© 26/05/2000 |
Réunion des Correspondants du 23/05/2000C'est la réunion de bilan avec une partie des Correspondants du Printemps de Bourges. C'est l'une des 24 réunions de bilan auxquelles Daniel Colling (le directeur du PdB) participe : les équipes techniques, la sécurité, les patrons des bars du Printemps dans la Ville, les politiques, les Correspondants, les collaborateurs du Printemps, etc. De toutes ces réunions se dégagent des orientations et des leçons pour le Printemps suivant. En fait il n'y a pas grand-chose à rapporter car cette réunion est traditionnellement un moment informel et animé où les Correspondants donnent leur sentiment et leur avis, positif ou négatif, sur leur perception du Printemps. Daniel Colling et les membres de son équipe sont surtout présents pour écouter et prendre des notes, dont il est toujours tenu compte dans l'avenir, dans la mesure du possible. Voici donc quelques infos en vrac. Les Correspondants auront vendu cette année 41% des billets, ce qui représente un peu plus de 20200 billets. L'enquête réalisée auprès du public est toujours en cours de dépouillement. Elle compte 1300 questionnaires. Elle a été menée d'une part auprès des spectateurs, dans les files d'attente, d'autre part auprès des personnes trouvées à écouter de la musique dans les bars, avec une nuance : des personnes choisies avant minuit (donc censées représenter le public préférant la musique dans les bars à la musique des concerts "officiels") et d'autres choisies après minuit (censées représenter les spectateurs de concerts du printemps ayant envie de continuer la soirée ou la nuit dans les bars). Ce sont des élèves de l'IUT de Bourges qui ont réalisé l'enquête, dans le cadre d'un projet d'école structuré. Daniel Colling a de nouveau souligné l'extraordinaire couverture médiatique dont a bénéficié le Printemps cette année. Le Monde, Libération, Le Figaro et l'Humanité ont chacun parlé chaque jour du Printemps (et en bien !) ce qui, simultanément, n'était jamais arrivé. La venue de Jospin le premier jour a renforcé l'impact : quelques articles en plus et des citations supplémentaires sur les chaînes de télévision. Mais sa présence a été un signe fort de l'intérêt médiatique porté au printemps de Bourges. Chez les Correspondants présents, une critique est toutefois revenue plusieurs fois : le manque de scènes ouvertes en extérieur. La réponse de Daniel Colling fut simple : la suppression de la seconde scène ouverte a permis de financer l'accueil public, nouveauté de cette année, qui a connu un beau succès (même si la signalétique pour y accéder devrait être améliorée). L'accueil des motards voit venir chaque année plus de motards lointains que d'autochtones. Il y a même des vrais passionnés : un motard suisse a fait l'aller-retour depuis son pays pour assister à la soirée reggae ! Epilogue«L'équipe du Printemps de Bourges 2000, premier festival post-fin du monde, remercie tous les déjantés, les ravagés, les dingos et les fêlés, tous les accrocs, les férus, les fanas, les mordus, de rock, de funk, de ragga, de techno, de rap, de salsa, de pop, de house, de bossa nova, de chanson, de métal ou de tout ça, qui ont vécu avec nous cette aventure et en garderont, comme nous, beaucoup de sons, d'images et d'émotions. Rendez-vous au mois d'avril 2001 pour le prochain épisode du Printemps de Bourges.» JournalMercredi 19 avril Quelle inquiétude au réveil le matin : le temps est gris et pluvieux ! Heureusement, un grand soleil dans un ciel parsemé de petits nuages blancs fait son apparition dans la matinée, et restera toute la journée. Lorsque Christine rentre du travail à midi (je suis en congé pendant tout le Printemps, comme chaque année), nous décidons d'aller au cinéma en attendant l'ouverture des Espaces Pro et Public, à 17h30. Nous partons de bonne heure pour mettre nos voitures à l'abri sur le parking derrière chez nous et prendre quelques photos sous le soleil. Mais le sort en décidera autrement : à peine la séance commencée, le projecteur tombe irrémédiablement en panne. Nous commençons donc notre balade dans le Printemps naissant. Le soleil aidant, la foule est déjà importante, et toutes les baraques des vendeurs itinérants sont en place. Nous passons dire bonjour au webmaster du site de la ville de Bourges. J'appelle