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Ce site n'est pas le site officiel du Printemps de Bourges, il est simplement le premier à avoir existé, depuis 1997
 
 
 Chronique détaillée du Printemps de Bourges 2006
 

 
19/12/2006 Première réunion pour 2007

Ce soir a eu lieu la première réunion pour le Printemps 2007. Comme chaque année, il est trop tôt à cette époque pour avoir beaucoup de choses à apprendre.
Pour mémoire le festival se déroulera du 17 au 22 avril (jour du premier tour des élections présidentielles).
Les accueil (pro et public) ne seront plus au Pavillon. L'an dernier c'était pour fêter les 30 ans. L'accueil pro retournera aux Quais d'Auron et la billetterie devrait retourner à la Maison de la Culture. Devant la réprobation de plusieurs Correspondants, Daniel Colling a promis de réfléchir à une implantation de la billeterie plus conviviale, si possible.
Christophe "Doudou" Davy reste directeur artistique, mais cette année une femme intégrera l'équipe des programmateurs.
Les salles seront toujours le Phénix, le Palais d'Auron, le 22 (Est et Ouest), la Maison de la Culture et sans doute le théâtre Jacques Coeur, en alternance avec le tout nouvel auditorium de l'École Nationale de Musique et de Danse.
Le Magic Mirror sera installé sur le parking de l'école de musique (nota : juste sous nos fenêtres !)
Les Escapades seront toujours là.
Le partenariat avec Canal + sera reconduit, mais l'émission "20h10 pétantes" ne sera sans doute plus diffusée en direct de la "place de l'église". Daniel Colling réfléchit à une autre forme de partenariat.
L'affiche 2007 est choisie, mais reste secrète comme d'habitude. Un aperçu nous sera donné via la carte de voeux que nous recevrons début janvier.
L'information la plus importante concerne les dates de divulgation/commercialisation des spectacles :
- les concerts au Phénix le 22 janvier,
- le reste de la programmation le 22 février.
( remarquez le clin d'oeil des dates...)


18/05/2006 Réunion bilan

Hier a eu lieu la dernière réunion du Printemps 2006, le bilan entre Daniel Colling et les Correspondants. Il ne s'est pas dit grand-chose de neuf, les mêmes sujets récurrents ont été abordés :
- volume sonore,
- écrans géants au Phénix,
- divulgation du programme,
- etc.
Le bilanLe concert à moitié réussi de l'hommage à Gainsbourg a été âprement discuté, mais Daniel est conscient du semi échec.
Pour le moment personne ne sait où seront les accueils en 2007, car le Pavillon coûte très cher.
Pour les problèmes de visibilité des "petites personnes" au Phénix, Daniel Colling refuse les écrans, mais suggère un plancher très légèrement en pente.
Chaque année certains concerts ont un volume sonore particulièrement élevé, à la limite ou même au-delà de la gêne auditive pour beaucoup de spectateurs, en particulier au Phénix. Chaque année le problème est abordé lors de la réunion de bilan avec Daniel Colling. Et chaque année Daniel redit qu'il n'y peut rien, que chaque artiste a son propre ingénieur du son qui met en oeuvre ses propres réglages spécifiques. Il semble que la loi en la matière (concernant la limitation du volume sonore) ne soit pas toujours respectée, mais que la faire respecter ne soit pas si simple...
L'équipe PdB au bilanLa plus grosse discussion a porté sur la vente en 3 fois des billets. La grande majorité des Correspondants présents est contre car celà nuit à la vente et à la liberté de choix de beaucoup de personnes. Daniel Colling en est conscient, promet d'y réfléchir même s'il est difficile de faire autrement. L'annonce pourrait être faite en 2 fois :
- les Phénix tout début janvier,
- le reste fin janvier mais sans supports papiers, qui ne seront pas prêts.
En 2007 il y aura sûrement un recentrage sur l'artistique et le public, en diminuant la couverture médiatique qui n'a jamais été si importante qu'en 2006. "Il faut bouger et surtout ne pas s'endormir sur ses lauriers" a dit Daniel Colling.
En conclusion Daniel Colling a parlé de la foire de Bourges qui aura lieu du 2 au 11 juin, avec comme thème les parfums d'Orient, centré autour du Liban. La plus grosse nouveauté sera une structure sur le plateau d'Auron dédiée aux nouvelles technologies et aux énergies nouvelles.

Ceci clôt la saison 2006 du Printemps de Bourges.
Merci pour votre fidélité.
Et n'oubliez pas le forum qui reste bien évidemment ouvert et à votre disposition pour venir vous exprimer sur le festival !

A l'année prochaine... si tout va bien !


01/05/2006 Conférence de presse bilan

Et voilà, le 30ème Printemps est fini, avec quelques regrets, beaucoup de bonnes surprises et d'excellents moments, une foule énorme et un bilan positif. Le bilan est présenté ce jour à 11h00 au Magic Mirrors, lors de la traditionnelle conférence de presse de clôture, qui n'a pas fait plus d'étincelles que les autres années. Comme d'habitude les journalistes sont soit endormis soit peu intéressés et ne posent que quelques questions. C'est donc encore Daniel Colling qui anime la conférence en remerciant tout d'abord les journalistes de s'être levés un 1er mai, pendant que nous sirotons jus de fruits et café à volonté.
Colling commence par présenter les principaux membres de ses équipes (artistique, communication, commercial, technique site, Réseau Printemps et direction) puis évoque les 1062 personnes qui ont oeuvré pour le Printemps cette année.
Il annonce que le taux de remplissage était presque de 100%, avec en particulier 41 concerts complets sur 47 ce qui n'était, parait-il, jamais arrivé.
A ce sujet, Le Figaro pose la question : "Est-ce que la croissance amorcée ces dernières années va continuer dans le futur ?" Réponse : "Non car le format du festival va rester le même, il y aura donc une stagnation de fait".
Colling ajoute que même si le format reste le même, le festival évoluera malgré tout avec de nouveaux paris, en particulier dans la programmation artistique.
Autre question : "Est-ce que les soirées hommage à Gainsbourg et Ferré donnent des idées pour la suite ?" Réponse : "Pas forcément mais il faut bouger, innover et ne jamais s'endormir sur ses lauriers".
Colling souligne la confirmation de la présence de chanteuses sur le festival, et en profite pour annoncer la venue de Ségolène Royal sur le festival dans l'après-midi.
Il dit aussi que du fait de la fréquentation exceptionnelle cette année, notamment en ville, le travail des équipes municipales de nettoyage a été prolongé de 2 heures plusieurs nuits.
A la question "Pourquoi n'y a-t-il pas eu de prix des Découvertes cette année" Colling répond que 2006 est une année de réflexion à propos de ces prix et que par conséquent aucun n'a volontairement été décerné.
Colling dit que pour lui les artistes se sentent de plus en plus proches du festival, et n'hésitent pas à se promener, assister à d'autres concerts, rester quelques jours, etc.
Le budget est annoncé légèrement excédentaire, mais le bénéfice sera tempéré par des besoins d'amortissement. Le budget 2006 est de 4 730 000 Euros, et la valorisation totale du festival (y compris l'argent apporté par les partenaires) est de 6 253 000 Euros, sans compter l'apport en nature de la municipalité (services, personnel et matériel).
Charles Robillard, responsable du partenariat, annonce que celui-ci a doublé cette année, avec le Crédit Mutuel en partenaire privé principal, et que d'autres partenaires ont déjà fait des promesses pour l'an prochain.
Colling rappelle que le financement du festival se décompose en 1/3 subventions, 1/3 partenariat, 1/3 billetterie et dit que d'être à moins de 50% de subventions permet une certaine liberté au Printemps de Bourges.
A une question sur le Teknival tout proche de Bourges, Colling répond qu'il n'a pas eu d'influence sur le festival et les concerts, mais plus sur la fréquentation en ville.
Colling rappelle la sortie à l'automne d'une complitaion de CDs sur les 30 ans du festival, d'un livre sur l'histoire du Printemps et de sa musique, et d'un film sur les 30 ans, articulé sur le 30ème, qui sortira à la télévision et en DVD.
A une question sur la présence des hommes politiques, Colling répond que cette année est bien fournie, sans plus, sans égaler le record de 1987 où même Mitterand était venu plusieurs heures sur le festival pour en fait accompagner sa fille Mazarine. Celà s'est su très récemment car c'est Mazarine elle-même qui l'écrit dans son livre.
Colling rappelle le chiffre de 3500 artistes différents venus au festival lors des 30 éditions.
Il rend hommage à quatre personnes disparues ayant beaucoup compté pour le Printemps, en particulier Maurice Frot (à qui l'exposition de photos de Patrick Ullmann est dédiée) et Jacques Rimbaud, ancien maire communiste de Bourges à l'époque de la création du Printemps.
A la question du propre frère de Colling sur l'abandon des spectacles d'humour, Colling répond que celà date du recentrage artistique de 1999 et qu'il n'est pas prévu d'y revenir pour l'instant.
A la question sur l'utilisation de l'auditorium de la future école nationale de musique, Colling répond que des discussions sont en cours avec la mairie mais que s'il est utilisé, la programmation devra être adaptée au lieu.
Un cinéaste demande s'il serait possible aux photographes et cinéastes de capter les 3 dernières chansons plutôt que les 3 premières, car c'est souvent en fin de concert que l'ambiance et l'émotion sont plus fortes. Fernando Ladeiro-Marques, responsable de la communication, répond que les demandes de captation sont transmises aux artistes et managers et que ce sont eux, et jamais le Printemps, qui donnent l'autorisation. Donc une demande de changement d'habitudes doit être transmise de la même façon.
A une question sur la médiatisation exceptionnelle du Printemps de Bourges, Colling répond que c'est facilité par la période, plutôt creuse en matière d'évènement, par le fait que le Printemps soit le premier grand festival de la saison et par le format des découvertes et show-cases qui s'y prête bien.
A la boutade "Te voilà reparti pour 10 ans ?" la réponse fuse : "Au moins !".
Pour terminer, Colling annonce qu'il sera exploitant du Zénith de Nantes actuellement en construction.
Marie CherrierVin du CentreMarie CherrierAprès la conférence, Colling reçoit des mains de Benoît Roumet, directeur du BIVC (Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre), une énorme bouteille de vins recouverte des étiquettes des six vins du Centre (Sancerre, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly, Coteaux du Giennois, Chateaumeillant). Roumet précise en clin d'oeil que la bouteille ne contient qu'un seul vin et pas un mélange des six.
Enfin, juste avant la photo de groupe traditionnelle, Marie Cherrier, jolie jeune fille issue des Découvertes du Centre, tente de nous interpréter une chanson, mais malheureusement sa tentative tourne court à cause d'un incident technique sur la sono. Comme de toute façon personne ne s'intéresse à elle, elle abandonne très vite.
Quelques chiffres pour finir :

