Voici les dates et lieux des écoutes par région des découvertes présélectionnées :

ALSACE - le 15/12/2007 à 20h00
LE GRILLEN - Rue des Jardins - 68000 COLMAR
http://www.noumatrouff.com | http://www.fede-hiero.com

AQUITAINE - le 15/12/2007 à 20h30
ROCK SCHOOL BARBEY - 18, rue Cour Barbey - 33800 BORDEAUX
http://www.rockschool-barbey.com

AUVERGNE - le 17/11/2007 à 20h30
LA COOPERATIVE DE MAI - rue Serge Gainsbourg - 63100 CLERMONT FERRAND
http://www.lacoope.com

BASSE-NORMANDIE - le 29/11/2007 à 20h00
LE CARGO - Quai Cafarelli - 14000 CAEN

BOURGOGNE - le 01/12/2007 à 20h30
LA VAPEUR - 42, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON
http://www.lavapeur.com

BRETAGNE - le 07/11/2007 à 20h00
ESPACE COSMAO - 84 boulevard Cosmao Dumanoir - 56100 Lorient
http://www.crij-bretagne.com

CENTRE - le 07/12/2007 à 20h00
LE 22 D'AURON - 22, rue Henri Sellier - 18000 BOURGES
http://www.emmetrop.fr.fm | http://www.bainsdouches-lignieres.com.fr

CHAMPAGNE ARDENNE - le 01/12/2007 à 20h30
L'ORANGE BLEUE - 2, allée Lucien Prud'Homme Quartier des Bords de Marne - BP 420 - 51308 VITRY LE FRANCOIS cedex
http://www.myspace.com/obvitry

CORSE - le 22/12/2007 à 20h00
L'AGHJA - 6 chemin de Biancarello - 20000 AJACCIO

FRANCHE-COMTE - le 17/11/2007 à 20h30
LA POUDRIERE - 7, avenue du Général Sarrail Place de l'Arsenal - 90000 BELFORT
http://www.decouvertautorise.fr

HAUTE-NORMANDIE - le 15/12/2007 à 20h00
L'ABORDAGE - MJC / SMAC d'EVREUX 1 Avenue Aristide Briand - 27000 EVREUX
http://www.myspace.com/porcepicmusic

ILE-DE-FRANCE Chanson - le 18/12/2007 à 19h00
LA MAROQUINERIE - 23, rue Boyer - 75020 PARIS
http://www.paul-bailliart.com

ILE-DE-FRANCE Hip-Hop, Ragga, Reggae - le 12/12/2007 à 19h00
LA PECHE - 16, rue Pépin - 93100 MONTREUIL
http://www.lapechecafe.com

ILE-DE-FRANCE Musiques électro - le 21/12/2007 à 19h30
LE NOUVEAU CASINO - 109, rue Oberkampf - 75011 Paris
http://www.neopopart.fr | http://www.myspace.com/dcouverteselectrosidfbourges

ILE-DE-FRANCE Rock - le 08/12/2007 à 19h00
L'EMB - 2, rue Georges Pompidou - 95110 SANNOIS
http://www.emb-sannois.org

LANGUEDOC ROUSSILLON - les 07 et 08/12/2007 à 20h00
VICTOIRE 2 - Domaine du Mas de Grille 34430 SAINT JEAN DE VEDAS
http://www.victoire2.com

LIMOUSIN - le 30/11/2007 à 20h30
SALLE DES LENDEMAINS QUI CHANTENT - L'Auzelou Avenue du Lieutenant Colonel Faro - 19000 TULLE
http://www.6teamprod.com

LORRAINE - le 20/12/2007 à 20h00
L'AUTRE CANAL - 45, Boulevard d'Austrasie - 54000 NANCY
http://proscenium.typepad.com

MIDI-PYRENEES - le 15/12/2007 à 18h00
LA GESPE - Centre Culturel de la Gespe 23, rue Paul Cézanne - 65000 TARBES
http://www.avant-mardi.com

NORD-PAS-DE-CALAIS - le 13/12/2007 à 20h00
LE GRAND MIX - 7 rue St Jacques - 59200 TOURCOING
http://www.dynamo-asso.fr | http://www.myspace.com/dynamoasso

NORD-PAS-DE-CALAIS - le 14/12/2007 à 20h00
L'AERONEF - Avenue Willy Brandt - 168 centre commercial - 59777 LILLE
http://www.dynamo-asso.fr | http://www.myspace.com/dynamoasso

PAYS DE LA LOIRE - le 29/11/2007 à 20h00
LE CHABADA - c/o Adrama - Ch. de la Cerclère - Route de Briollay - 49100 ANGERS
http://www.trempo.com

PICARDIE - le 23/11/2007 à 20h00
LE PALACE - rue des Déportés - 60160 MONTATAIRE
http://www.divinemelodie.com

POITOU-CHARENTES - le 17/11/2007 à 20h30
STUDIOS VIRECOURT - Domaine de Virecourt - 86470 BENASSAY
http://www.studiosdevirecourt.com

PROVENCE-ALPES-COTES D'AZUR - le 07/12/2007 à 20h30
CARGO DE NUIT - 7, avenue Sadi Carnot - 13200 ARLES
http://www.udcm.net | http://www.myspace.com/udcm

PROVENCE-ALPES-COTES D'AZUR - le 08/12/2007 à 20h30
L'AFFRANCHI - 212, boulevard Saint Marcel - 13011 MARSEILLE
http://www.udcm.net | http://www.myspace.com/udcm

RHONE-ALPES - les 07 et 08/12/2007 à 20h30
CHÂTEAU ROUGE - 1, route de Boneville - 74100 ANNEMASSE
http://www.tagadatsointsoin.net

Entrée sur invitation, à retirer à la Fnac.

Vous faites de la musique ? Vous composez seul ou avec un groupe ? Tentez votre chance et participez aux prochaines Découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac pour 2008 !

Cette année encore, Le Printemps de Bourges et la Fnac s'unissent pour favoriser l'éclosion des nouveaux talents musicaux dans les styles Rock/Pop/Métal, Electro, Chanson/World et Hip-Hop/Ragga/Reggae.

Voici les dates clefs de l'édition 2008 :

1 - appel à candidature du 10 septembre au 6 octobre 2007

2 - présélections régionales sur écoute du 15 octobre au 16 novembre 2007

3 - auditions régionales du 5 novembre au 20 décembre 2007

4 - sélection nationale du 7 au 18 janvier 2008

Les 32 artistes ou groupes sélectionnés "Découvertes 2008 du Printemps de Bourges et de la Fnac" seront invités à se produire sur les scènes "Découvertes" du Printemps de Bourges du 15 au 20 avril 2008.

Contacts :
COORDINATION NATIONALE DES ANTENNES DU PRINTEMPS DE BOURGES
46, rue Bouret - 75019 Paris
Tél : 01 42 38 40 50
Mail : contact@reseau-printemps.com

FNAC
67, bd du Général Leclerc - 92612 Clichy Cedex

http://www.reseau-printemps.com/pages/antennes.php

Voici la programmation des scènes ouvertes pour cet après-midi.

• Scène Région Centre :
  Exson Valdes : 13h00 - 14h00
  Elista : 14h30 - 15h30
  Eiffel : 16h00 - 17h00
  Riké : 17h30 - 18h30
• Scène Le Berry :
  Plasticines : 13h30 - 14h15
  Florent Marchet : 14h45 - 15h45
  Marie Cherrier : 16h15 - 17h15
  Shelby : 17h45 - 18h30
• Scène Pression Live :
  Les Fatal Picards : 13h45 - 14h45
  Pave : 15h00 - 17h30