également Lol, de Musique-Pro, pour savoir si l'équipe Phil, Lol, Anne et François sera toujours au "grenier" de la Maison de la Culture pour réaliser leur journal en direct. Quand nous avons pris possession de nos cartes, nous remontons rapidement vers la Maison de la Culture où les 3 ministres Lionel Jospin, Catherine Tasca et Michel Sapin sont attendus pour 18h00. Leur arrivée est "comme au cinéma" : un cortège de voitures grises arrive en trombe, les gardes du corps jaillissent des voitures avant qu'elles soient arrêtées, avec tous les attributs qu'on s'attend à leur voir porter, oreillette transparente, mallette dépliable en Kevlar, pistolet dissimulé sous la veste et lunettes noires pour certains. Peut-être est-ce le GIGN, qui est en ville depuis le matin, avons-nous appris à la Mairie. Quelques applaudissements fusent, aucun sifflet, plutôt bon signe pour Jospin. Je me mêle à la horde de photographes, hommes politiques, représentants du Printemps et autres personnes admises à entrer dans la Maison de la Culture (qui reste normalement accessible aux porteurs de billets pour les premières Découvertes). Jospin est incontestablement la vedette, les deux autres (que je met un moment à identifier, ne connaissant pas leur tête) restent dans son sillage. Daniel Colling leur sert de guide. Après un bref arrêt dans la hall, il les emmène jeter un coup d'oeil à Mon cher monsieur en concert à la Hune, visiter le local de Réseau-Printemps et assister à quelques minutes de Skull sur scène à la Soute. Ensuite, toute la troupe se dirige vers la mairie pour un cocktail de bienvenue, cette fois réservé aux porteurs d'invitation que nous n'avons pas. Nous abandonnons donc la "chasse au Jospin" pour aller découvrir l'Espace Public. C'est une véritable réussite ! Les décors sont très inventifs : l'entrée est surmontée d'un entrelacs de bambous, des colonnes de tissu tombent du plafond, éclairées intérieurement et surmontées de plantes vertes, des tentures masquent les tubulures de la structure, de longues écharpes de tissu accrochées au centre surmontent l'accueil et le bar circulaire. Une scène est installée au fond, face à l'entrée. De chaque côté sont disposées de grandes estrades avec des chaises longues, décorées d'immenses marguerites : rien de mieux pour écouter les mini-concerts qui auront lieu 3 fois par jour sur la scène ! Tout autour se trouvent les stands publicitaires, les différents comptoirs des services (billeterie, consigne, CEMEA, vente d'objets publicitaires, etc.) et les bornes musicales et Internet. Enfin, sur la gauche un mur blanc reçoit la première uvre des graffiteurs offciels, Feustay et Mel, de Full Colorz. Ce lieu, dont rêvait Daniel Colling depuis longtemps, devrait vraiment plaire au public. Après un bref passage par la maison, nous arrivons à l'Igloo juste au changement de scène entre Dionysos et Louise Attaque. Après une longue attente, Jospin et la troupe qui l'accompagne arrivent pour assister au concert, qui commence peu après. Peronnellement je n'ai pas plus aimé Louise Attaque en concert que sur disque, voire moins. Il leur manque visiblement une grosse expérience de la scène et du respect du public. Le chanteur n'a même pas présenté les membres du groupe ! Et le concert se finit brutalement par la lumière salle et la musique d'ambiance qui reviennent, sans un mot du groupe. Par contre, l'ambiance était chaude dans la salle. Jospin a quitté le spectacle discrètement au milieu. Après le concert, nous retrouvons des amis devant la Médiathèque et nous alloons tous ensemble au pub O'Brian's, où nous passons une excellente fin de soirée : bière, musique bretonne et même des an-dro improvisés avec d'autres clients du pub ! Retour à la maison et dodo à 3h30. Jeudi 20 avril Christine a rendez-vous à midi et demie à la billeterie pour vendre ses dernières places en tant que Correspondante. Nous commençons notre journée musicale par Wig A Wag, un groupe de la région de Tours, qui joue une musique de forte influence celtique, teintée de rock, très bien faite. Instruments traditionnels (bombarde, violon) se mêlent aux plus modernes (guitare électrique, batterie), et à les écouter on aurait envie de se mettre à danser, si ça n'avait pas fait tâche dans la salle austère de la Hune. Nous les retrouverons plus tard à l'Espace