  • 47 spectacles dont 41 compelts
  • 72136 places délivrées dont 8500 invitations
  • 653 forfaits professionnels vendus (vente arrêté vendredi 30 avril en raison du trop grand nombre de spectacles complets)
  • 230 000 personnes auraient fréquenté le festival
  • 631 journalistes accrédités (presse régionale : 183, nationale : 427, internationale : 21)
  • 1754 demandes d'interviews dont 1122 acceptées et 452 captations

01/05/2006 Concert de clôture avec Bénabar

Cheikha RimittiMusiciensDanseuse du ventreIl fallait bien une dernière journée, la voici. Elle sera longue. Nous n'avons pas eu besoin du réveil, mais c'est tout juste. La première étape est la conférence de presse bilan. Je la détaille ici. Après un rapide passage par la maison, nous allons pour la première fois cette année au Phénix. La salle est encore presque vide, nous pouvons aller près de la scène. Je profite de la présence d'un ami arrivé plus tôt pour me glisser au second rang, ce sera plus pratique pour les photos. En première partie vient sur scène Cheikha Rimitti, vieille dame algérienne de 83 ans qui est venue chanter du raï, appuyée par une rythmique presque rock. C'est bien au début, mais un peu lassant au bout d'une heure. Pour patienter les mecs peuvent admirer une jeune fille belle comme un coeur et faite au tour qui accompagne les chants par une danse du ventre endiablée. BénabarLa dame nous offre clairement une performance vocale, mais un peu lassante pour des oreilles occidentales. Puis Bénabar arrive comme une tornade, remuant, Louis ChédidJacques Higelinenthousisate, sympathique. Je découvre ses chansons sous un nouveau jour et c'est clairement un artiste qui gagne à être écouté et vu sur scène. Il a un plaisir évident à être devant un public. Ses invités sont venus chanter chacun une chanson avec grand plaisir apparent aussi, rien à voir avec les tâcherons de la soirée Gainsbourg. Benabar les accompagne parfois, les entoure toujours, et leur donne l'accolade à la fin de leur chanson. On verra défiler Jacques Higelin, Vincent Delerm, Alain Chamfort, Louis Chedid, Christophe Mali (membre du groupe Tryo) Bande à Bénabaret La Grande Sophie, tous apparemment enthousiastes d'être là. Leur plaisir est communicatif si on en croit le comportement du Phénix : les gens lui sont entièrement acquis, participent et certaines jeunes filles autour de moi connaissent toutes ses paroles ! Bénabar nous offre 2 rappels plus une farandole des artistes et des musiciens accompagnés de Daniel Colling, heureux et souriant comme jamais. Donc oublions le prix du spectacle et ne retenons que la qualité du spectacle.
HartiganDe retour à la maison, nous retrouvons notre fille revenue de ses vacances hors de Bourges. Nous repartons pour notre ultime spectacle : le groupe Hartigan se produit à 21h30 au O'Brian. Je connais bien le violonniste du groupe et je n'ai jamais eu l'occasion de les écouter. Ils sont trois : une flûtiste, un guitariste et le violonniste. Ils jouent et chantent des airs traditionnels irlandais qui s'harmonisent parfaitement avec le lieu. Le public est captivé et silencieux : intérêt pour le groupe ou grosse fatigue après une semaine de Printemps ? Dans notre cas c'est la seconde hypothèse qui prime, et nous quittons le bar vers 23h00, écrasés de fatigue. Cela signe la fin de notre Printemps 2006.

Nous au château de Menetou-Couture


30/04/2006 Repos

Trouée verteAujourd'hui c'est jour de relâche, nous n'avons qu'un concert prévu en scène ouverte à 23h00. Nous passons la matinée à discuter avec nos amis, qui repartent en début d'après-midi. Nous étions huit vendredi soir à la maison, et nous nous retrouvons trois seulement ce matin, dur, dur. Dans la foulée, je vais prendre quelques photos à la trouée verte. Comme le camping est archi-comble depuis longtemps, elle est couverte de petites tentes, de voitures, il y a des restes de feux de camp. Je remarque que les ordures sont regroupées autour des poubelles : les campeurs sauvages ont malgré tout un certain sens du civisme.
Christine et moi faisons notre tour quotidien du Printemps, pour faire quelques emplettes et voir ce qui se passe. Nous avons maille à partir avec un vendeur-arnaqueur, qui essaye de coller de force sur les gens une minuscule et très moche reproduction de l'affiche du Printemps, pour demander ensuite de l'argent. Je l'en empêche et commence à lui expliquer pourquoi je n'aime pas qu'on me force la main, que je veux choisir les causes pour lesquelles je donne, etc. Quand je lui demande pour quelle cause il "travaille", il refuse de répondre, et quand j'insiste il me menace carrément de me mettre son poing dans la gueule ! Je pense que nos cartes de Correspondants ont fait illusion et ont dû le retenir...
Mask Ha GazEnsuite je rentre me reposer, alors que Christine ressort avec son fils pour une nouvelle balade. Au retour, ils me racontent qu'ils ont écouté un groupe de rock celtique génial, les Mask Ha Gaz, sur la scène du Berry. L'ambiance était tellement bonne que tous les spectateurs ont fait une farandole et se sont assis par terre sur commande du chanteur. Autre aventure : Christine a été choisie au hasard par le présentateur de France 3 régionale pour tourner une saynète de quelques secondes pour le journal télévisé. Et effectivement le soir, j'ai la surprise de la voir passer à la télé, c'est rigolo.
En fin d'après-midi nous ressortons une nouvelle fois tous les trois. Nous goûtons à des moules-frites vendues par des Belges : les frites sont à se damner, faite comme au pays, en deux cuissons. Nous discutons un peu avec les vendeurs : ils souffrent de la concurrence écrasante des khebabs et des frites molles vendues avec. Ils demandent qu'on les fasse connaître, et qu'on vante la qualité de leurs produits, d'autant qu'ils vendent leurs frites au même prix qu'ailleurs. Le fiston part de son côté avec ses potes et nous allons faire la connaissance d'un Correspondant revenu de Hollande pour le festival (Playmobitch sur le forum). Nous discutons de musique un long moment, et nous nous quittons, lui pour aller à un concert au 22, nous pour aller boire une bière au O'Brian. L'ambiance au pub est très différente des soirées : il n'y a personne d'autre que quelques amis du patron, il y a de la musique celtique calme et notre bière est servie dans un beau verre en... verre. Le barman prend même le temps de discuter avec nous. C'est une parenthèse de calme bien agréable.
KadbKadbKadbNous rentrons prendre quelques forces à la maison avant de repartir pour la scène ouverte où joue à 23h15 le groupe Kadb. Le batteur de ce groupe est un collègue de boulot, on a parlé souvent de mes sites et de son groupe. L'occasion est idéale d'entendre ce qu'ils donnent en live. J'ai écouté leur CD de démo et ça m'a bien plu. Eh bien sur scène, ça arrache comme il faut ! Ils sont cinq, jouent ensemble depuis à peine deux ans, ont du bon matos (batterie, double clavier, plusieurs guitares). Ils assurent comme des pros, sur des musiques des îles, reggae, zouk, ska, funk. Le chanteur a une belle voix qui se pose parfaitement sur leurs compos originales. Ils ont offert à un public nombreux à cette heure tardive plus de 45 minutes de concert carré (plus qu'Anaïs !) : l'espace devant la scène était bourré. C'est la meilleure surprise de ce Printemps, parmi les concerts non prévus.
Nous nous couchons avec les poules ce soir, il est à peine 1h30 du matin !