La conférence de presse de clôture a eu lieu exceptionnellement hier soir à 23h30 pour cause d'élection. Il n'y a pas foule, à moins que ce soit l'impression donnée par la grande taille du Magic Mirrors (600 places au lieu de 350 les années précédentes).
Daniel Colling commence par présenter de nouveau les programmateurs et annonce que les objectifs financiers sont atteints. Marcelle Galinari (responsable de Réseau Printemps, le réseau des Découvertes) fait un petit bilan des Découvertes.
Cette année les journalistes poseront plus de questions que d'habitude.
Question sur la fréquentation : Daniel Colling répond qu'elle a atteint 91% et ne pouvait de toute façon qu'être plus faible que l'an dernier où elle avait atteint un record ; lui et Christophe "Doudou" Davy disent réfléchir à la présentation d'un artiste "locomotive" en début de Printemps pour booster la fréquentation.
Question sur la perméabilité entre les Découvertes et la programmation officielle : Daniel Colling rappelle que Réseau Printemps est une structure complètement indépendante et qu'il n'existe pas actuellement de passerelle avec le Printemps de Bourges, mais que lui et Marcelle Galinari y réfléchissent aussi.
Question sur l'absence cette année encore des prix pour les Découvertes : Daniel Colling répond que c'est aussi un sujet de réflexion en cours.
Deux autres questions récurrentes sur la demande d'un écran géant au Phénix et sur les prix supposés être trop chers : les réponses sont les mêmes, Daniel Colling veut préserver le "spectacle vivant" et pense que la taille du Phénix ne se prête pas à l'utilisation d'un écran ; quant aux prix il affirme toujours qu'en considérant le format du festival (soirées à artistes multiples, salles fermées, etc.) et le système de financement du Printemps, les prix sont tout à fait adaptés.
Un journaliste parlant au nom de ses confrères demande une vraie salle de presse avec des conditions "décentes" de travail, surtout informatiques : Fernando Ladeiro-Marques répond que c'est à l'étude et que ça pourrait être possible l'an prochain.
Question sur la présence de musique classique en 2008 : bien trop tôt pour le dire.
Question sur l'abandon des concerts à la cathédrale : Daniel Colling répond que le clergé exige de la musique sacrée et donc que pour le moment il n'est pas envisagé de retourner dans la cathédrale.
Question sur la polémique autour des paroles violemment homophobes de Capleton ¹ : Daniel Colling répond que les incidents datent d'au moins un an et que depuis Capleton ¹ s'est engagé à ne plus chanter de telles paroles en France, ce qu'il a respecté lors de son concert de vendredi.
Question sur l'absence totale d'homme et femme politique cette année : Daniel Colling n'a pas de réponse précise à donner.
Le coordinateur de l'expérience de slam live Bouchazoreille fait une intervention plutôt décalée et se fait siffler : en gros il traite tous les journalistes de connards et les accuse d'être à la solde de Sarkozy, et dit regretter l'absence de questions pour tirer le débat musical vers le haut.
Plusieurs journalistes ont salué l'utilisation du théâtre Saint-Bonnet mais surtout de l'Auditorium de l'École Nationale de Musique, et des salles annexes pour la presse et la télévision.
Enfin Daniel annonce les dates du Printemps de Bourges 2008 : ce sera du 15 au 20 avril 2008.

Le 31ème Printemps en chiffres :

• 50 spectacles payants
• 9 lieux de spectacle
• équipe de 980 personnes
• 49728 places délivrées
• 9000 invités
• 724 forfaits professionnels
• 91% de taux de remplissage
• fréquentation estimée à 200 000 personnes
• 30 antennes régionales et francophones
• 475 journalistes accrédités (146 presse régionale, 306 presse nationale, 23 presse internationale)
• 1069 demandes d'interviews dont 780 acceptées
• 214 captations audiovisuelles

Triste constat ce matin dans la rue Henri Sellier : pas un passant, pas une voiture, pas un camion, pas un bruit. A cause du scrutin de ce jour, le Printemps s'est en fait terminé hier soir pour les professionnels et aujourd'hui il n'y aura sans doute place Séraucourt que les Berrichons et ceux qui ne votent pas.
Nous faisons un dernier tour place Séraucourt avec nos amis avant que eux aussi rentrent chez eux pour aller voter. Nous avons juste le temps d'écouter ensemble les Plasticines, groupe de quatre très jeunes filles originaires de Saint-Cyr-l'École. Elles sont très, très jolies mais leur rock primaire, voire primal, n'a que peu d'intérêt pour moi. Cela leur assure malgré tout depuis deux ans un succès d'estime dans les milieux branchés.
Quand nos amis sont partis nous retournons une dernière fois place Séraucourt écouter Florent Marchet et notre Marie Cherrier. Je découvre Florent Marchet et j'aime bien. Sa musique est bien charpentée, un peu rock, ses textes ont du sens. J'aime bien son fil rouge, la vie à Rio Baril, qui relie toutes ses chansons : il raconte la vie d'un enfant victime d'inceste, ce qui le conduira en asile psychiatrique. Ca m'a donné envie de mieux connaître son univers musical. Quant à Marie elle nous surprend encore, avec quelques nouveaux arrangements et de nouveaux éléments de scénographie. Elle est en forme, pétillante et elle est chaleureusement applaudie. Nous sommes étonnés de constater que la foule ne quitte pas le devant de la scène entre Florent Marchet et elle, comme si elle était attendue. Elle nous chantera : Manouche, Septième ciel, Les baleines, Marchand d'froufrous, Ben alors quoi, Ni vu ni connu, Le temps des noyaux, C'est pas ma faute, Le curé, Café noir, J'tai inventé et Paysage perdu. Après son concert une foule compacte fait la queue pour acheter CD, affiche ou partitions. Nous échangeons quelques mots avec Franck et "Babar" mais très vite ils rejoignent leurs familles backstage.
Juste avant de rentrer je retourne une troisième fois sur le stand de vêtements de cuir où je lorgne depuis mardi sur un superbe manteau long. Le vendeur a déjà baissé deux fois son prix et le baisse une troisième fois parce que c'est le dernier jour. Le prix proposé me semble enfin acceptable, compte tenu des prix que j'ai relevés sur Internet, et je me laisse tenter.
Nous clôturons enfin notre Printemps 2007. Il n'y aura même pas de repas entre Correspondants, comme ce fut souvent le cas dans le passé, pour finir sympathiquement la semaine. Très vite Christine fait un bagage sommaire et part pour la semaine dans notre maison de Bourgogne. Je me retrouve seul avec Benjamin, fatigué par ces six jours intenses. Et demain je pars à 6h00 en stage à Paris. Super.