Pro. Après un détour par la maison nous allons assister au concert n° 9, de rock symphonique. C'est amusant de voir un grand nombre des spectateurs les plus jeunes acheter sur place uin T-shirt de leur groupe favori et l'enfiler immédiatement : cela donne une couleur uniforme aux premiers rangs devant la scène. Globalement le concert nous a bien plu, avec une préférence pour Freedom Call et Rhapsody. Nous aurions pu apprécier également Stratovarius si le son n'avait pas été augmenté au-dela de la limite du confort : autant pour les trois premiers groupes, il y avait un "gros son" mais à la puissance juste comme il fallait, autant ensuite c'était à la limite du supportable. A tel point que de nombreux spectateurs mirent, pour Stratovarius, des bouchons d'oreille ! Dommage... La soirée se finira au Magic Mirrors, à écouter Lenine. Nous discuterons un long moment avec Tina, qui vient enfin se détendre après une journée marathon comme d'habitude. Vendredi 21 avril La journée commence par un petit tour en ballon. Depuis hier, une montgolfière publicitaire est gonflée et captive au milieu du parking à côté du stade Séraucourt, juste sous nos fenêtres. Nous allons la voir de plus près, et, comme nous approchons, une jeune et jolie jeune fille nous propose de monter dans l'appareil (normalement, il faut une invitation obtenue auprès d'une des hôtesses qui sillonnent les allées du festival, mais le fait de dire où nous habitons et de parler de mon site web fait office d'invitation), après nous avoir pris en photo devant la nacelle (la publicité concerne justement un nouvel appareil Polaroïd). Les aérostiers sont Anglais et nous discutons avec celui qui s'occupe de la montgolfière, pendant qu'un autre fait avancer leur 4x4 (qui sert de contre-poids) pour laisser le ballon monter de quelques dizaines de mètres. Ils font un périple européen à des fins publicitaires, en s'arrêtant quelques jours seulement dans de grandes manifestations comme le Printemps de Bourges. Nous n'étions jamais montés dans un tel engin, c'est amusant. Le plus agréable est d'être en l'air dans un silence total (lorsque la flamme du brûleur est éteinte). Nous discutons un peu en Anglais avec le pilote, qui nous prend en photo en l'air et à qui je donne ma carte avec l'adresse de mon site web. De retour à la maison, je veux parler de la montgolfière et mettre une photo sur mon site web mais mon PC plante définitivement, ce qui m'oblige à tout réinstaller. J'en aurai bien pour une journée en profitant des pauses à la maison et de la nuit. Je suis furieux !
Le concert du soir est un concert de filles : Natyot, Fania et Samia Farah. Trois styles très différents, trois façons de se comporter sur scène, trois concerts très agréables, et reposants. Natyot joue avec une voix de velours, sur de la musique soft pop, électronique et même jazzy. Fania, du Sénégal, puise son inspiration directement dans la culture de son pays, soutenue par une contrebasse et une guitare traditionnelle africaine. Des chansons douces alternent avec de vrais rythmes africains, plus qu'entraînants. Parfois sa jeune soeur vient appuyer les chansons par la danse africaine, survoltée et sensuelle. Enfin Samia Farah vient chanter ses chansons à message sur des rythmes plutôt reggae et dub. Sa joie d'être sur scène est communicative, elle est littéralement radieuse. Petit tour au Magic Mirrors écouter encore un peu de musique (Amadou et Maryam) avant de rentrer, sous les premières gouttes de pluie. Je me coucherai à 5h30 après avoir réinstallé les principaux logiciels sur mon PC. Samedi 22 avril Réveil sous une pluie battante et un ciel plombé. Les Cassandres diront qu'un Printemps sans pluie ça n'existe pas, mais le soleil des trois premiers jours aurait pu continuer, ça ne m'aurait pas du tout gêné... La journée sera calme et rythmée par trois concerts. Tout
d'abord à Germinal, Project 2000, showcase
Tam-Tam. Un mélange superbe de dub, musique électronique,
trompette et percussions, avec deux chanteurs d'origine africaine,
l'un (Mola Sylla) chantant des mélodies traditionnelles sénégalaises,
l'autre chantant franchement du rap. Enthousiasmant ! Après le
concert d'une heure environ, nous allons les trouver dans leur loge
pour acheter leur disque. Ils viennent d'Amsterdam et ne parlent qu'Anglais.