29/04/2006 Escapade à Beffes

La journée d'aujourd'hui va être très simple puisqu'elle sera occupée entièrement par l'Escapade. Un peu avant 11h00 nous nous présentons aux bus. Petite déconvenue, il n'y a qu'un bus anglais double-decker : l'autre est tombé en panne au retour de l'Escapade d'hier, et est remplacé par un banal autocar, certes bien plus confortable. Calixte de Nigremont est déjà là et commence son show, apostrophant les gens, racontant des histoires abracadabrantes.Calixte de Nigremont Il n'a pas changé par rapport à 2000 où il avait animé la présentation du programme. Une grande classe, un look décalé, une imagination et un bagout hallucinants, une éducation et une politesse extrêmes, et le même grain de folie que les Délices Dada, pour ceux qui les ont connu. Quand tout le monde est monté dans les cars, nous partons vers l'est, vers la champagne berrichonne. Nous avons choisi l'impériale pour l'aller, même si ça tangue beaucoup en haut. Nous traversons Savigny-en-Septaine, Farges-en-Septaine, Villabon, Baugy, Villequiers, Mornay-Berry.Calixte de Nigremont et Christine Là les cars s'arrêtent pour permettre à Calixte de Nigremont de changer de bus. Nous continuons le voyage hilares car il est monté avec nous sur l'impériale et continue son show extravagant. Nous continuons par Saint-Hilaire-de-Gondilly, avant de nous arrêter dans le joli petit château de Menetou-Couture. Le propriétaire nous accueille aimablement et, quand tout le monde a le premier verre en main, il nous raconte brièvement l'histoire de son château. Puis le buffet est annoncé. Il est d'excellente facture, les mets sont originaux et très fins (la mousse de chou-fleur à la vanille, il faut oser !), les vins coulent à volonté, et le tiramisu au Grand-Marnier au dessert est un délice (j'en reprend 3 fois). Les mets étaient préparés par Les Tables Gourmandes du Berry et sont servis par le chef du restaurant La Tour, à Sancerre. Dans la cour une table est dressée pour ceux qui veulent s'asseoir, et une tente propose le même buffet qu'à l'intérieur.Calixte de Nigremont à Menetou-Couture La grande cheminée abrite un grand feu, bien agréable pour se réchauffer car le temps est plutôt frais. Après le déjeuner, comme il fait beau, plusieurs couples vont s'étendre sur la pelouse, au soleil. Calixte de Nigremont en profite pour se lancer dans un délire sur les rencontres, les célibataires, les câlins dans l'herbe, etc. Vers 15h00 tout le monde remonte dans les bus pour la suite de l'Escapade. Nous passons près de l'abbaye de Fontmorigny, à Jouet-sur-l'Aubois et Marseilles-lès-Aubigny pour arriver au terminus, la halle de séchage de Chabrolles, à Beffes. Nous entrons les premiers dans la salle, avant ceux qui ne sont venus que pour le concert. Le Cirque des MiragesDu coup nous nous mettons au premier rang. La salle est toute en longueur, ceux du fond auront du mal à voir quoi que ce soit. La scène est entourée de tentures noires, mais la halle a beaucoup de fenêtres non occultées, les jeux de lumière seront bien atténués.Le Cirque des Mirages Calixte de Nigremont continue sans fléchir l'animation, jouant l'aboyeur pour chaque personne qui entre dans la salle. A 16h00 précises entre en scène le Cirque des Mirages, un pianiste et un artiste complet (sans aucun doute formé à l'école du mime, de la danse et du théâtre) habillés de noir. Des textes d'un français recherché, ciselé, mais torturés, d'un noir d'encre, à la limite du morbide, ou d'une crudité sexuelle étonnante. Les textes ont d'ailleurs choqué beaucoup de gens. Le spectacle, bien que de bonne qualité, tire un peu en longueur, ce n'est pas exactement ce que nous sommes venus entendre. Le temps que la scène soit débarassée, Anaïs entre en scène.Anaïs à Beffes Elle a sur un tabouret à côté d'elle un pot de miel, une bouteille d'eau et un kazoo. Elle s'accompagne à la guitare et joue d'un sampler au pied, qui lui permet de s'enregistrer et de rejouer des phrases en boucle d'accompagnement. Je suis content de voir enfin en chair et en os cette jeune artiste qui est dans toutes les journaux depuis des mois, et sur beaucoup de couvertures. C'est une découverte : elle est drôle, douée pour l'imitation, vive, expressive, ses textes ont plein de sens, c'est un très bon moment. Elle fait une imitation de Linda Lemay plutôt réussie et une parodie de chant irlandais étonnante, avec l'accent parfait.Anaïs à Beffes A la fin du concert j'attends sa sortie avec quelques fans, pour avoir un autographe, mais le car klaxonne et je dois partir bredouille.Anaïs à Bourges Anaïs à BourgesDans le car, j'apprends qu'elle donnera le même concert gratuit sur les marches, devant le Pavillon d'Auron. Le temps de retourner à la maison boire un coup et vider mon appareil photo et je retourne au Pavillon. Les techniciens ont fait drôlement vite car Anaïs a déjà commencé son show, même pas une heure après que nous ayons quitté Beffes ! Elle refait à la virgule près ce que nous avons vu à Beffes. Anaïs à BourgesAu grand dam des vigiles, elle fait venir à son micro un gars pour siffler avec elle sur une chanson. La foule est compacte, attentive, et bloque complètement le passage vers le Pavillon. A peine la dernière note envolée, elle est happée par la sécurité et s'engouffre dans une voiture. Aucune chance pour l'autographe.
Après cette longue journée nous rentrons nous affaler dans le canapé, en attendant nos amis partis au concert de Deus et Dionysos. Lorsqu'ils reviennent, et après avoir échangé nos avis sur nos journées, nous nous habillons chaudement (la température a chuté à 6°) pour refaire un tour de ville et retourner au O'Brian. En chemin nous croisons Anaïs qui va au 22. Je lui demande un autographe, qu'elle me donne d'un air plutôt agacé. Nous arrivons au pub pendant le set d'un groupe de rock poético-rock-médiéval, Motis, très intéressant.MotisMotis Costumes, masques, mandoline, flûte, batterie, percussions et ordinateur pour les samples. Le son est original, apparemment influencé par le folk, le rock, la world et la musique celtique au gré des chansons qui évoquent les figures médiévales (troubadour, chevalier, seigneur ou vilain). On a parfois l'impression d'entendre du Ange...
Nous partons à la fin de leur set, et quelques discussions de plus nous emmènent encore à 3h00.