Nous passons la matinée à bavarder tranquillement avec nos amis. Nous commençons la journée par des Découvertes chanson et world. Le premier groupe vient de La Réunion et se nomme Jaboticaba. J'avais beaucoup aimé une de leurs chansons sur le CD des Découvertes, j'avais mis un mot sur leur forum et j'avais hâte de les écouter en live. Leur musique est chaude et sensuelle, la voix de la chanteuse est du vrai velours, c'est une parenthèse tropicale très agréable, qui me rappelle mon enfance comme à chaque fois. Ensuite c'est Mulet Mulet à la Hune. Trois musiciens en formation classique guitare, basse et batterie, un chanteur sympathique, des textes bien écrits mais pas beaucoup d'originalité. On a entendu de nombreuses fois ce genre de formation. Par contre le troisième artiste, Siméo, est une vraie révélation. Échevelé, souriant, un brin lunaire, il utilise plusieurs samplers pour créer à lui seul un univers musical riche et étonnant. Avant de commencer à chanter en s'accompagnant à la guitare, il enregistre en direct des boucles sonores avec basse, percussions, claviers, voire nos claquements de mains. Cela produit un univers musical complètement original. Un peu comme Anaïs, mais en cent fois mieux. Sa joie d'être sur scène fait aussi plaisir à voir. Le groupe suivant se nomme Antiquarks. Il n'est formé que de deux musiciens, à la vielle électroacoustique et à la batterie, mais le résultat est là encore très surprenant et original. Je connais bien la vielle dans un contexte folk, mais j'ignorais qu'on pouvait en sortir de tels sons ! Le musicien l'utilise même en grattant les cordes comme sur une guitare ! L'univers musical nous emmène dans un rapide tour du monde, des sables du désert aux montagnes de l'Asie. Les sonorités et les voix sont tout à fait dans le style de la musique et ça fonctionne très bien. Après le concert je demande à l'un des musiciens en quelle langue il chantait : il me répond qu'ils utilisent le gluon, une langue inventée dont les sonorités changent en fonction de la région qu'ils veulent évoquer. Je termine avec Resistenz, un duo encore très surprenant. Un guitariste, aidé de nombreuses boîtes électroniques, accompagne une chanteuse étonnante, en mini robe de velours rouge, qui alterne déclamation et chant dans ses chansons. Elle a son franc-parler, qu'on découvre lorsqu'elle s'exprime entre les chansons, et descendra même chanter au milieu des spectateurs du premier rang. J'avais bien aimé le morceau "Barbares" (sur le CD des Découvertes) mais là en live je n'accroche pas trop.
Je rentre à la maison avec l'intention de me reposer mais j'y trouve ma fille seule, qui tourne en rond car elle n'ose pas aller seule retrouver Christine en ville. Je lui propose de l'accompagner. Nous faisons une halte au Magic Mirrors pour voir comment se passe le concours de slam (Bouchazoreille). Un ring a été installé au milieu et les candidats se succèdent dessus pour déclamer. Nous ne restons pas longtemps, car tout le monde n'est pas Grand Corps Malade... Nous retrouvons Christine, Benjamin et son amie devant la scène du bar le Sancerre, près de la Poste, où joue Daviken devant une foule compacte. Je prends pas mal de photos, pendant qu'ils jouent et pendant l'entracte où ils signent moult autographes. Des jeunes me demandent en anglais si je peux les prendre en photo. On commence à discuter en anglais quand l'un d'eux me dit : « Mais tu es Français ! » à cause de mon accent. En fait ce sont des Français revenant d'Australie et ils avaient parlé anglais par réflexe. Le monde étant parfois très petit, l'un d'eux connait très bien le village bourguignon de 200 habitants où nous avons une maison !
Je retourne à la Maison de la Culture retrouver Paul (Playmobitch sur le forum) et son amie. Je leur propose d'aller boire un verre à la maison plutôt que dans un bar. J'ai une réponse du journaliste de France Inter qui me remercie pour les photos de Florent Marchet et me dit qu'elles sont déjà sur le site de l'émission : je suis content.
Quand nos amis sont rentrés, nous allons à l'Auditorium pour le concert du soir. Nous entrons toujours par l'entrée VIP et nous leur gardons des places. Quand le concert commence nous voyons arriver Seb Martel, qui sera en fait le fil conducteur de la soirée. Malgré une préparation pas parfaite (problèmes d'accord, petites erreurs), le concert est très bien, la musique excellente. On voit défiler Emily Loizeau, Peter von Poehl, J. Tillman, Jesse Sykes, et Julie Doiron et Angela Carlucci (des Baby Skins) aux choeurs. La batterie est tenue par Vincent Taeger.
Arrive ensuite un homme fringué très classe (gilet et cravate), parlant parfaitement français : c'est Herman Düne. Il nous offre une heure de folk-rock somptueux, avec plusieurs guitares et des percussions comme j'aime. L'auditorium se prête parfaitement à ce genre de musique, à la fois solennelle et conviviale, et on entend chaque note et chaque mot. Un pur bonheur. Au dernier morceau un technicien vient lui murmurer à l'oreille qu'il doit s'arrêter et on pense qu'il aurait bien continué. En conclusion de ce Printemps je deviens adepte de la musique suédoise car j'ai beaucoup aimé les trois artistes de ce pays que j'ai entendu : Peter Bjorn & John, Peter von Poehl et Herman Düne.
En sortant du concert, après avoir acheté le disque et demandé une dédicace à Herman Düne, nous apprenons par hasard que la conférence de presse est ce soir à 23h30 et non pas demain comme d'habitude, à cause des élections. L'entrée se fait sur invitation mais avec nos cartes nous pouvons passer quand même. Il n'y a pas foule, à moins que ce soit l'impression donnée par la grande taille du Magic Mirrors (600 places au lieu de 350 les années précédentes). Et il y a aussi très peu de Correspondants, l'information ayant été diffusée trop tard. Je vous renvoie ici pour le détail de la conférence.
Tout de suite après la conférence nous allons rapidement au Palais d'Auron où la soirée électro, Palais Royal Club, a commencé depuis plus d'une heure déjà. Nous arrivons pendant Amon Tobin, mais ce n'est pas (plus) trop mon truc. Christine craque assez vite et je me retrouve seul. Ensuite j'écoute Cassius, nettement mieux, en live sur scène. Un système de plateaux coulissants permet à un DJ de mixer au bord de la scène, devant le rideau, pendant que la scène se prépare pour un autre DJ live. Pendant Cassius je vais profiter des canapés disposés un peu partout dans le hall. C'est amusant d'observer le public. Il y a beaucoup de monde et je vois passer de nombreuses personnes que je connais, dont François Clavel, directeur adjoint du Printemps, Tina, Sonia Bester et d'autres encore. Je suis abordé par un membre du forum, Spe6man, qui m'a reconnu grâce à une photo de mon blog ! Je ne fais qu'une rapide incursion dans le Club (la petite salle), trop chaud, trop fort, aucun décor. Je n'ai pas trouvé la déco si extraordinaire que ça, à part les poufs et canapés en cuir et en tissu installés un peu partout dans tous les recoins du hall et quelques tentures apparemment disposées à la va-vite. Par contre dans la grande salle j'ai bien aimé les écrans géants disposés tout autour de la salle, ça donne un air de "boîte" plutôt bien. Je remarque les nombreux haut-parleurs très particuliers, plus petits que d'habitude, sans doute adaptés à ce genre de musique. Ayant décidé de partir je refais un tour dans la salle et je me fais accrocher par la musique d'Alexander Kowalski, un DJ allemand. Ca me plaît bien, c'est dansant, varié, sympa et la musique me donne l'envie irrépressible de danser, alors que ce n'est pas vraiment mon genre. Quand le set de Kowalski est fini, je capitule et quitte le Palais d'Auron, il est 4h00. Je passe rapidement par le Magic Mirrors, bourré à craquer, où la musique est plutôt sympa. Mais, bien que je n'ai pas sommeil, le fait d'être tout seul ne me donne pas envie de rester, et je vais me coucher à regrets. Il est 4h45.

C'est la dernière séance d'initiation à la danse folk à l'école de musique. Nous montrons et expliquons aux petites nos différents costumes. Elles préfèrent les coiffes en dentelles et les culottes fendues ! Après une répétition de ce qui a été vu depuis lundi (danses et chants), nous appelons leur professeur pour qu'elles lui fassent une démonstration. Quelques grandes élèves viennent aussi y assister, et tout le monde est content, donc tout va bien.
Tout de suite après nous allons au Magic Mirrors où se tient le lunch offert par le Crédit Mutuel. Quand nous arrivons, seule la boisson est servie et un orchestre façon big band, The Original Orchestre Ducoin, se met à jouer. Comme nous sommes à la bourre pour le prochain concert nous discutons juste un peu avec les Correspondants présents et partons sans attendre le repas, tant pis.
Nous allons par le plus court chemin au théâtre Saint-Bonnet. Nous sommes encore les premiers et en attendant nous achetons de quoi grignoter à la superette en face. Cette fois les portes ouvrent à l'heure et le concert commence à temps. Arrive sur scène Julie Doiron, jeune femme souriante accompagnée d'une guitare. Elle chante aussi dans le registre folk, a les yeux rivés sur sa montre et dit quelques mots en parfait français entre ses chansons. Elle dit par exemple venir du Nouveau Brunswick et pas du Québec, comme on le croit souvent. Son style est sympa, mais fait un peu chansons de feu de camp et à mon avis ça ne vaut pas le prix du concert, si on la compare à bon nombre d'autres artistes, voire à certaines Découvertes.
Après le concert les spectateurs sont priés de quitter rapidement la salle car Franck Ciup, le propriétaire, veut laisser jouer Laurent Korcia et son fils au piano. Par l'entrebâillement de la porte je vois et j'entends jouer le tout jeune garçon : c'est impressionnant, c'est déjà un virtuose ! Les soirées doivent être sympas chez eux, entre le père au violon et le fils au piano.
Nous rentrons à la maison accueillir nos amis Yves et Sandrine. Ils sont à peine installés à la maison que je repars pour la Hune, écouter The Sugar Plum Fairy, le groupe en Découvertes que j'avais entendu la première fois en show-case au 22. C'est toujours aussi bien, même dans le contexte plus impressionnant pour eux de la Hune.
En sortant de la Hune je m'arrête au studio de France Inter installé au premier étage. J'y découvre Florent Marchet, le chanteur régional qui monte et dont tout le monde parle, interviewé par Laurent Lavige dans son émission "Tendances musiques". Je fais quelques photos et au moment de partir un journaliste de France Inter me demande si j'accepte de lui en envoyer quelques unes. J'accepte évidemment volontiers, et il me donne son adresse email.
Je rentre à la maison me reposer un peu avant le concert de ce soir à l'Auditorium, et envoyer les photos au journaliste de France Inter. Pour la création de Seb Martel, Motel Martel, nous passons encore une fois par l'entrée VIP à l'arrière, que personne ne semble connaître, car nous sommes encore seuls, la foule se pressant à l'entrée de devant. Pendant l'attente, nous voyons un caméraman réaliser une interview de John Butler (pour SFR 3G). Dans la salle, à chaque porte, un personnage étrange est debout : costume et chapeau blancs, T-shirt et lunettes noirs, une grosse lampe torche à la main. A l'heure dite, le spectacle débute... dans la salle ! Cinq personnages extravagants apparaissent au milieu des gradins : le fantôme d'une mariée (joué par un homme), un représentant de commerce frustré ("Réné Cancel") , un fan d'Elvis Presley, une collectionneuse d'objets fétichistes et une femme du monde un peu barrée. Les lumières se focalisent tout à tour sur chacun d'eux, pendant qu'une bande son appropriée à chacun sort des haut-parleurs, parfois en se superposant. Puis Seb Martel et ses cinq musiciens entrent en scène, sur fond d'écran vidéo géant. La musique est super, du funk-rock porté par d'excellents musiciens, y compris une section de cuivres, un vrai régal. La fausse mariée (en fait le frère de Seb Martel) a rejoint les musiciens. Sur plusieurs morceaux, une danseuse en collant noir viendra concrétiser la musique, c'est original. Les autres acteurs interviennent parfois dans le cours du spectacle, avant de remonter un par un sur scène et de disparaître dans les coulisses. Au moment où chacun disparaît de la scène, il réapparaît dans la vidéo, avec les mêmes habits mais dans un lieu insolite : champ de blé, voie ferrée, etc. Puis les musiciens quittent un à un la scène sur une boucle sonore qui finit par s'arrêter, signifiant la fin du spectacle. Nous sommes enchantés par ce spectacle total, vraiment inattendu.
Le temps du changement de scène et apparaît Shannon Wright et là c'est autre chose. Son absence totale de contact avec le public frappe tout de suite. Elle ne dit pas un mot, a une frange et des mèches qui cachent son visage, et s'installe immédiatement au piano, la tête baissée et tournée vers le fond de la scène. C'est un cauchemar pour les photographes car elle reste ainsi pendant les deux chansons pendant lesquelles ils ont le droit de photographier. Les balades au piano sont malgré tout plutôt jolies mais quand elle passe à la guitare elle passe à un hard-rock brut et hargneux qui tranche trop. Ses musiciens ont aussi quelque chose de bizarre : lorsqu'ils ne jouent pas, ils restent parfaitement immobiles, comme des mannequins. Elle garde tout au long du spectacle son attitude presque autiste, yeux fermés quand elle chante, tournée dos au public vers le fond de la scène lorsqu'elle ne chante pas, toujours sans un mot. Elle finira par lâcher un "Thank you" avant de quitter la scène, sans rappel.
Après le concert nous montons devant la Maison de la Culture attendre Yves et Sandrine qui sont au concert de Brigitte Fontaine. Ils sortent avec une bonne demi-heure de retard, enchantés. Pour finir la soirée nous allons boire au verre à la terrasse du pub Jacques Coeur, et déambuler en ville au milieu de la foule, bien plus importante qu'en milieu de semaine.
Il est encore plus de 2h00 quand nous rentrons enfin à la maison.