Puis ce sera le concert de Cypress Hill, avec les quatre filles atomiques de L7 juste avant, qui jouent un heavy rock basique mais sincère. Alors que beaucoup de publicité a été faite sur le concert unique de Cypress Hill en France, à Bourges, une heure et quart de spectacle m'a semblé un peu court. Quant à la "fucking" musique, c'est du "fucking" hip-hop, avec des "fucking" platines et quelques "fucking" vrais instruments (guitares, percussions, batterie)... comme aurait pu le dire le chanteur ! Retour précoce à la maison pour une soirée repos, après une journée grise et pluvieuse. Dimanche 23 avril Détour quotidien par l'Espace Pro, le temps de voir le président du Club des Entreprises du Cher remettre symboliquement à Daniel Colling un chèque fictif de 2 mètres de large, correspondant à la participation financières de ce groupement d'entreprises (702 204 F). L'après-midi
sera consacrée aux Découvertes. Mara
Tremblay d'abord à la Hune, jeune Québecoise pleine
de spontanéité (elle présente son père, qui lui
sert d'assiatant technique, comme faisant les "meilleurs spaghettis
du mooonde") et son groupe, mêlant pop-rock et rythmes traditionnels
canadiens.
Pour terminer, un groupe réunionnais surprenant, Bigouaï. Qui dit réunionnais dit traditionnellement sega ou maloya, alors que là, le chanteur, un brin allumé, compose des chansons plutôt réalistes, décalées, ne s'appuyant que très peu sur les rythmes traditionnels de l'île enchantée. Pendant que Christine va faire un tour au concert d'Idir et Cheb Mami, je vais offrir du Pouilly à Phil et Lol, de Musique Pro, abandonnés tous seuls tout en haut de la Maison de la Culture. Puis je fais un petit tour, seul, mais je rentre vite, découragé par la foule compacte qui déambule dans les allées et l'Espace Public. A 20h00, je vais attendre pour le concert de la musique d'Himalaya, à la Hune, où Christine me rejoint juste avant le début. C'est un enchantement ! Le mariage du choeur corse et des solistes tibétains fait merveille. Je n'ai pas vu le film et ce spectacle m'a vraiment donné envie de le voir. La salle (comble) fait un triomphe debout au compositeur Bruno Coulais et ses artistes, qui ont l'air presque surpris de leur succès. Nous aurons droit à 2 courts rappels. L'enchaînement avec Roy Ayers et Romanthony ensuite est assez brutal ! Nous retrouvons au Pavillon notre amie Caroline, qui m'a appelé sur mon portable pendant le concert (vive le vibreur dans la poche !). Mais Christine n'aimant pas le style de musique et Caroline étant malade, nous écourterons notre présence juste après Romanthony, dont j'ai bien aimé la musique très dansante. Il était épaulé par deux filles énergiques, à la batterie et à la basse. Petite fausse note durant le concert : une bande d'une dizaine de types en casquette, visière baissée, et blouson, col relevé, qui n'arrêtaient pas de sillonner la foule les uns derrière les autres, bousculant volontairement les spectateurs et demandant fréquemment "quelquechose à fumer". Leur manège a finir par faire venir dans la salle une dizaine de gros bras de Logi Sécurité, la société chargée de la sécurité dans les lieux de spectacle. Nous terminons la soirée au Magic Mirrors. Lorsque nous arrivons, sont sur la scène deux zombies travestis, Disque d'Or, chantant (?) des textes absurdes sur des musiques (?) style disco des années 70, devant une piste vide. Difficile de faire la part de la dérision et du n-ième degré, de la sincérité et du premier degré... Toujours est-il que lorsque Daniel Colling découvre ces deux hurluberlus, il prend sa tête des mauvais jours et les vire carrément. La lumière de scène leur est d'abord coupée, mais, comme cela ne les arrête pas, Daniel va directement leur demander d'arrêter. Trois chanteuses africaines a capella prennent la suite pour trois chansons, avant de laisser la place au Taraf Borzo, qui ne met pas longtemps à réchauffer la salle. Lundi 24 avril Le
soleil est revenu, tant mieux ! La conférence de presse pour
le bilan est à 11h00 au Magic Mirrors, nous passons juste chercher
le journal à l'Espace Pro avant. Dernier
tour à l'Espace Public avant le concert de Souchon
(au passage nous constatons que la seconde fresque de Full
Colorz est terminée). Ce dernier concert est une réussite