28/04/2006 Soirée hommage à Gainsbourg

Ce midi nous commençons par le lunch offert par le Crédit Mutuel au Magic Mirrors, après que Christine soit allée à l'enregistrement de l'émission de Stéphane Bern, le Fou du Roi.Zanzibar HôtelZanzibar Hôtel Le buffet est de belle qualité et la boisson est à volonté. Les invités sont accueillis par deux jeunes femmes en habits de cabaret, type french can-can. L'animation est assurée par le Zanzibar Hôtel, dont nous avons fait la connaissance hier. Le buffet est pris d'assaut, certaines personnes se servant des montagnes de victuailles dans une seule assiette. Il faut être rapide pour goûter à tout. Nous retrouvons les Correspondants habitués de ce genre de rendez-vous. Le spectacle donné par le Zanzibar Hôtel est amusant, il mêle musique, chansons et saynètes humoristiques.
Au bout d'une heure environ nous nous éclipsons pour aller acheter une cassette vidéo afin de filmer la conférence de presse de Jacques Higelin. Nous en profitons pour acheter l'Express d'hier dans le quel j'ai l'immense joie de voir mon nom écrit, sous une photo des Têtes Raides !
Jacques Higelin & CaliJacques HigelinAvant la conférence d'Higelin c'est Cali qui est face aux journalistes mais je n'assite qu'aux premières minutes. Lorque Higelin arrive il discute quelques instants avec Cali avant d'aller s'installer dans la salle. Tout de suite il donne le ton, naturel, facétieux, aussi à l'aise que pendant son spectacle de la veille. A la question directe d'une Correspondante sur son absence en scène hier et sa piètre prestation artistique, Higelin semble sincèrement étonné : lui est persuadé d'avoir fait un bon concert, il se sentait bien, heureux. Il explique quand même qu'en ce moment il est en pleine activité créatrice pour son futur album et que s'extraire de cette ambiance pour monter sur scène a été difficile. Mais il ajoute qu'il ne pouvait pas ne pas être présent pour le 30ème Printemps. Il explique aussi les raisons du non-duo avec Arthur H : ils n'ont pas eu le temps de répéter, or Arthur aime la préparation, l'organisation et déteste l'improvisation. Ils se sont parlé avant le concert mais finalement la rencontre sur scène n'a pas eu lieu. Quand l'heure de fin de la conférence arrive, Higelin discute toujours à bâtons rompus avec la salle, au grand dam de l'attachée de presse qui ronge son frein, tout en n'osant pas interrompre le grand Jacques. Quand enfin il consent à partir, nous voyons entrer dans la salle une marée de petits vieux certainement pas accrocs du Printemps, pour nous apercevoir qu'allait avoir lieu ensuite un meeting politique du PCF, en présence de Marie-Georges Buffet ! On est furieux : virer Higelin pour mettre une femme politique, pendant le Printemps, c'est une hérésie !
Ensuite nous faisons une promenade dans les allées du Printemps et au Pavillon. Nous sommes abordés par des militants de Greenpeace avec qui nous discutons un long moment car ils sont Bourguignons et l'un d'entre eux connait le village où est notre maison de famille ! Pendant ce temps, un saltimbanque légèrement fait vient nous demander de l'argent. Voyant qu'il tient une bouteille de vin d'Alsace, nous le bâchons en lui disant que c'est une honte de boire ce vin dans le pays du Sancerre. Abasourdi, il part sans rien demander d'autre.
Alain Chamfort & Héléna NoguerraPuis nous rentrons nous préparer pour le concert du soir. Pendant que nous sommes à la maison, nos amis d'Auxerre arrivent. C'est bien, nous pouvons ainsi passer les consignes de vive voix. Nous nous donnons rendez-vous après nos concerts respectifs.
Nous nous rendons au Palais d'Auron, puisque le concert hommage à Gainsbourg y a été déplacé.Rodolphe Burger Il n'y a presque personne à l'entrée VIP, donc lorsque les portes ouvrent nous pouvons choisir nos places : au quatrième rang, assis, puisque la salle est remplie de chaises, il n'y a pas de parterre libre. Le concert commence avec Rodolphe Burger à la guitare et ses musiciens, qui entament L'homme à la tête de chou. Il a une belle voix qui se marie parfaitement avec les chansons de Gainsbourg : nonchalante et basse. Tout au long de la soirée viendront chanter des invités, mais c'est là que ça pose problème : on ne sent pas une once d'émotion, aucune unité ni enthousiasme ne transparaît. Et le choix même des invités peut surprendre : Daniel Darc et Héléna Noguerra tiennent la route, mais pourquoi avoir fait venir Alain Chamfort ou Keren Ann ?Daniel Darc Heureusement, Burger et ses accolytes assurent très bien, et personnellement je n'aurais gardé qu'eux pour tout le concert, en zappant les invités. Les musiques sont boostées de façon surprenante par deux DJs, l'un aux platines, l'autre à la boîte à sons. Mais finalement celà se fond bien dans les musiques de Gainsbourg, ets ils savent s'arrêter sur les chansons les plus calmes. Pour couronner le tout, la soirée s'arrête avec plus de 45 minutes d'avance sur l'horaire prévu ! Bien qu'il manque un invité à la dernière minute, Miossec, celui-ci n'aurait pas comblé la différence de durée à lui seul. La salle exige un rappel, les artistes tardent à revenir et nous refont la dernière chanson, Les papillons noirs ! Finalement ce concert est en demi-teinte : celà fait plaisir d'entendre du Gainsbourg (même si les chansons choisies sont loin d'être ses tubes les plus connus) mais on aurait aimé un peu plus de chaleur et d'enthousiasme de la part des artistes.
Du coup nous avons un moment à occuper avant de retrouver nos amis. J'en profite pour aller m'acheter un mètre de crêpe au sucre.Double Stone Washed Lorsque nous sommes réunis, nous les emmenons faire la tournée des bars en ville, car c'est la première fois qu'ils viennent au Printemps, et ils ne connaissent pas du tout l'ambiance. La température a chuté et il fait plutôt frisquet. Nous faisons le tour de la ville à pieds, pour nous arrêter une première fois au pub Jacques Coeur pour une bière, puis au O'Brian pour la musique. C'est le groupe Double Stone Washed qui joue ce soir, un bon gros rock américain, brut mais entraînant. Une fois rentrés à la maison, nous discutons un peu et ça nous emmène vers 4h00 du matin.