Je commence la journée en allant glaner quelques affiches publicitaires de groupes (Triste Sire et Doba Cabana). Plutôt que les décrocher des palissades en plus ou moins bon état, je préfère les demander directement aux poseurs d'affiches, ainsi elles sont neuves. Mais pour trouver ces colleurs, il faut sortir de bonne heure !
A 10h30 je vais à l'Auditorium pour l'enregistrement de l'émission de Stéphane Bern sur France Inter "Le fou du roi". Je me présente à l'entrée VIP, le long de l'Auron. J'y retrouve un Correspondant et comme il n'y a aucun service d'ordre de ce côté nous pouvons rentrer dans l'Auditorium pour assister aux répétitions. J'assiste à la fin des préparatifs du studio installé sur la scène, puis aux répétitions d'Olivia Ruiz et Abd Al Malik. A 10h55 le public entre et l'émission commence à 11h00. Stéphane Bern, souriant et plus décontracté que sur Canal + l'an dernier, plaisante avec le public, allant même jusqu'à venir dans les gradins arracher les affichettes "Réservé" pour laisser plus de place aux spectateurs. Les invités sont donc Olivia Ruiz, Abd Al Malik, ainsi que Bertrand Dicale (auteur du livre "L'extravagante épopée du Printemps de Bourges") et Daniel Colling. C'est intéressant d'assister à un enregistrement mais je trouve vraiment que les chroniqueurs sont sans intérêt. Je peine à sourire à leurs interventions censées être humoristiques. Ce n'est sans doute pas mon genre d'humour. Par contre j'apprécie beaucoup le discours d'Abd Al Malik, sa façon de parler, ses arguments, sa tolérance. Son parcours est étonnant : né au Congo, réfugié en France et élevé avec cinq frères et soeurs en Alsace par sa mère, il est titulaire d'une licence en lettres et philosophie. Bern évoque le duo de la veille entre Juliette Gréco et lui, qui ont repris "Né quelque part" de Maxime Leforestier, ainsi que les récentes victoires, prix Constantion pour Abd Al Malik et Victoire de la Musique pour Olivia Ruiz. A Daniel Colling il demande pourquoi, selon lui, aucun homme (ou femme) politique n'est venu cette année à Bourges. On entend aussi deux chansons d'une Découverte rock, le groupe Cocoon.
Après l'émission je prends juste le temps de demander un autographe à Abd Al Malik et je fonce à la Hune pour écouter Triste Sire, Découverte en rock gothique dont les très belles affiches inondent les allées du Printemps depuis mardi.
Ensuite je passe par le stand des Correspondants, où j'apprends qu'Olivia Ruiz va venir tout à côté, sur le stand des Entreprises du Cher, recevoir en cadeau des magnums de vins du Centre. Effectivement elle arrive en compagnie de Daniel Colling, quelques journalistes et représentants du BIVC. Comme elle est en quelque sorte en promo, elle accepte toutes les photos et tous les autographes, signant même sur quelques bouteilles. J'en profite pour me faire photographier à côté d'elle.
Dès qu'Olivia Ruiz est partie, je rejoins Christine place Gordaine pour écouter un trio de flûtistes formé des trois professeurs de flûte de l'école de musique, dont Tania le professeur de Solène. Ce concert sympathique, sur cette jolie place et sous ce beau soleil a vraiment un air de vacances.
Après ce mini concert nous allons attendre devant le théâtre Saint-Bonnet. L'entrée est discrète, le bâtiment qui l'abrite jouxte une maison cossue, celle de Franck Ciup, le propriétaire. Nous sommes les premiers, bientôt rejoints par une jeune journaliste de... Rock & Folk ! En plaisantant je lui dis que chez moi j'ai sûrement des numéros de Rock & Folk datant de bien avant sa naissance. Pendant l'attente Daniel Colling lui-même et Sonia Bester, l'une des programmatrices, passent dire quelques mots. La porte s'ouvre avec vingt minutes de retard et nous pouvons enfin découvrir l'intérieur du théâtre. C'est bien un minuscule théâtre à l'italienne d'à peine 120 places, mezzanine comprise, aux murs recouverts de miroir. Aux murs on voit des appliques et au plafond trône un magnifique lustre, tous provenant de Murano, paraît-il. La petite scène est presqu'entièrement occupée par un imposant piano Steinway & sons. Sur le devant la scène est installée la harpe de Joanna Newsom. Il nous faut encore attendre un moment pour la voir arriver, dans le silence, jolie jeune femme blonde, souriante mais visiblement timide. Elle s'installe à la harpe et malheureusement le support du micro lui barre complètement le visage. Les journalistes se contorsionnent pour tenter de prendre une photo sans cette barre disgracieuse, allant même jusqu'à utiliser son reflet dans les miroirs. Le silence et l'acoustique sont tels que le déclic des appareils photos gênent Joanna, qui ne se prive pas de le faire remarquer dès la première chanson. Au début la voix de Joanna Newsom surprend car elle est haut perchée et un peu nasillarde. Mais très vite on se laisse porter par la musique légèrement new-age tissée par la harpe, à laquelle sa voix se marie finalement très bien. Elle nous emmène dans un univers féérique, raconté à travers des chansons assez longues. Je n'avais jamais vu jouer de harpe de concert et je suis étonné de la complexité de la musique qu'elle produit : c'est presque comme si Joanna pouvait en tirer dix notes simultanées, une par doigt. A un moment elle quitte sa harpe pour le Steinway, en nous expliquant qu'elle joue depuis peu du piano, mais qu'elle va tenter de s'accompagner quand même avec. L'ensemble est joli aussi mais je préfère nettement quand elle s'accompagne à la harpe. Dès la dernière note de la dernière chanson, elle disparaît presqu'en courant, sans un mot et avec juste un sourire. Sous des applaudissements nourris, elle revient chanter une chanson et repart de même.
Christine remonte en voiture avec un ami Correspondant pour le concert au Phénix et moi je reste à la porte à bavarder avec un autre Correspondant qui sert de chauffeur aux artistes. En fait j'espère approcher Joanna Newsom quand elle sortira. Il me propose de me ramener au village pro, ce que j'accepte par plaisir de partager la voiture avec Joanna et par égard pour mes pieds. Malheureusement Joanna préfère rester bavarder avec le maître des lieux et ce sont Laurent Korcia et son jeune fils qui prennent sa place. Nous sommes sept dans le gros monospace, dont Sonia Bester.
Arrivés au village pro, je demande un autographe à Laurent Korcia qui me l'accorde avec un large sourire et je passe rapidement à la maison manger un morceau et prendre un pull, avant de foncer au théâtre Jacques Coeur. J'arrive au moment de l'ouverture des portes et je trouve une place au troisième rang. Le concert commence avec The Konki Duet, en fait un trio de jeunes femmes multi-instrumentistes. Elles jouent beaucoup avec leur voix, surtout la japonaise qui tient les claviers. Elle commencent par une reprise étonnante à trois voix de "Fade to grey". Leur musique est une électro-pop sympa et dansante, mais l'ensemble reste malgré tout un peu superficiel.
Vient ensuite Joan As Police Woman. C'est une belle femme brune et grande qui s'installe tout de suite au piano et nous offre des balades folk-pop avec une voix chaude et sensuelle. Elle est accompagnée d'une bassiste en costume masculin et d'un batteur pas mal du tout. Entre les chansons elle raconte des bribes d'histoire (en anglais) avec une voix aussi belle que lorsqu'elle ne chante pas. Elle quitte parfois le piano pour une guitare, mais je préfère nettement quand elle s'accompagne au piano. La soirée continue très bien.
Enfin entre en scène Peter von Poehl et ses musiciens, un suédois typique, longiligne et bond, parlant parfaitement français. Dès les premiers morceaux sa musique me plaît beaucoup. Elle reste dans le registre folk-rock mais est très riche et variée, en particulier grâce aux cuivres et à l'harmonium qui donne une coloration un peu surannée au son. Les morceaux sont longs, vont crescendo, on a bien le temps d'en profiter. Peter von Poehl joue de plusieurs guitares et sa voix un peu fluette, voire mélancolique, se marie parfaitement avec sa musique. Sans parler de son contact excellent avec le public avec beaucoup d'humour. Au final c'est une excellente soirée.
En sortant je presse le pas pour aller à la fin du concert d'Olivia Ruiz, mais j'arrive à la fin de son rappel, dommage. Christine me retrouve dans la foule qui quitte le Phénix grâce à ma grande taille, et nous allons boire un verre au Magic Mirrors. La musique, proposée par deux jeunes DJ, est agréable, très fin 70's début 80's. Mais nous sommes chassés par la fumée de cigarette : l'interdiction de fumer, pourtant en vigueur, n'intéresse personne et à cette heure avancée un nuage de fumée plane comme d'habitude au-dessus de la piste et des tables.
Il est 2h30, une bonne heure pour aller se coucher après une journée aussi riche.