: quel plaisir de voir un artiste à la fois professionnel, chaleureux
avec le public et donnant l'impression d'être heureux d'être
sur scène. Le public finira debout (à la demande de Souchon,
pas spontanément, n'exagérons rien...) pour les deux rappels. Réunion des Correspondants du 11/04/2000Rien de spécial à dire. Tina Poulizac fait juste un bilan de la vente de billets par les Correspondants (59,70 %, plus faible en pourcentage mais plus fort en volume que l'an dernier) et donne les dernières informations concernant l'accès des Correspondants au Village Pro. La société «PL Distribution», chargée pour 3 ans de réaliser les objets publicitaires du Printemps, vient présenter les produits (par la voix de son directeur) et tenir un stand de vente après la réunion. J'achète un T-shirt cintré pour Christine, un porte-document vertical et des tapis souris. Tina communique également quelques infos générales. France 2 tournera un reportage sur le hip-hop, la funk et la techno, en suivant pendant un jour ou deux 3 jeunes dans plusieurs concerts. Le programme des séances de cinéma (à la Maison de la Culture) ne sera connu qu'au début du festival. Les billets seront en vente le jour même, 30 minutes avant chaque séance, au rez-de-chaussée de la Maison de la Culture, à l'administration. Les frais de location de 10% seront malheureusement perçus également sur les billets vendus à la billeterie du Printemps pendant le festival, pour ne pas faire de concurrence déloyale à la FNAC et à Billetel/Carrefour... La soirée Amnesty d'Arno (n° 62, lundi 24) compte un invité de plus : Stéphane Escher. D'autres sont toujours en négociations (Nougaro, peut-être...). Le Village Public (la nouveauté de ce Printemps) ouvrira ses portes dès mercredi, à 17h30. Il y aura, outre tous les services habituels (billeterie, bagagerie, renseignements, ...), des activités en rapport avec le festival et la musique (expos, cinéma sur 2 écrans géants, scène ouverte avec 3 show-cases (mini-concerts) par jour, un mur à graffiter, des bornes d'écoute, des bornes Internet, etc...) Ce devrait être un espace de rencontre et d'information très intéressant. Cette année il n'y aura qu'une seule scène ouverte publique et gratuite à l'extérieur : le car-podium de la Région Centre, traditionnellement situé sur la place Séraucourt, près de la Maison de la Culture. Vendredi 21, France Inter réalisera un journal en direct, de 13h00 à 14h00, depuis le festival. Mais cette année il n'y aura pas de studio live permanent ni d'émission décentralisée. Enfin, plusieurs ministres envisagent de venir se montrer pendant le Printemps (Tasca, Sapin, Lang) mais aucun n'a encore confirmé sa venue. Ils doivent d'abord apprendre les rudiments de la musique et du vocabulaire "jeunes" :-) Réunion des Correspondants du 01/03/2000L'an dernier cette réunion avec les programmateurs avait eu lieu 15 jours après l'annonce du programme, laissant, pendant cette période, beaucoup de personnes dans la perplexité devant le nom et le style musical de la plupart des groupes. D'où la décision de Daniel Colling cette année de la faire beaucoup plus tôt. Mais la mettre le lendemain de l'annonce du programme, et surtout le lendemain de la soirée étudiante qui s'est terminée très, très tard dans la nuit, n'était pas forcément une bonne idée. D'autant moins que Manu Barron et Christophe «Doudou» Davy, les programmateurs, avaient déjà donné leur explication de texte dans la journée au Club des Entreprises du Cher. D'un autre côté, ça arrangeait Manu et Doudou de procéder ainsi car ça leur évitait de revenir une seconde fois de Lille et d'Angers. Pour couronner le tout, Daniel Colling a dû retourner en urgence sur Paris pour régler quelques problèmes dans sa salle du Zénith, et Manu a quitté rapidement la réunion pour prendre un train à 23h00 à la gare du Nord. Tout ça pour dire que l'utilité, l'intérêt et l'ambiance de cette réunion était bien moindres que celle de l'an dernier. Manu et Doudou ont néanmoins consciencieusement balayé le programme de bout en bout et gentiment répondu aux quelques questions des Correspondants. Ils se sont appuyé sur le clip vidéo, passé sur une télévision, et des extraits de CDs d'artistes. Voici les notes que j'ai prises.