27/04/2006 Soirée Higelin père et fils

Fn de matinée calme avec un tour en ville, quelques courses, une visite sur différents stands. Première activité de la journée : assister à la conférence de presse donnée par Daniel Colling et son équipe pour le 30ème Printemps. Elle a lieu comme d'habitude au petit auditorium du museum. La salle est loin d'être remplie, mais on retrouve la plupart des habitués, journalistes et Correspondants. Daniel s'installe avec autorité, au milieu de Marcelle Galinari, respondable de Réseau Printemps, Alain Meillant, cofondateur du Printemps, François Carré, premier directeur technique, Bernard Batzen, premier programmateur, et Charles Robillard, responsables du partenariat depuis les années 80.Daniel Colling & François Carré En fait de conférence de presse, il n'y a que trois questions dont deux sans rapport avec les origines. Donc Daniel et Alain se lâchent et nous racontent quantité d'anecdotes sur les débuts, les difficultés, les caprices des grands chanteurs de l'époque, etc. Daniel évoque la menace de délocaliser le Printemps à Montpellier en 1986 : le contrat de partenariat était finalisé, il ne manquait que les signatures des protagonistes. C'est ce chantage très réaliste qui a fait plier les politiques de Bourges à l'époque. Il ne s'appesantit pas trop sur les opposants farouches, comme Jean-Christophe Dechico, ancien directeur de la maison de la culture qui voyait d'un très mauvais oeil l'accès de sa maison aux artistes chevelus non conventionnels de l'époque. Pour des gens n'ayant pas connu les débuts, la conférence est très intéressante, on resterait des heures à les écouter. Par contre ceux qui ont connu les débuts restent des partisans de l'un ou l'autre camp et ont tendance à critiquer la façon qu'à Daniel Colling de présenter la création du festival. Un chiffre à retenir : plus de 3600 artistes se sont produits pendant les 30 Printemps ! Après la conférence et une nouvelle balade dans les allées, nous allons au pot offert par le Crédit Mutuel. Sur le stand se trouvent les Queen of Yogourt, mais juste en toutistes, pour discuter, ils ne joueront pas. Nous faisons la connaissance de trois des membres du Zanzibar Hôtel, une formation loufoque qui animera le lunch offert par le Crédit Mutuel demain au Magic Mirrors. La discussion débute autour de mon nouveau forum et nous parlons agréablement un long moment. Les canapés du cocktail sont délicieux mais le vin est tiède et le Coca gelé. Un des Correspondants qui est chauffeur de personnalité nous raconte l'arrivée rocambolesque d'Higelin. A 16h00 il était encore à Étampes alors que sa balance était prévue à 16h30 ! Les Sonneurs NérondaisArrivé au péage de Bourges il a demandé une voiture pilote pour le conduire à l'hôtel Bourbon. Sue le parking de l'hôtel sa voitude détonnait largement : il n'a paraît-il qu'une R5 pourrie avec des plaques de rouille ! Après le pot nous rentrons nous préparer pour la soirée. En chemin nos oreilles exercées sont attirées par la mélodie de la Bourrée des jeunes à la vielle. En nous approchons d'un stand nous découvrons deux Sonneurs Nérondais, imperturbables, qui enchaînent avec une gigue, puis une polka piquée. C'est trop drôle de voir l'air ahuri des badauds scotchés devant le stand à écouter cette musique folk tellement anachronique au Printemps. Le concert étant à la Hune, nous attendons l'ouvertrure des portes à l'intérieur, en haut de l'escalier. Le spectacle débute avec Arthur H, sur une scène joliment décorée : derrière chaque musicien se trouve un miroir convexe, qui permet de voir les musiciens de dos et de réfléchir les jeux de lumière.Arthur H J'ignorais complètement l'univers musical d'Arthur H et la première impression est excellente : ses textes sont ciselés, poétiques, et ses musiques sont élaborées, presque rock parfois. Un de ses morceaux lorgne carrément vers la house !Arthur H Il n'a que trois musiciens avec lui (batterie, guitare, basse) mais de haut niveau. Arthur assure les claviers, au synthé. Tout d'un coup arrive quelquechose de jamais vu en quinze ans de Printemps : un claquement sec puis plus rien sur scène, ni son, ni lumière ! En quelques secondes une nuée de techniciens court partout, mais Arthur ne se démonte pas, arbore un sourire et tente de continuer en accoustique. Mais ce n'est pas si facile quand ce n'est pas prévu. La panne dure au moins cinq minutes puis tout revient progressivement : son synthé, quelques projecteurs, les guitares, puis toutes les lumières et les instruments. Dans les intermèdes, il évoque le possible duo avec son père, et parle de son enfance où "il était difficile de vouloir devenir policier dans une famille d'artistes". Cette première partie m'a beaucoup plu, une vraie découverte.
Jacques HigelinLe rideau se referme pour le changement de plateau. Quand il se rouvre, la scène est dépouillée : on ne voit qu'un piano à queue et un stand de percussions, avec une harpe. Dominique Mahut, le compagnon de scène depuis plus de 20 ans, entre le premier, et s'installe discrètement sur son stand. Puis Jacques Higelin apparaît, habillé classe de sombre (avec des chaussures blanches) et les cheveux en pétard comme à son habitude.Jacques Higelin Il gratte une guitare qui fait un peu cheap, et on sent qu'il a du mal à démarrer. Beaucoup de spectateurs ont peur à ce moment que le spectacle tourne court et que Jacques fonctionne au ralenti. Mais après quelques airs avec sa guitare, il se met au piano et se lâche finalement. Il apparaît vite évident qu'il n'a rien préparé, il hésite sur les paroles des chansons, meuble beaucoup, raconte des histoires en arpendatnt la scène. "Ils m'ont donné1h10, mais ils ne me connaissent pas" : cette phrase résume très bien l'artiste. Mahut assure comme il peut, en vrai pro : suivre un Higelin n'est pas chose aisée ! Il commence une chanson, l'arrête, la reprend, l'abandonne définitivement, accèlère, ralentit, enfin tout y passe ! Une petite fille chargée de lui remettre un bouquet sera prétexte à un nouveau numéro : il la hisse sur scène et la prend sous son aile pendant de longues minutes, à droite et à gauche de la scène, au piano, etc. Jacques reprend même son accordéon, délaissé depuis longtemps, pour une chanson. Jacques HigelinDeci, delà Jacques nous tient captifs pendant 1h45. Il est clair que les avis vont être très partagés sur cette soirée... Personnellement j'ai pris de plein fouet sa sincérité, sa joie de vivre, son talent, sa douce folie et je me dis qu'actuellement il est peut-être le seul à faire passer ce genre d'émotions totalement vraies sur une scène. Bon, je reconnais tout de même qu'il aurait pu préparer et ne serait-ce que relire ses chansons. J'ai été un poil frustré qu'il foire les chansons que j'aime tant de Champagne pour tout le Monde, Caviar pour les autres... mais je lui pardonne à 100% quand même !
Après un dernier tour de nuit sur le Printemps, nous sommes couchés à 3h00.


26/04/2006 Ouverture

Aujourd'hui est le premier jour officiel du Printemps. Le matin est consacré à l'accueil d'une partie des squatteurs de la maison (des amis de notre fils) et au remontage de l'enregistrement de "notre" 20h10 Pétantes. A 17h00 je vais chercher ma carte et nous découvrons le pavillon d'Auron, avec tous les accueils et les stands pro. La déco est sympa et utilise les éléments classiques vus sur une scène : portiques quadrillés en métal, caisses de matériel, gamelles en tous genres. C'est grand, convivial, bien agencé, mais un peu sombre et la chaleur sur la mezzanine est étouffante. Nous parcourons tous les stands, retrouvant plusieurs connaissances de tous horizons que nous ne voyons pour la plupart qu'une fois par an. Nous croisons Jean-Claude Camus, producteur entre autres de Michel Sardou et Johnny Hallyday, en grande conversation avec Daniel Colling. Pour une fois le stand des Correspondants est bien situé, il verra beaucoup de passage, et il est joliment décoré. Nous faisons la connaissance de Benjamin et Amandine, les jeunes Correspondants qui feront la permanence sur le stand. Amandine, étudiante à Rennes, nous explique qu'elle est désolée de n'avoir vendu qu'une seule place car la vente est tombée en plein pendant les grèves contre le CPE. Les facs étant fermées, elle n'a rien pu vendre.
Ensuite nous allons à notre premier cocktail, celui du stand de la mairie. Comme nous étions restés du côté des stands pro, nous n'avons aucune difficulté pour nous y restaurer et nous y abreuver. Là encore nous serrons la main de diverses personnalités que nous connaissons, comme chaque année à la même époque. Je me paye même le luxe de prendre quelques minutes de Serge Lepeltier pour lui exposer un projet (concernant la future école de musique) que je voulais soumettre à la mairie. N'ayant eu aucune réponse de ses adjoints au bout de quelques mois, j'ai préféré m'adresser au bon Dieu qu'à ses saints. Nous retrouvons des amis, invités par une société partenaire du Printemps. Après un dernier tour sur les stands, nous rentrons nous préparer pour le long concert du soir. Nous retrouvons notre fils, très heureux d'avoir assisté à l'enregistrement du jour du 20h10 Pétantes. Il y avait Akhenaton, d'IAM, qu'il adore, et il était placé juste derrière Bern, donc on le voit souvent à l'écran.
RhesusRhesusQuand nous arrivons au 22 il n'y a personne. Les portes sont encore fermées et n'ouvrent qu'à 22h25. Pour 22h30 c'est court, mais finalement ça suffit. Les gens entrent doucement, beaucoup s'arrêtent au bar avant même d'entrer dans une des salles. La déco de cette année est faite par Sofi Arto, qui avait déjà oeuvré il y a deux ans. Les couleurs dominantes sont le vert, le blanc et le noir, avec des figures géométriques. Tous les concerts commenceront à l'heure, donc pas de place pour un rappel, comme d'habitude. On commence par Rhesus, une formation minimaliste : guitare, batterie et basse tenue par une jeune fille, Laura. Je suis déçu par rapport à l'album : je l'ai bien aimé mais en live c'est beaucoup plus plat. Le style est très années 80 mais assez basique. En annonçant la dernière chanson, le guitariste dit qu'elle est en l'honneur de Laura, qu'il aime depuis longtemps. C'est mignon tout plein.
Warehouse 99 ProjectWarehouse 99 ProjectWarehouse 99 Project a la même formation (batterie, guitare et une fille à la basse) et le même genre de musique, quoi qu'un peu plus fouillée. Ca reste de la pop façon 80'.
Je trouve Bikini Machine très bien. Les reprises de Dutronc passent impec et leurs propres compos sont vraiment bien, surtout les instrumentaux. Par rapport aux deux premiers groupes leur musique bénéficie des deux claviers et, je pense, de musiciens plus aguerris. Le contraste est amusant entre le look des mecs, costume et cravate noirs, et leur musique. Par contre je n'avais jamais vu ça : trois des cinq membres sont parfaitement interchangeables aux instruments, batterie, basse, guitare ou claviers ! Donc c'est la première bonne surprise de la soirée, cette musique riche et variée.
Par contre Wolf Eyes est... surprenant ! sidérant ! mais insupportable. Je m'en doutais en ayant écouté des extraits d'un de leurs albums. Trois barjos auteurs de distorsions électroniques, soit avec un manche à corde, soit avec un micro devant un HP (larsen maîtrisé), soit avec une guitare. Ma surdité de fin de soirée a sûrement été provoquée pendant les cinq minutes où je suis resté à les écouter. Je suis cependant fasciné par l'énergie et la conviction qu'ils mettent à produire leurs sons.
SkinLe meilleur est sans conteste Skin, belle panthère sensuelle à la voix superbe, aux musiques bien travaillées, avec un contact (y compris physique) étonnant avec le public, un grand moment. C'était elle la vedette, il n'y a qu'à voir la meute de photographes massée devant la scène et que c'est la seule artiste de la soirée pour laquelle les photographes sont refoulés après trois chansons. Au début elle joue visiblement avec eux : poses provocantes, arrêts au bord de la scène, mimiques exagérées, etc. Elle n'hésite pas à aller au contact avec les spectateurs : un mec monté sur scène se fait renvoyer par un coup de pied au cul, un type qui l'arrose avec une bouteille se prend une claque, pendant une chanson calme elle pose la main d'un mec sur son coeur (et son sein !) et elle termine quand même par un slam aller/retour dans la foule, faut oser ! Musicalement le set est très dansant, les musiques portent la voix extra de Skin, c'était très bien.
54 Nude Honeys54 Nude Honeys54 Nude HoneysLa soirée se termine avec les quatre poupées de 54 Nude Honeys, qui déçoivent pas sur le plan physique ! String et mini-short de cuir noir, collants à résille, bodys transparents et talons aiguilles. La chanteuse est carrément... bandante (désolé mesdemoiselles). Par contre côté musique, c'est bien du rock fait dans son garage, comme elle est qualifiée, assez primaire. Leur prestation est entachée par des pogoteurs débiles, venus uniquement pour casser du photographe, et sûrement pas pour manifester leur joie, à voir la façon dont ils se précipitent sur les photographes le coude en avant. Ils avaient déjà sévi avec Skin d'ailleurs.
Donc ce matin je suis sourd comme un pot, c'est que la soirée a été bonne !