Le soleil continue à briller, tout va bien. La matinée commence par une initiation à la danse folk aux jeunes élèves de l'école de musique. Notre groupe de danse, La Gearbaude, a été choisi pour cela il y a déjà plusieurs semaines. Pendant une heure nous tentons d'enseigner les rudiments de la bourrée en ligne et en quadrette (à quatre) à 17 petites filles de 6 à 10 ans. Ce n'est pas si simple car leur formation de danseuse classique ne les aide pas dans ce type de danse qui se pratique les pieds collés au sol, en regardant son partenaire et en calquant ses pas sur la musique. C'est une nouvelle expérience intéressante, et un échange : elles découvrent une autre facette de la danse et nous apprenons à gérer un troupeau de gamines promptes à se dissiper à la moindre occasion.
En début d'après-midi nous allons à l'auditorium du Museum pour assister à la conférence de presse de Sanseverino. Il arrive très décontracté et souriant et répond très simplement aux questions des journalistes. Il parle de la comédie musicale "Le soldat rose" pour laquelle il a apporté une chanson, et ses musiciens. Il évoque aussi les différences dans son spectacle lorsqu'il n'a qu'une heure, comme à Bourges, ou deux heures, lorsqu'il est seul artiste. A ce propos il précise qu'il joue actuellement avec un big band de 13 musiciens, qu'il y a 25 personnes sur la tournée donc que forcément cela limite les salles où il peut se produire. Il annonce que son disque suivant sera plus calme, avec moins de musiciens. A une question sur les duos qu'on lui demande de faire, ou qu'il aimerait faire, il répond qu'il n'aime pas trop les duos convenus entre artistes similaires, mais qu'il aimerait beaucoup faire des duos avec des artistes d'univers musicaux complètement différents du sien. A un autre journaliste, il répond qu'il n'a plus envie de faire de scène et de théâtre, qu'il a trouvé son épanouissement dans la musique et qu'il a encore beaucoup de voies à explorer dans ce domaine. Il explique aussi que normalement il ne joue jamais pendant les vacances scolaires pour être avec ses enfants, et qu'il a fait une exception pour le Printemps, eut égard à la notoriété du festival. Au passage il égratigne Olivia Ruiz en disant que "maintenant qu'elle fait de la pub pour Coca-Cola elle n'a plus besoin de sous". Il finit en disant qu'hier encore il tondait sa pelouse et qu'il va y retourner, et qu'il préfère jouer dans des salles plus petites que le Phénix, de 2000 places maximum.
Le reste de la journée se passe calmement, entre promenade sur les lieux du festival pour écouter divers artistes de rue et en ville, et repos à la maison. J'appelle une habituée du forum, Sophie alias Diver37, et nous convenons d'un rendez-vous au milieu de la place Séraucourt, pour faire connaissance.
Je vais juste faire un tour pendant le concert de Jeanne Cherhal pour vérifier qu'elle n'a plus ses couettes et qu'elle quitte son piano. En effet, quand j'arrive sous le Phénix, elle chante devant la scène mais quand même assise sur une chaise !
Le soir nous allons comme chaque année passer un moment au pub O'Brian, où passe le groupe Motis, que nous avons découvert l'an dernier au même endroit. Le pub est presque désert, sans doute parce que les concerts ne sont pas finis. Motis joue une sorte de rock médiéval, sur des paroles empruntant beaucoup au vieux français. Après deux bonnes bières fraîches et à la fin du concert, nous regagnons la maison en remontant la rue Moyenne, pour profiter de l'ambiance festive de la ville. Nous sommes surpris du peu de monde dans les rues à cette heure (à peine 1h00), la ville est en fait très calme.

Quelle journée ! Le ciel est bleu, le soleil brille, une légère brume de chaleur se devine au loin et les rues s'animent doucement. Le Printemps 2007 s'annonce très, très bien. Vers midi je vais faire un tour à l'inauguration des nouveaux locaux du Printemps de Bourges... à Bourges. Le staff y a déjà emménagé depuis une semaine mais le maire n'était pas disponible avant. Puis après avoir posté quelques demandes de places sur le forum, je vais faire un tour de reconnaissance. C'est génial, les allées et les places sont déjà bourrées de monde, les filles sont en tenue légère, les bars marchent déjà à fond, il y a des chaises partout à l'ombre des parasols, ça s'annonce très bien ! Quand Christine revient du travail, nous allons à l'accueil pro pour obtenir ma carte verte. Nous retrouvons plusieurs Correspondants et beaucoup de monde connu, des différentes sphères sociales que nous fréquentons. Et c'est l'heure du premier pot, celui inaugural sur le stand de la ville de Bourges. Les petits fours sont excellents comme d'habitude mais il fait une chaleur infernale ! Le Quai d'Auron n'a aucune ouverture sur l'extérieur, à part les portes et la chaleur est étouffante. En rentrant à la maison, je remarque des ânes harnachés, parqués à côté du 22 !
A 21h15 je vais attendre l'ouverture des portes du 22. Des affiches annoncent l'annulation du groupe Stuck in the Sound pour cause d'annulation du vol... par suite de tempête de neige ! Il n'y aura donc que six groupes. Sur la scène du 22 Ouest se présente d'abord Nelson, groupe de jeunes musiciens français, interchangeables aux instruments. Ils produisent un rock plutôt musical, agréable, façon cold wave, avec des sons plutôt originaux. Ca s'écoute facilement et la soirée débute bien.
Je pars quelques minutes avant la fin de leur set pour être sûr d'être devant la scène pour Pravda, précédé de l'aura sexy de sa chanteuse, Sue. Elle arrive en collant noir, bottes en cuir à talons et imperméable blanc fermé, avec son guitariste. Elle alterne entre un clavier et une guitare. La musique est de l'électro-pop survitaminée qui passe très bien aussi. Rythmes entraînants et guitares agressives, c'est pas mal du tout. Parfois sa façon de chanter pouvait faire penser à Blondie. Leur show est bien réglé, la salle est conquise. Surtout quand Sue enlève son imperméable et apparaît uniquement vêtue de... trois bandes de gros scotch de scène, une sur le ventre, une sur la poitrine et une sur ses seins minuscules ! Elle enlèvera les deux premières rapidement pour ne garder que la dernière, à la Milla Jovovich. Plusieurs spectateurs montent sur scène, bizarrement sans se faire repousser par le service d'ordre (est-ce une consigne de Pravda ?) pour retourner se faire porter par la foule. Certains vont jusqu'à faire une accolade à Sue, qui ne se démonte pas une seconde. Elle va même elle aussi se jeter dans la foule, au point de perdre sa dernière bande de scotch et de finir poitrine nue. Tranquillement, son guitariste la "rhabille" en l'entourant d'une bande de scotch neuf !
Je retourne au 22 Ouest pour écouter Nadj, qui ne m'accroche pas du tout. Chanteuse guitariste déterminée et habitée, mais rock très primaire, une attitude trop rebelle, pour moi elle n'est pas au niveau des autres artistes de la soirée.
Ensuite c'est Just Jack au 22 Est, un rappeur anglo-saxon très rythmé soutenu par une très bonne musique, un peu funk, très agréable. Il est visiblement heureux d'être là et ça se traduit dans son jeu de scène. Il est accompagné par une chanteuse discrète mais à la voix chaude et magnifique, et leur duo est super. J'ai beaucoup aimé.
Le groupe suivant est The Automatic, le groupe le plus attendu de la soirée. Effectivement la salle est bondée, il este peu de monde au bar. L'un des musiciens, essentiellement aux claviers, est complètement déjanté, il court partout, se tord en tous sens, balance ses instruments n'importe où, éructe dans le micro. Le son est énorme, la prestation très carrée mais je n'accroche pas trop à la musique non plus. Pour moi il manque une coloration mélodique, le rock est trop brut.
Pour finir ce sera le groupe suédois Peter Bjorn & John, qui commence avec un peu de retard. C'est sans hésiter le groupe que j'ai préféré de la soirée. Malgré peu d'instruments (guitare, basse et (petite) batterie) la musique est fouillée, ciselée, mélodique est plutôt inventive. Tout à fait le style de musique que j'aime. Le chanteur s'adresse à des étrangers devant las cène qui disant venir de Philadephie, d'Australie et de Manchester. Dommage que le public n'ait pas suivi, la salle était à peine à moitié pleine.
En quittant le 22 j'aperçois Sue au bar. Je lui demande un autographe juste pour avoir le plaisir de parler quelques secondes avec elle et constater qu'elle est aussi jolie que sur scène.
Il est 2h35, et voila une bonne journée qui se finit.