Comme vous voyez, les informations utiles étaient moins nombreuses que l'an dernier. Je peux néanmoins vous donner mon avis : à l'écoute du clip musical (qui présente tous les artistes lors de la soirée d'annonce du programme) la coloration est plus pop-rock que l'an dernier, tout en restant très éclectique, et j'ai envie de découvrir plus d'artistes que l'an dernier. Présentation du programme le 29/02/2000Ouverture des portes à 19h00, début du show à 19h30. Car c'est bien à un show délirant que nous avons assisté, encore plus que les années précédentes. Pendant tout le temps que les invités entraient dans le Pavillon et cherchaient à s'installer, un étrange maître de cérémonie, chauve, maquillé de blanc et habillé en marquis du XVIIIème siècle, virevoltait de l'un à l'autre, avec un micro branché et un cameraman sur ses talons. Ainsi, tous ses faits et gestes étaient filmés et retransmis sur écran géant, au-dessus de la scène. Son nom : Calixte de Nigremont. Des salutations ampoulées aux critiques vestimentaires, en passant par le placement de quelques personnes selon le dégradé des tons de leur manteau, il n'a pas arrêté de surprendre, surtout les nouveaux arrivants, pas encore habitué à ses délires. La soirée a commencé par un mini concert du Taraf Borzo, groupe de musique tzigane qui se produire à la Hune le samedi 22 avril. Le goupe est formé de nombreux musiciens qui jouent une musique plus qu'entraînante. Mais le meilleur était à venir, puisque c'est Calixte seul qui a animé la présentation de l'édition 2000 du Printemps de Bourges : grandes lignes, choix artistiques, remerciement des partenaires privés et publics, lancement du clip vidéo. Le ton était donné dès le début par un magistral «Bienvenue au festival international de la veste» (en référence à toutes les remarques faites à propos des vestes des invités). Chaque fois que c'était nécessaire, il faisait monter sur scène un des dirigeants du Printemps qui, une fois n'est pas coutume, semblaient un peu déstabilisés par ce maître de cérémonie venu d'ailleurs. Les remerciements des partenaires et des politiques n'ont pas dû forcément plaire à tous : il ne connaissait pas «not' bon maire» et a révélé que Catherine Trautman n'a pas pu venir parceque «elle avait une réunion Tupperware au ministère» ! Une (trop faible) partie du public était enthousiasmée par la prestation de Calixte de Nigremont, éclatant de rire à l'écoute de ses textes décalés. Malheureusement, la masse amorphe des invités ne réagissait pas plus que d'habitude : que la présentation soit terne et ennuyeuse, ou vivante et humoristique, le résultat est le même, aucune réaction :-( Un dernier exemple du discours de Calixte : selon lui, l'affiche représente «Saint-Pancrace, patron des DJs, et ressemble à celle du festival de musique militaire de Saumur»... Après le clip, d'une demi-heure environ, le buffet tant attendu était ouvert, et, comme chaque année, les Correspondants allaient prendre livraison de leur matériel de vente. Affiche officielleInvitation pour la présentation du programmeL'invitation donne une idée précise de ce que sera l'affiche de l'édition 2000 du Printemps de Bourges : Carte de vuxLe premier aperçu du visuel du Printemps 2000 : Réunion des Correspondants du 13/12/1999Les deux caractéristiques principales de l'édition 2000 pourraient être : continuité dans le changement et accueil. En effet, le double pari artistique et financier de 1999 ayant été gagné, Daniel Colling et son équipe persévèrent dans la même voie pour cette année. Bilan 1999 Dates Programmation Salles Billetterie Communication Divers |