25/04/2006 Printemps J-zéro

Et voilà, c'est parti pour le 30ème, avec un jour d'avance et sous un ciel bleu et chaud qui augure bien des jours suivants ! Ce soir, comme il n'y avait pas de concert (puisque le festival est décalé d'une journée), nous avons décidé d'aller assister à l'émission en direct 20h10 Pétantes, sur Canal +. Les inscriptions étaient à faire 10 jours auparavant, auprès de l'Office de Tourisme. En quelques heures toutes les places pour les quatre émissions étaient prises d'assaut.
Stéphane Bern & Muriel CousinCet après-midi Christine récupère les contremarques, donne son nom et son adresse, et nous faisons la queue à 18h00, sachant qu'il faut être impérativement présent à 18h15. Le service d'ordre est impressionnant : une armée de vigiles noirs, baraqués, gigantesques, en costume et cravate noirs, d'une amabilité et d'une politesse étonnantes. Premier filtrage : on nous demande les invitations et notre carte d'identité. Second filtrage : fouille sommaire des sacs et vérification des vestes. Puis un assistant nous indique l'espace où nous devons aller prendre place. Comme d'habitude, les places juste derrière l'animateur sont occupées par de très mignonnes belettes, très photogéniques, qui seront très souvent à l'antenne. Par contre, nous sommes à la plus mauvaise place, sur le côté et sous la Louma. D'ailleurs, en vérifiant l'enregistrement de l'émission, nous constaterons que nous n'apparaissons jamais à l'écran. Tant pis, j'ai pu quand même prendre quelques photos pendant les intermèdes. J'ai même parlé quelques instants avec Omar et Fred à l'extérieur du plateau.
Sacha le chauffeur de salleEnviron 15 minutes avant le début, Sacha, le chauffeur de salle, vient briefer le public sur le comportement à tenir pendant l'émission. Il est sympathique, dynamique, poli, prévenant, c'est peut-être le personnage le plus intéressant du plateau. Il donne des consignes de base mais nécessaires sans doute pour un public néophyte : éteindre les téléphones, battre des mains en rythme, rire pendants les vannes (?!?), siffler pour ceux qui savent pendant les applaudissements, etc.
Roberto Alagna & Florent PagnyCette première expérience d'une émission en direct est intéressante : voir l'organisation, les décors, le personnel, la mise en place, les mouvements complexes de caméra, les raccords maquillages au moindre intermède, etc. Par contre je vais être beaucoup plus dur sur l'émission elle-même. En tant que nostalgique de la première époque de Canal +, à l'époque où la chaîne était impertinente et novatrice, je trouve déjà que le 20h10 Pétantes de Stéphane Bern n'a aucun intérêt vu de l'extérieur. Mais vu de l'intérieur, c'est encore pire : tout n'est que faux semblant, aucune place n'est laissée à l'improvisation, la totalité des textes est sur prompteur, et si par malheur le prompteur est décalé, Bern est complètement perdu, et doit se rattraper tant bien que mal avec ses nombreuses notes. Même les traits d'esprit sont prévus !
Melissa MarsBern étant l'animateur, il fait son boulot, sert la soupe, en ayant quand même l'air de s'en foutre comme de l'an 40, avec son perpétuel sourire de ravi. Ariel Wizman est le plus incisif, le plus pertinent, c'est lui qui devrait être le meneur de l'émission. Muriel Cousin ne sert strictement à rien, elle dit une banalité sans intérêt tous les quart-d'heures. Omar et FredEnfin, Stéphane Guillon vient balancer sa fiole de vitriol, feint ou sincère, difficile à dire, et repart aussi sec. Les invités de ce soir étaient Florent Pagny, plutôt sympathique et naturel, on aurait envie de croire à ce qu'il dit, Melissa Mars, jeune vampire élevée au biberon de Cure, petit elfe noir farouche, à suivre, et Roberto Alagna, ravi d'être là, à la limite de la suffisance. Donc, en conclusion, +++ pour la fabrication de l'émission, --- pour le contenu. Pour couronner le tout, après l'émission, Zidane devait parler, donc toute seconde de dépassement était interdite, dixit un des assistants sur le plateau. Et aucune opportunité d'avoir un autographe, évidemment, toute la clique ayant quitté le plateau quelques secondes après la fin du direct.
Le temps total utile de l'émission n'est que de 52'22" (Guignols compris), je l'ai vérifié en remontant l'enregistrement.
Nous rentrons en traversant la place Séraucourt pour prendre la température du Printemps naissant. Il est officieusement parti : les barrières et les vigiles sont en place, la plupart des boutiques s'installent, quelques emplacements sont encore vides, la circulation est déjà très difficile dans le quartier Séraucourt. C'est amusant de parcourir comme seuls festivaliers ces allées qui dès demain seront noires de monde. Le calme avant l'excitation est agréable.
En quittant le parc Saint-Paul, nous rencontrons une partie de la fine fleur du directoire du Printemps : d'abord Fernand, directeur adjoint, puis Daniel Colling himself, avec Fernando Ladeiro-Marques, responsable de la communication (qui m'a entr'ouvert la porte du Printemps il y a 10 ans) et Marcelle Galinari, respondable de Réseau Printemps. Nous échangeons quelques mots dans la rue déserte avant de les quitter.