Prévision de programmation.

• mercredi 18
  Été 67 à 16h00
  Sylvain Picot à 17h00
  Cara Mythos à 18h00
  4 Days à 18h45
  Pec à 19h30
• jeudi 19
  Mamasaid à 16h00
  Abdou Day à 17h00
  C2A à 18h00
  Les Sabaticains à 18h45
  Les Waïkikings à 19h30
  Paradox à 20h50
• vendredi 20
  Paradis Minuit à 16h00
  La Scana del Domingo à 17h00
  La Tête à Toto à 18h00
  Son'nambule à 18h45
  Les Murlocs à 19h30
  Vincent Mathalou à 20h10
• samedi 21
  Burning Fühn à 14h30
  Venus Dissidence à 15h10
  Lionel Langlais à 15h50
  Les Ugly Ducks à 16h30
  Dog House à 17h15
  Les Intérimaires à 18h00
  Tolstoy à 18h45
  Zam's à 19h30
• dimanche 22
  Plasticines à 13h30
  Florent Marchet à 14h45
  Marie Cherrier à 16h15
  Shelby à 17h45

Le CMCAS et le CCAS, en compagnie des Oeuvres Sociales d'EDF-GDF, proposent eux aussi une programmation live et gratuite pendant la semaine :

• mardi 17 :
  13h00-15h00 Samuel SAMB
  15h00-17h00 BURN 69
  17h00-19h00 Christine GAROFALO
  19h00-20h30 REMY
• mercredi 18 :
  13h00-17h00 Amicale DAMISTE
  17h00-19h00 LIGA
  19h00-20h30 ALL STYLES
• jeudi 19 :
  13h00-17h00 ElectroJeunes AERO CHAMPI
  17h00-19h00 Sonneurs Nérondais
  19h00-20h30 Christine GAROFALO
  20h30-22h00 HOLOPHONICS
  22h00-23h30 Bertrand PRIOUZEAU
• vendredi 20 :
  13h00-15h00 BURNING FÜHN
  15h00-17h00 LIGA
  17h00-19h00 Animation privée LIGA
  19h00-20h30 WATCH FOOLS
  20h30-22h00 YDEM
  22h00-23h30 DIVINKO
• samedi 21 :
  13h00-15h00 THE UNTILED
  15h00-17h00 BAKEL
  17h00-19h00 XB SOUND
  19h00-20h30 APOLOGY
  20h30-22h00 RUPTURE
  22h00-23h30 UGLY DUCKS
• dimanche 22
  13h00-15h00 Lionel LANGLAIS
  15h00-17h00 VENUS DISSIDENCE
  17h00-19h00 LIGA

"Tendance Musiques" sera en direct sur France Inter de 16h00 à 16h30 à la Maison de la Culture :

• 17 avril : Gotan Project, Just Jack
• 18 avril : Jeanne Cherhal, Juliette Gréco, Sanseverino
• 19 avril : Feist, Joey Starr, The Rakes
• 20 avril : Florent marchet, Bunny Wailer, Rose, Miossec

Hier a eu lieu la présentation officielle du film de Rémi Lainé produit pour le 30^ème Printemps de Bourges. Rémi Lainé est réalisateur de documentaires, dont l'un en cinq volets sur les sélections des Découvertes du Printemps de Bourges (La victoire en chantant). L'histoire du film est plutôt chaotique : toutes les télévisions ont refusé le projet, arguant du fait que mélanger les styles de musique ne faisait pas d'audience. Finalement Rémi Lainé a reçu le soutien financier de Daniel Colling et surtout d'un producteur de cinéma qui a accepté de payer les salaires des techniciens. Du coup le film a pu se faire, mais dans un format (trop) court d'une heure. Rémi Lainé a pu avoir accès à des archives vidéo sur le Printemps, restaurées très récemment par l'INA. Le film mélange toutes sortes de documents, extraits de vidéos, photos, interviews de toutes sortes, extraits de concerts, micro-reportages, en insistant plus particulièrement sur 2006, année des 30 ans. Le film se termine avec Izia (fille d'Higelin). Elle offre quelques symboles sur le Printemps de Bourges très positifs : talent malgré la jeunesse (15 ans et demie en 2006), transmission du flambeau entre son père et elle, simplicité et refus du star-system (Izia qui attend son train seule sur le quai de la gare). Daniel Colling et Rémi Lainé espérent convaincre une chaîne de télévision pour une diffusion prochaine.

Voila la programmation des rencontres avec des artistes et des mini-concerts qui auront lieu à la FNAC de Bourges :

• mardi 17 avril 2007 à 15h00 : The Queen of Yogourt (pop, rock, electro)
• mardi 17 avril 2007 à 17h30 : Nelson (pop, rock, electro)
• mercredi 18 avril 2007 de 11h00 à 12h00 : rencontre dédicace avec Mano Solo autour d'un café ; il vous parlera de la genèse de son dernier album auto-produit "In the Garden"
• mercredi 18 avril 2007 à 17h00 : Elzef et leur nouvel album "Le vent se lève" réalisé par Mellino, chanteur guitariste des Négresses Vertes (java, funk, afro-beat, hip hop)
• jeudi 19 avril 2007 à 15h00 : Les Naast (pop, rock, electro)
• vendredi 20 avril 2007 à 17h30 : Radiosofa, mélange d'énergie, de sensualité et de mélancolie, le tout appuyé par une voix très particulière
• samedi 21 avril de 11h00 à 12h00 : rencontre dédicace avec Bertrand Dicale auteur du livre "L'extravagante épopée du Printemps de Bourges"
• samedi 21 avril à 16h00 : Alex Toucourt, ex leader du groupe "Conscience Tranquile", dont l'univers "acousticool" nous rappelle celui de Tryo

Ca y est le Magic Mirrors est monté, en un temps record. Le camion (belge, forcément) est arrivé hier matin et ce soir le montage est terminé. Il a fallu démonter un lampadaire au milieu du parking pour le loger. Il est bien plus grand que les précédents, il remplit tout le parking de la nouvelle école de musique. Sa capacité est de 650 places, contre 350 pour celui de l'an dernier. A l'intérieur une bonne odeur de bois se dégage, comme si le parquet était neuf.

Le double CD est sorti aujourd'hui. Voici la liste des titres qu'il propose :

Hier a eu lieu la rencontre des Correspondants et des programmateurs afin d'obtenir des éclaircissements sur les artistes du programme 2007. Sonia Bester arrive la première et nous parle des spectacles qu'elle connait le mieux. Puis Christophe "Doudou" Davy et Jean-Michel Dupas arrivent à leur tour, depuis la gare, et enchaînent sur d'autres spectacles. Après plus d'une heure et demie de parole, nous avons bien mérité notre collation (les sandwiches étaient excellents ).
Voici en vrac les infos que j'ai pu recueillir à la volée car parfois ils parlent vite et beaucoup, ou zappent carrément un spectacle car ils n'ont rien de spécial à dire à son propos.

