre, par exemple des gobelets consignés : les boissons achetées sur les stands du Printemps seront taxées de 1 Euro, mais cet Euro sera rendu en échange du gobelet usagé.
Une nouveauté sera un "fil rouge" artistique, mettant à l'honneur en 2009 le Japon. Deux conséquences :
- une dizaine d'artistes nippons se produiront pendant tout le festival,
- l'affiche intègrera un clin d'oeil au Japon, sans doute d'inspiration manga.
Les lieux de spectacle seront identiques à ceux de 2008, à l'exception de la Soute, plus accessible. Il y aura des concerts en soirée à la Hune mais les Découvertes seront déplacées au 22, dans les deux salles contigües, l'après-midi.
Il y aura sans doute un spectacle à la cathédrale, dès que les négociations avec les responsables religieux seront terminées.
Il y aura de nouveau un artiste en résidence au théâtre Jacques Coeur, comme l'était Camille en 2008.
Il devrait y avoir des concerts acoustiques soit à la salle du Duc Jean, soit au palais Jacques Coeur.
Le vendredi sera proposé un concert électro gratuit, en extérieur, sur une structure avant-gardiste. Le lieu n'est pas encore arrêté pour le moment.
Et le samedi la grande soirée rock-électro devrait se poursuivre jusqu'au petit matin.
Le dimanche nous retrouverons le grand spectacle de l'après-midi, avec plusieurs artistes, toujours payant, mais peu cher.
Daniel Colling était tout excité en nous annonçant la création d'un salon professionnel nommé mystérieusement MaMA. En souriant, il a refusé de nous dévoiler la signification de cet acronyme pour le moment (peut-être Marché des Musiques Actuelles ?)
Ce salon se tiendra les lundi 20 et mardi 21, juste avant le début du Printemps.
C'est parait-il une grande première en France. Destiné à rassembler tous les organismes regroupant les professionnels de la musique (syndicats, producteurs, maisons de disques, etc.) de plusieurs pays, il proposera des colloques, des tables rondes et des débats, réservés aux professionnels. Et à partir de 18h00 des showcases de trente minutes seront proposés à ces mêmes professionnels. Daniel Colling veut faire de ce salon un espace de réflexion de fond sur les problèmes et les évolutions des musiques actuelles. Certains sujets de débat déjà envisagés risquent d'être assez "chauds", comme "Y a-t-il trop d'artistes ?" ou "La scène et le disque : même crise ?"
Les différentes interventions seront réparties dans les salles du Conservatoire de Musique, les salons des grands hôtels et dans les auditoriums du Museum et du Conservatoire.
Le principal partenaire public du MaMA sera la région Centre.
Du coup le mardi il ne devrait y avoir qu'un seul grand concert, au Phénix ou au palais d'Auron.
Voila, c'est tout, mais c'est déjà pas mal. |
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