20/04/2006 Modifs de dernière minute

Je reviens à l'instant de l'ultime réunion destinée aux Correspondants et voici le dernier communiqué officiel :

N° 7 : avec Yann Tiersen il y aura aussi Diam's

N° 24 : la soirée Gainsbourg est déplacée au Palais d'Auron ; il y aura aussi Daniel Darc mais plus Philippe Katerine

N° 2 : pour cause de maladie du chanteur, The Subways a annulé sa tournée, ils seront remplacés par Queen Adreena


22/03/2006 Réunion avec les programmateurs

A l'instant je rentre de la réunion avec les 2 programmateurs, Christophe Davy ("Doudou") et Jean-Michel Dupas qui, comme chaque année, nous ont livré quelques détails et précisions sur beaucoup de concerts de la prochaine édition.
N° 7 : Tiersen jouera des morceaux déjà faits en duo sur albums ; il y aura au moins Grégoire et Christian des Têtes Raides ; Liz Frazer (ex Cocteau Twins), avec sa voix sublime, reviendra sur scène après 10 ans d'absence sur les planches ; le concert de Tiersen n'aura rien à voir avec  son dernier au Palais d'Auron ; Calexico revient pour la 3ème fois au Printemps, ils avaient déjà joué avec M et feront sans doute un boeuf avec Tiersen ; Iron & Wine vient des USA ; le passage d'un artiste à l'autre se fera en mélangeant les musiciens

N° 1 : soirée très grand public ; Fabrice Mauss a joué en Californie avant de revenir à Lyon créer son groupe avec 3 potes

N° 22 : Fredo est le chanteur du groupe Les Ogres de Barback

N° 12 : soirée rock ; Wolf Eyes : rock expérimental de Détroit, pétri de distorsions accoustiques ; 54 Nude Honeys : 3 japonaises sexy qui assurent dans le genre rock garage, avec 7 albums à leur actif

N° 13 : Rhesus : groupe français de pop-rock ; Bikini fera des reprises de Dutronc ; Skin est une vraie tigresse sur scène, étonnante, elle faisait partie de Skunk Anansie

N° 34 : la surprise sera une bonne surprise pour ceux qui ont choisi le bus, mais ne sera annoncée qu'au dernier moment, comme toute surprise

N° 2 : The Dresden Dolls : ambiance cabaret des années 30, piano et batterie, très visuel

N° 8 : grande soirée hip-hop ; Hocus Pocus : uniquement instrumental, funk+jazz ; Puppetmastaz : déjà venus à Bourges, voix masquées sur groove, funk, ragga, etc. ; Coldcut : groupe anglais, créateur du label electro Ninja Tune, spécialiste du collage audiovisuel, accompagnés par 2 MC ; Saian Supa Crew jouera son nouvel album

N° 27 : soirée chanson de qualité ; Marcel Kanche : ancienne génération, prototype du chanteur "looser" mais grand poète, très demandé pour ses textes, a beaucoup écrit pour d'autres, en particulier pour Bashung ; Joseph D'Anvers : au contraire nouvelle chanson, originaire de Nevers, a travaillé avec Miossec

N° 31 : création entre Mazaher, Ganoub et Bumcello ; Killa Carltoon est une ancienne Découverte 2004, 2 DJs qui font du trad, funk et hip-hop ; Alexis HK présentera son nouvel album

N° 23 : Arthur H et Jacques Higelin joueront probablement ensemble, le grand Jacques l'a annoncé dans le clip de présentation

N° 35 : l'Escapade ne se tiendra plus à "La Française" à Vierzon, mais dans un lieu tout proche, presque en face

N° 3 : Cali, Mickey 3D et Thiéfaine chanteront sans doute ensemble ; Mickey 3D et Thiéfaine passeront l'un à la place de l'autre (ordre de passage inversé)

N° 28 : chanson internationale féminine avec une Canadienne (Sarah Slean), une Anglaise (Vashti Bunyan) et une Suédoise ( Anna Ternheim) ; "tout calme et tout mignon" (dixit Doudou)

N° 32 : pure chanson française

N° 24 : Rodolphe Burger sera le maître d'oeuvre de cette soirée ; il a monté un groupe spécialement pour cette véritable création, avec entre autre le claviériste de Gainsbourg, le batteur et le bassiste de Bashung et un DJ pour les cordes électro et le piano ; Burger jouera l'"Homme à la tête de chou" pendant 25 minutes environ, Chamfort, Miossec et Katerine chanteront 3 fois ; Jeanne Balibar sera absente (retenue sur un tournage) mais il y aura un invité surprise en la personne de Daniel Darc, ex Taxi-Girl

N° 16 : soirée très rock ; Les Brats et Second Sex sont représentatifs de la scène rock ado parisienne de moins de 18 ans ; Asyl vient de La Rochelle et sort son premier album ; Buzzcocks a le même âge que le Printemps et reste une influence majeure de la scène punk-rock anglaise de la fin des 70'

N° 17 : Champion : Canadiens, qui sont passés aux Transmusicales de Rennes en décembre 2005 ; Izia n'a que 15 ans mais est la fille de Jacques Higelin, son univers est proche de celui de PJ Harvey

N° 36 : Anaïs est une Découverte 2005

N° 10 : soiré metal à fond ; Dagoba et Eth viennent de Marseille et JR Ewing de Norvège ; Fantomas est le groupe de Mike Patton qui sera au chant ; c'est une première et une date unique en France

N° 4 : Hushpuppies est un nouveau groupe français ;  Katerine jouera son nouvel album, très rock ; Arctic Monkeys est la nouvelle coqueluche UK

N° 29 : Mansfield.Tia : duo de filles de Nantes, pop écorchée et rageuse (violon et guitare) mais émotion pure ; Xiu Xiu (à prononcer "Chou Chou") : rock très sombre, bien adapté au théâtre Jacques Coeur ; Sylvain Chauveau : folk-pop electro, superbes reprises de Depeche Mode, calme et zen ; l'Ensemble Nocturne est suisse

N° 33 : Smooth : electro-funk ; Spleen : jazz-funk

N° 25 : chaque artiste jouera des versions solos accoustiques, pas de duos prévus ; invité surprise...

N° 18 : soirée hip-hop electro ; Keny Arkana : marseillaise impressionnante, a commencé à 14 ans, livre un rap sombre, valeur montante du hip-hop underground français ; K'naan est considéré comme le futur Ben Harper ; rappeur Somalien vivant au Canada, il mélange les sonorités africaines au funk, avec un immense charisme sur scène ; Afu-Ra : MC new-yorkais, rare sur scène, donc précieux à voir ; Birdy Nam-Nam : 4 des meilleurs DJ français, tous mondialement primés, pour un set jazz, hip-hop et funk

N° 19 : Caribou : rock+electro et 2 batteurs ; Psapp : un Allemand et une Anglaise, du label Domino ; Ms John Soda : allemands (ex No Twist) qui font du rock mélodique ; Plaid : pionniers du courant electronica (folk+electro)

N° 11 : soirée pop, rock & electro ; Architecture : Australiens qui joueront leur nouvel album ; Cocorosie : duo intimiste, projections vidéos et musique ; Flaming Lips : très image et son, joueront aussi leur nouvel album ; le chanteur est bien frappé mais est impressionnant sur scène

N° 5 : Ken Boothe : reggae nouvelle tendance ; Sharon Jones : bête de scène en dance, groove et soul

N° 30 : Thee Silver Mt.Zion est annulé et sera remplacé par Jack The Ripper, influencé par Nick Cave ; Final Fantasy est le violoniste d'Arcade Fire

N° 20 : electro all night long ! Dani Siciliano est la femme de Matthew Herbert ; Matthew Herbert est un musicien électronique très talentueux ; il a l'habitude d'utiliser des sons quotidiens (pomme qu'on coupe, cannette qu'on ouvre, etc.) samplés, recyclés jusqu'à construire des boucles hyper dansantes ; Battles : Américains, ancien Helmet et Don Cavalero, font du rock instrumental expérimental

N° 21 : Modeselektor : hip-hop et jungle ; Justice est considéré comme le futur Daft Punk ; Abe Duque est un DJ producteur de New-York, assez rare en France ; John Lord Fonda : techno pure très dansante [ordre de passage modifié : Modeselektor, John Lord Fonda, Justice, Abe Duque]

N° 6 : Daniel Colling travaille du fond de son lit, avec Bénabar, à la liste des invités surprise.