MARDI 17 AVRIL
N° 10
Soirée rock new-wave français et anglais.
The Automatic vient du Pays de Galles, jouent une musique entre pop rock et punk, un peu dans la veine de Franz Ferdinand ou At The Drive In.
Nadj est une "chanteuse énervée" à la très jolie voix, qui joue du rock en français depuis 10 ans.
Stuck in the Sound a des influences Pixies.
Just Jack joue un mélange de hip-hop, funk, house et soul, sous influence de The Streets.
Peter Bjorn & John est un groupe suédois, excellent sur scène, hors temps et hors mode.
Sue, la chanteuse de Pravda, est énergique et très sexy sur scène (elle vend parfois elle-même ses T-shirts après son concert). Le duo parisien joue entre heavy rock et electroclash et présentera son premier album.

MERCREDI 18 AVRIL
N° 1
C'est Ridan qui a repoussé sa tournée complète de 3 semaines, pour raison médicale.
Jeanne Cherhal ne joue plus seulement derrière son piano, mais bouge plus qu'à l'époque où elle portait des nattes. Elle est souvent debout à la guitare pour soutenir ses textes engagés et profonds.

N° 24
Musique hip-hop très festive.
Rocé propose des textes de rap magnifiques.
Syrano serait proche de Map. Il a joué avec la Rumeur pour Saïan Supa Crew et Zebda et propose un rap énergique soutenu par violon, accordéon et guitare.

N° 6
Tout assis.
Abd Al Malik, leader des New African Poets, est un grand fan de Juliette Gréco et Gérard Jouannest (mari de Juliette Gréco et pianiste de Jacques Brel) a travaillé sur son album.

N° 20
Hamadoun Tandina, ami de longue date d'Ali Farka, est un conteur qui lit accompagné par Amadou Bagayoko (de Amadou et Mariam).
Mamani Keita : chanson touareg du Mali, très calme, portée par un son digital et des percussions traditionnelles.
Tinariwen : du Mali aussi, mais beaucoup plus dansant.

N° 28
Francesco Tristano, 25 ans, est un virtuose en musique classique mais propose là un répertoire très différent, au piano, avec des compos persos électro, du Jeff Miles et même du Bach mélangé à tout ça. Sa musique est très riche et très intense. Il est l'un des trois pianos du trio étonnant Auf Gang.
Laurent Korcia, violoniste phénomène actuel, jouera plus classique : Debussy, Ravel, Grapelli, etc.

JEUDI 19 AVRIL
N° 35
Joanna Newsom est une pianiste et une harpiste exceptionnelle, à la belle voix haut perchée, qui propose un univers vraiment féérique mêlant psycho folk et influences indiennes et africaines. Le Printemps est le seul festival à la présenter.

N° 2
La soirée qui se vend le mieux actuellement.
Jacques Higelin sera accompagnée d'un groupe et jouera une heure, sans débordement, c'est promis.
Olivia Ruiz passera bien la dernière, comme l'ordre l'indique sur le programme.

N° 25
Malouma est une chanteuse mauritanienne, surnommée le "blueswoman du désert".
Mayra Andrade est une cap-verdienne, un peu la Cesaria Evora moderne.
Akli D, algérien, joue une musique festive et très moderne, un folk franco-kabyle teinté de country et de reggae.

N° 7
Lady Sovereign pourrait être comparée à Lili Allen. Ils ont développé un genre de musique bien à part, le grime (garage, drum & bass, rap et dancehall).
Les membres de TTC, grands fans de rap américain, jouent du hip-hop électro, avec un DJ et trois MC.
Joey Starr sera accompagné d'Enhancer (guitare, basse et batterie).
Justice devait effectivement passer samedi dans la soirée électro mais le frère de l'un de ses membres se marie précisément le samedi et le jeudi était leur seule date disponible.

N° 21
Erik Truffaz est un trompettiste très talentueux, qui joue du jazz au hip-hop et sera accompagné d'un groupe monté spécialement pour l'occasion.
Ed Harcourt, Anglais à la très belle voix, ne se produira que deux fois, à Paris et à Bourges.
Nya est un rappeur très talentueux.
The Cinematic Orchestra est du genre plutôt planant, et s'appuie sur des musiques de films pour produire de beaux morceaux électro-jazz ou l'accoustique se fond dans l'électronique.

N° 29
Joan As Police Woman joue de la pop folk. Elle a été la petite amie de Jeff Buckley, et a joué avec Anthony & The Johnsons, Laurie Anderson, Nick Cave et Elton John.
Peter Von Poehl joue aussi de la pop folk mais plus intimiste.
The Konki Duet est un trio de filles (française, russe, japonaise) qui propose une pop aérienne, légère, très jolie, avec un violoncelle, mais riche de leurs 3 univers différents.

N° 14
Soirée très rock.
Galaxie vient du Canada et s'inspire des Foo Fighters.
Naast joue du garage rock, à la façon de The Stooges ou d'Ike et Tina Turner.
Broomheads Jacket lorgne du côté des Arctic Monkeys.
Au 22 Est ce sera plus calme.
Akron Family joue du folk expérimental, est très côté sur la scène actuelle, et peut partir complètement en live.
Acoustic Ladyland : quartet anglais très impressionnant sur scène, joue du jazz au punk (façon Morphine).

VENDREDI 20 AVRIL
N° 36
Julie Doiron joue du folk à la guitare, possède une voix merveilleuse et propose des airs très prenants.

N° 26
Sébastien Martel, guitariste de M (Mathieu Chedid) et de Camille, a travaillé avec Cali et a déjà sorti 2 disques. "Motel Martel" est un spectacle complet, poétique et original, composés d'images, de danse (avec un chorégraphe de Lille), de personnages qui déambulent dans la salle, etc.
Shannon Wright a une voix chaleureuse et très émouvante, et une sensibilité écorchée qui se retrouve dans ses textes.

N° 3
Chaque artiste aura son propre groupe et il n'y aura pas de backband unique comme c'est souvent le cas dans les soirées reggae.
Improvisators Dub & Iration Steppas feront une création à Bourges, fruit de leurs expérimentations sonores communes.

N° 8
Benjy Ferree est un bon song writer américain, qui a sorti un album sur le label Domino et qui rappelle les débuts de Jeff Beck.
Loney Dear est un song writer suédois très talentueux, aux mélodies folk sensuelles et touchantes.
John Butler Trio pourrait être comparé à Ben Harper, gâce à ses mélodies folk, pop, rock ou reggae.

N° 22
Pierre Lapointe est un canadien très drôle dans ses inter chansons, qui adore Brigitte Fontaine.
Le dessinateur Blutch fera des créations en arrière-plan pendant le show de Brigitte Fontaine.

N° 16
Socalled est inclassable, il joue une sorte de hip-hop yiddish et crée avec passion des bidouillages sonores à partir de centaines de disques vinyles.
Le projet Beat Assaillant est un beat band, hip-hop, très fun et scénique, fruit de la rencontre d'un MC américain et d'une poignée de musiciens français.
Oxmo Puccino, ancien rappeur, a viré maintenant vers le jazz et le groove.
The Procussions propose un hip-hop très classe, américain et festif.

N° 17
The John Venture : formé de deux groupes anciennement Découvertes au Printemps, font dans le post rock.
120 Days (ex Beautiful People) : groupe norvégien d'électro-pop, excellent, héritier de The Cure et Joy Division.
Goose : quatuor de jeunes belges d'à peine 20 ans, usant de synthétiseurs lancinants, à la frontière entre rock et dance.

N° 30
L'Oiseau Bleu est le nom de scène d'Arnaud Gaymard, comique, comédien, écrivain et animateur radio qui donne vie à des personnages très différents (Paco, Perceval, l'Oiseau Bleu).
La première halte se fera aux studios Jacana, célèbre studio de photographie et cinéma animaliers.
Babet est la violoniste de Dionysos.
Mick Est Tout Seul est le Mickaël de Mickey 3D qui s'offre un intermède solo mais reprend néanmoins les plus grands standards de Mickey 3D.

SAMEDI 21 AVRIL
N° 51
Bouchazoreill' s'est déjà produit dans la salle du Trabendo à Paris. Le principe est vraiment l'improvisation : l'entrée est libre et gratuite, sans invitation (dans les limites de sécurité) et chacun est invité à venir écouter les impros de slam, voire à participer.

N° 27
"Tribute to Neil Young" est une autre création de Sébastien Martel (qui a déjà créé "Tribute to Bon Scott"), avec Fred Pallem, Christophe Minc dit "Disco" (bassiste de Rokia Traoré), Vincent Taegger (batteur), Émilie Loizeau, Peter van Poehl, Gaspard LaNuit, J. Tillman et des artistes du label "Fargo" (grand défenseur des song writers) qui passeront au théâtre Saint-Bonnet. Tous font des relectures très personnelles de Neil Young.
Herman Dune fait du folk rock, plutôt "babe".

N° 4
Grande soirée rock internationale.
Bloc Party est déjà venu et avait ouvert devant Interpol.
Cold War Kids est un nouveau groupe américain, proposant des mélodies pop rock mêlées à du gospell, sur des guitares et des percussions très présentes.
Mademoiselle K (pour Katerine) libère sa rage à travers sa guitare saturée et sa voix rauque qui accroche en Français. Elle est passée en scène ouverte l'an dernier.

N° 23
Projet de Cyril Lefevre, un temps programmateur au Printemps et joueur de ukulélé (qui est à la guitare ce que le string est au slip). Il a monté ce projet spécialement autour de l'ukulélé. Cyril et son groupe jouent sur l'album d'Olivia Ruiz.
Mitsoura est une chanteuse hongroise à la voix extraordinaire, au répertoire entre tzigane et électro. C'est elle qui chante dans Gadjo Dilo.

N° 31
Khalid K proposera son spectacle "Dans ma tête" où il ne se sert que de sa voix.
Emily Loizeau est le coup de Coeur de Sonia Bester qui la qualifie d'exquise.

N° 18 & 19
Soirée complètement métal avec quelques groupes complètement "barrés" au 22 Est.
Christophe Davy a même ajouté "ça envoie vraiment du bois", dans sa bouche ça signifie que le son doit vraiment taper fort.

N° 9
Le palais d'Auron sera entièrement transformé et méconnaissable, le but étant d'en faire un "énorme 22". La salle principale recevra environ 1500 personnes et sera aménagée en dance floor. Une seconde salle, plus petite (600 places) sera aménagée dans une grande salle de réunion qui ne sert normalement jamais. Le hall sera décoré façon chill-out : tentures, canapés, tapis, etc. Il y aura beaucoup de décors, des vidéos sur grands écrans et du "mapping" réalisé par un Anglais, spécialiste du truc (vidéos utilisant les formes géométriques ou architecturales et les reliefs d'un lieu). En live il y aura sûr Cassius, Yelle et Tekel. Amon Tobin ("sculpteur de sons" qui travaille avec un logiciel de sa composition passera de bonne heure, sans doute vers 1h00 du mat' et il y aura en plus DJ Phonic DJ "de par chez nous" et Teenage Bad Girls.

Désolé c'est un peu long mais Sonia et "Doudou" étaient assez bavards hier soir.

Le 22 (ex-Germinal) abrite les locaux du Printemps de Bourges... à Bourges. Et cette année de gros travaux ont commencé pour refaire à neuf tout le premier étage, là où sont les bureaux.
Suite au déménagement des bureaux de Coulisses, la moitiè du premier étage était inoccupé.
Non seulement les bureaux vont être refaits, mais l'entrée principale se fera désormais sur le devant du bâtiment, et un dispositif pour permettre l'accès des handicapés sera installé.

Le Printemps a mis en place une radio en ligne en partenariat avec Yahoo. Elle est disponible à cette adresse. Seul inconvénient : il semble qu'elle ne soit compatible qu'avec Internet Explorer ou bien avec Firefox + l'extension IETab. Si votre navigateur vous insulte avec un message du genre "Votre lecteur Yahoo! Music Radio n'a pas pu s'ouvrir. Avez-vous un bloqueur de fenêtres intempestives installé ?" essayez de cliquer quand même sur "Essayez de lancer le lecteur à nouveau."

Le dépliant a été fait tellement rapidement que quelques erreurs s'y sont glissées :
- le spectacle n° 33 (Joanna Newsom) le jeudi 19 avril est en fait le n° 35
- le spectacle n° 3 (Made in Jamaica, vendredi 20) est à 28,00 € en tarif plein
- le forfait des spectacles 10 et 11 (mardi 17) porte le code I
- le forfait des spectacles 14 et 15 (jeudi 19) porte le code II
- le forfait des spectacles 16 et 17 (vendredi 20) porte le code III
- le forfait des spectacles 18 et 19 (samedi 21) porte le code IV

Comme chaque année elle plaît à certains et pas à d'autres (les plus nombreux apparemment pour le moment). Mais cela n'a pas d'importance, au contraire même : Daniel Colling a déjà avoué qu'une affiche suscitant la controverse était plus efficace qu'une affiche consensuelle. L'essentiel est que les gens parlent du Printemps, ce qui est fait à travers l'affiche, même négativement.
Cette année elle a été choisie parmi plus de 60 projets, et ce sont deux créatifs d'une agence de Bourges (Yeaaah Studio) qui l'ont emporté : Stéphane Casier et Pierre Tatin. L'homme qui tient le drapeau sur l'affiche est même le frère de l'un d'eux. Le choix des hirondelles est facile à deviner : c'est l'hirondelle qui fait le printemps.

Ce livre, "Extravagante épopée du Printemps de Bourges" prévu initialement à l'automne dernier sortira enfin le 8 mars. Il est écrit par Bertrand Dicale, auteur entre autres livres de La chanson française pour les nuls.

Hier a eu lieu la journée de présentation officielle du programme. Elle s'est déoulée en 3 phases. A midi 8 journalistes étaient invités au restaurant La Courcilière par Daniel Colling et les programmateurs. A 18h00 les partenaires privés et publics ainsi que les représentants de la municipalité étaient invités au nouvel auditorium de l'École nationale de musique et de danse. Accueil dans le hall puis séance de remerciements obligatoires de la part de Daniel Colling et Fernando Ladeiro-Marquès, avant la projection du court-métrage de présentation du programme et les incontournables petits fours et vins du Centre. J'étais invité par Tina à prendre des photos pendant toute la manifestation, en compagnie d'un autre photographe bénévole. Tâche un peu ardue du fait de l'éclairage dans la salle plutôt chiche et coloré. A 20h30, troisième volet de la journée pour les Correspondants uniquement. Et là c'était plutôt sympa, au Palais d'Auron, ambiance boîte avec un DJ sur scène (Mike Turner), bar à volonté et jeu concours proposé par le Crédit Mutuel. Après une courte introduction par Daniel Colling (la même qu'à l'auditorium mais nettement moins motivée) le court-métrage a été projeté puis les Correspondants ont pu prendre livraison de leur matériel (dépliants, bons de commande, T-shirt et CD promotionnel). Je me suis éclipsé juste après le clip pour aller taper le programme et le publier le premier. Après 2 heures de travail d'arrache-pied je l'ai enfin publié, en avance d'une demi-heure sur le site officiel. A peine rentrée, Christine reçoit un coup de fil du Crédit Mutuel pour lui annoncer qu'elle avait gagné le jeu concours ! Le prix était un GPS TomTom One, quelle bonne surprise.

Les inscriptions pour les emplois saisonniers pendant le Printemps ont commencé et dureront jusqu'au 16 mars 2007. Les emplois concernent le contrôle, le service d’ordre, le gardiennage et le ménage.
L'an dernier l'âge minimum était 19 ans (cette année je n'ai pas la confirmation) et il faut pouvoir travailler de jour ou de nuit.
Les personnes intéressées devront s'inscrire auprès de Patricia Dechoux à :
ANPE Bourges Comitec
Bureau PdB
Parc Comitec
22, rue Jules Ferry
Tél. 0811 550 118
Documents à présenter le jour de l’inscription : carte de sécurité sociale ou carte d’étudiant et 2 photographies d’identité.
Il faut savoir que la priorité est donnée aux jeunes de Bourges ou du Cher, c'est assez logique.

Le CD qui devait paraître à l'automne du 30ème anniversaire du Printemps va enfin sortir. La date de sortie prévue est le 19 mars. Il sera produit par EMI et sera constitué de 2 CDs avec normalement 20 titres chacun.
Reste maintenant à connaître la date de parution du livre qui devait aussi sortir fin 2006...

Ca y est les spectacles du Phénix sont disponibles maintenant :

• 18/04/2007 à 19h00 : Mano Solo - Ridan - Sanseverino - Adamo (32,00 € tarif FNAC) [Chanson française]
• 19/04/2007 à 19h00 : Feist - Adrienne Pauly - Olivia Ruiz - Jacques Higelin (33,00 € tarif FNAC) [Chanson française]
• 20/04/2007 à 18h00 : Sly & Robbie - Iration Steppas - Bunny Wailer - Capleton - Dub Incorporation - Improvisators Dub - Mystic Revelation (28,00 € prix FNAC) [Reggae]
• 21/04/2007 à 18h00 : Maximo Park - Bloc Party - Phoenix et plus... (29,00 € prix FNAC) [Pop-rock]

Pour mémoire le reste du programme sera connu le 22 février.

Ce matin est arrivée la traditionnelle carte de voeux, qui lève un coin du voile sur la signalétique et l'affiche du prochain festival. Elle va encore faire des contents et des mécontents, comme chaque année.
Perso j'ai un a priori plutôt positif, même si j'ai cru que les zoziaux dans le ciel étaient des ptérodactyles !
J'aime l'aspect du soleil levant et de l'envol des trucs-avec-des-ailes, plutôt positif.