10/03/2006 Forum de discussion

Suite à une demande de quelques visiteurs assidus, je vous propose un forum. Il est expérimental, c'est le premier que je monte, alors n'hésitez pas à me faire part de vos critiques (constructives de préférence) et de vos remarques. S'il vous intéresse, faites-en part autour de vous afin que nous soyons le plus nombreux possible à venir échanger à propos du Printemps de Bourges


08/03/2006 Programme complet

InvitationPalais d'AuronHier a eu lieu la soirée officielle de présentation du programme. Cette soirée m'a déçu car elle manquait franchement de panache et d'originalité pour un anniversaire. Avec un peu de retard sur l'horaire prévu, la soirée a commencé par l'extinction des lumières et l'apparition de Daniel Colling... sur grand écran ! Retenu à Paris par sa convalescence après une opération de hernie discale, il a fait le même speech qu'il aurait fait en direct mais j'imagine qu'il a dû être très déçu de ne pouvoir être présent. Par l'intermédiaire de cette vidéo tournée chez lui, Daniel a demandé in extremis à Chantal Laubyune "amie de 30 ans", Chantal Lauby, de venir faire mine de le remplacer et d'être la maîtresse de cérémonie. Malgré le grand plaisir de voir en chair et en os celle qui a bercé nos plus belles années de télévision sur Canal +, sa prestation est restée en nuances de gris. On avait l'impression qu'elle avait été vraiment prise de court et qu'elle n'avait pas eu le temps de suffisamment préparer son intervention. Vers la fin, elle a bien essayé de détendre l'atmosphère par quelques vannes de son cru, mais sans succès ("la prochaine conférence de presse on la fera sur une aire d'autoroute ça sera Bouteillesrock'n'roll"). La seule vibration dans la salle a été lorsque les Correspondants présents ont chaleureusement remercié François Clavel de ses mots en leur faveur. Le déroulement de la soirée a été on ne peut plus classique : interviews des membres du staff du Printemps, litanie de remerciement des sponsors, clip présentant tous les artistes prévus et buffet, excellent au demeurant.
Je vous laisse découvrir la programmation et n'oubliez pas de réserver quasiment dans la journée pour les Escapades si vous êtes tenté !


11/02/2006 Emplois saisonniers

Les emplois sont du gardiennage, du service d'ordre léger, du contrôle, de l'entretien, etc.
Les conditions sont les suivantes :
- avoir 19 ans minimum,
- pouvoir travailler de jour ou de nuit,
- apporter 2 photos d'identité, la carte ANPE ou la carte d'étudiant, la carte Sécurité Sociale, éventuellement un CV.
Les personnes intéressées devront s'inscrire du 13 février au 17 mars à :
ANPE Bourges Comitec
Bureau PdB
Parc Comitec
22, rue Jules Ferry
Tél. 0811 550 118
Horaires :
Lu Ma Me : 8h30 - 16h30
Je : 8h30 - 12h00
Ve : 8h30 - 16h00
Les candidats rempliront sur place une fiche d'inscription et seront reçus pour un entretien.


08/02/2006 Suite du programme

Finalement cette année le programme sera dévoilé en 3 parties, malgré l'avis négatif émis par une majorité de Correspondants présents à la dernière réunion.
Le programme complet sera dévoilé le 8 mars .
En attendant voici des nouveaux spectacles officiels, ceux du Palais d'Auron et le Phénix du samedi :

YANN TIERSEN ET SES INVITÉS - CALEXICO - IRON & WINE Mercredi 26 avril Palais d'Auron - 18h00 - 28,00 Euros

SAÏAN SUPA CREW - COLDCUT - PUPPETMASTAZ - HOCUS POCUS Jeudi 27 avril Palais d'Auron - 20h00 - 23,00 Euros

DIONYSOS - DEUS - KATERINE - HUSHPUPPIES Samedi 29 avril Phénix - 19h00 - 28,00 Euros
METAL NO LIMIT ! DAGOBA - ETHS - JR EWING Samedi 29 avril Palais d'Auron - 17h00 - 21,00 Euros

THE FLAMING LIPS - EMILIE SIMON - COCOROSIE - ARCHITECTURE IN HELSINKI Dimanche 30 avril Palais d'Auron - 16h00 - 25,00 Euros


25/01/2006 L'affiche

L'affiche du 30ème Printemps est encore tenue secrète, même si un coin du voile qui la masque a été levé avec la carte de voeux.
On sait seulement qu'elle a été dessinée par un graphiste orléanais de 41 ans, Vincent Burille, qui a déjà créé l'affiche de 1999 (la marguerite avec des jambes).
Aidé de son ami Ludovic Clouvet, il a soumis 2 projets à Daniel Colling, le directeur du Printemps. Celui que nous verrons prochainement a été retenu parmi une soixantaine de projets proposés cette année.
Les projets doivent répondre à un cahier des charges technique précis (placement des annonceurs, déclinaison des différents formats informatifs et publicitaires, illustration des produits dérivés, etc.) mais la partie artistique est laissée totalement à l'imagination des artistes.
Vincent Burille pratique la création d'affiches depuis plusieurs années,


11/01/2006 Premiers concerts 2006

Le cadeau de la nouvelle année ce sont les 4 premiers concerts du Printemps de Bourges 2006 au Phénix :

RAPHAEL - MAUSS Mercredi 26 avril au Phénix à 20h00 - 35,00 € *

INDOCHINE - THE SUBWAYS - Et d'autres invités... Jeudi 27 avril au Phénix à 19h00 - 33,00 € *

CALI - MICKEY 3D - THIEFAINE - DA SILVA Vendredi 28 avril au Phénix à 18h00 - 20,00 € *

LOUISE ATTAQUE - SHARON JONES - KEN BOOTHE - MAHMOUD AHMED Dimanche 30 avril au Phénix à 18h00 - 28,00 € *

* Frais de location inclus


5/01/2006 Bonne année 2006

Meilleurs voeux à tous. Que cette année vous soit douce, vous donne une excellente santé, de nombreuses joies et beaucoup de bonne musique !
Voici la carte de voeux envoyée par le Printemps de Bourges :


19/12/2005 Futur Printemps 2006

Mercredi 14 décembre a eu lieu la première réunion d'information concernant le 30ème Printemps de Bourges. Il ne s'est pas dit grand-chose, les préparatifs étant encore à leurs débuts et la recherche d'artistes battant son plein.
Les programmateurs seront les mêmes qu'en 2005 donc il faut s'attendre à une tendance artistique et une couleur musicale similaires à celle du Printemps 2005.
Les mêmes salles seront utilisées, avec le retour du théâtre Jacques Coeur dont la restauration est achevée. Malheureusement l'auditorium de la future École Nationale de Musique et de Danse ne sera pas prêt à temps, et il ne pourra être utilisé qu'en 2007.
Le prestataire des précédents brunches ayant été assez critiqué, ce ne sera pas le même en 2006.
Canal + reviendra, avec une émission en direct et en clair toute la semaine. Il y aura même sans doute l'émission La Musicale , présentée par Emma De Caunes, en direct de Bourges également.
Les concerts au Phénix seront en vente, comme d'habitude maintenant, début janvier, vers le 10 sans doute. Les autres spectacles devraient être mis en vente quelques semaines plus tard, mais la date définitive n'est pas arrêtée encore.
Le 7 mars 2006 aura lieu la traditionnelle soirée de lancement officielle du Printemps de Bourges 2006, en présence d'officiels et de journalistes. Il se pourrait que, pour la trentième, cette soirée retourne au Palais d'Auron (ex Palais des Congrès ), mais Daniel Colling a été assez évasif sur le sujet.
Des questions ont fusé sur l'éventualité d'un concert autour du lac d'Auron, suite au mega succès du concert de Yannick Noah lors du Congrés des pompiers, en septembre dernier. Sur ce point la réponse a été claire : ce sera non en 2006...
Le plus gros bouleversement devrait concerner le changement de lieu et le regroupement de tous les accueils au Pavillon d'Auron : public, professionnel et presse.
Aux questions sur la célébration du 30ème Printemps de Bourges, Daniel Colling a là encore été évasif : il a affirmé qu'il y aurait une sorte de commémoration, mais il est resté discret sur la forme. Mais il semble acquis que ce sera peu ou prou sous forme de clins d'oeil (Daniel n'aime pas le mot hommage) à des artistes ayant compté pour le Printemps, ou pour lesquels le Printemps a compté, vivants ou disparus. Des noms ont circulé, comme Higelin, Thiéfaine, Ferret, mais rien n'a bien sûr été confirmé.
Le succès de la couverture médiatique par Canal + en 2005 a semble-t-il permis d'attirer de nouveaux sponsors importants, et il se pourrait qu'il y ait des bouleversements parmi les sponsors majeurs du printemps, mais rien de plus n'a été dit...


07/09/2005 Attention Talents Scène 2006

Pour la première fois depuis 5 ans que la FNAC et Réseau Printemps sont associés pour promouvoir de nouveaux talents dans le domaine de la musique, Télérama s'associe à eux.
Attention Talents Scène est ouvert à tous les groupes ou artistes de musique actuelle sauf ceux dont les productions éventuelles sont issues des majors ou affiliés.
L'appel de candidature se déroule du 5 septembre au 7 octobre 2005.
Les dossiers sont à déposer dans une FNAC ou auprès de l'antenne régionale du Printemps de Bourges.
Pour plus d'informations :
www.reseau-printemps.com
www.fnac.com/talentscene