Ce fut la journée la plus belle de la semaine, pleine de soleil et de douceur. Comme d'habitude, la journée a commencé par une balade dans les allées, car c'est toujours mieux sous le soleil. Après quelques photos et un arrêt à la scène Région Centre pour écouter "La tête dans le sac", vers 15h00 je décide d'aller prendre quelques photos à la battle tecktonic. Mais il faut payer, je ne peux pas entrer gratuitement avec la carte de Correspondants. Heureusement au même moment je croise le directeur adjoint du Printemps, que je connais bien. Il me dit de passer au contrôle en son nom. Aussitôt dit, aussitôt fait. Dans le Magic Mirrors c'est la surprise : je me croirais à une fête d'école primaire ! La moyenne d'âge des gamins ne dépasse pas 12 ans et certaines gamines me paraissent avoir 6 ans. J'arrive au moment du cours de tecktonic, un spécialiste est seul sur le ring, les gamins rangés sagement face à lui, et il leur montre les mouvements de base. Dans un coin des ados plus âgés et déjà très doués dansent entre eux. Sur le pourtour se trouvent tous les parents, l'oeil attendri par leur progéniture. Et tout ça se passe au son d'une musique techno de circonstances, distillée par un DJ souriant. Dans un coin je vois un troupeau de mômes faisant signer un type en bonnet péruvien et vêtements colorés : sûrement une figure célèbre de la tecktonic. Mais aucun des mômes n'est capable de me donner son nom.
A 16h00 nous sommes dans la queue, devant l'auditorium. La soirée commence par une bouffée d'oxygène, un vent de jeunesse et de bonne humeur apporté par Soko, jeune fille délurée, parfaitement à l'aise et naturelle, voire nature. Elle nous offre des petites chansons bien troussées sur les préoccupations d'ados (le beurre de cacahouète, les premières amours, les chatons). Textes légers mais musiques bien charpentées, surtout à la guitare. Son compagnon musicien paraît un peu dépassé par la tornade Soko. Elle est parfaitement bilingue mais chante surtout en anglais. Elle me donne l'impression de ma petite soeur qui m'aurait invité dans sa chambre pour me jouer ses chansons. Au milieu du concert elle fait même venir son frère juste pour faire les choeurs. J'apprendrai plus tard qu'elle est aussi actrice, ce qui explique son naturel et son bagout.
Avec Alela Diane on change de registre. La jeune femme joue un country-folk brut, rude et dépouillé, comme s'il venait en droite ligne du temps du far-west ! Mais ses chansons longues sont presque hypnotiques et s'écoutent avec plaisir. Elle est droite dans ses bottes, ne bouge pas un cil, mais fascine l'auditoire. Elle est accompagnée par son père à la guitare, par un musicien au banjo et aux percussions, et par une très jeune (et jolie) jeune fille au chant. Étonnant.
La soirée se termine avec The D0, groupe précédé d'une excellente réputation. La musique plutôt rock n'est pas mal, la voix d'Olivia, la chanteuse, est très particulière, assez haut perchée, et les instruments nombreux. Mais je n'ai pas de frisson particulier à les écouter, c'est assez convenu comme musique. Le batteur a la particularité de frapper des plats de cuisine ordinaires, disposés au-dessus de sa batterie conventionnelle.
A peine le concert terminé je file au palais d'Auron pour la fin de la soirée. J'arrive juste au changement avant Ez3kiel. Je reçois un SMS de mon amis arrivé au début des concerts mais la fosse est pleine et je reste en bas car la salle s'éteint. Ez3kiel entre sur scène et je reçois un déferlement de son monstrueusement lourd. Dub électro, basse omniprésente, deux batteries de plomb, vidéos intimement liées aux musiques (l'une est synchronisée sur les batteries, étonnant), énorme ballon musical lancé dans la foule, c'est du spectacle total. La musique n'est pas d'une richesse élevée mais j'aime bien les rythmes lancinants et surtout ces sons de batteries omniprésents. Je commence avec les bouchons d'oreille et puis tant pis, je les enlève pour profiter au maximum du son.
Au changement de scène je rejoins mes amis en haut des gradins. Serj Tankian entre sur scène vêtu de blanc et coiffé d'un haut-de-forme blanc. Avec sa barbichette il a un look plutôt décalé pour un rocker. Dès les premières notes je prends une nouvelle claque : sa musique est incroyable, du hard-rock à la limite du symphonique, mais c'est surtout sa voix qui surprend. Tantôt basse, tantôt très haute (mon ami me dit que Tankian peut couvrir trois octaves), c'est un instrument à part entière. Je suis enthousiasmé par ce que j'entends. Et je ne suis pas le seul : la fosse entière s'anime et danse pendant tout son show. Le premier morceau ("Empty walls") est superbe. Le rythme du show est bien construit, quelques ballades viennent ralentir le rythme. Et Tankian finit à genoux face au public, après une dernière ballade au piano. Magistral ! Bon, alors que j'avais préservé mes oreilles depuis le début de la semaine, elles sifflent un peu après tout ça, mais je ne le regrette pas, j'ai vraiment pris mon pied.
Mes amis et moi rentrons à la maison. Ils ont juste le temps de boire un verre et grignoter un morceau avant de rentrer à Auxerre. Nous partons ensemble et nous dirigeons vers le Magic Mirrors pour la conférence de presse bilan. Cette année encore elle a eu lieu samedi soir à 23h30. L'an dernier c'était pareil mais à cause des élections pour ne pas détourner les journalistes des urnes le dimanche matin. Mais cette année, pourquoi ? A mon avis pour faire gagner une journée aux professionnels, qui ont pu regagner leur havre parisien dans la nuit. Donc le Printemps "professionnel" se finit ce soir. A cette heure il n'y a que les professionnels, sponsors, politiques, journalistes, etc. Nous, Correspondants, ne sommes que huit. Le seul intérêt est de récupérer le petit feuillet de quatre pages (couverture, édito de Colling, chiffres, remerciements aux sponsors), dont seule celle avec les chiffres est intéressante. Selon ces chiffres le cru 2008 du Printemps de Bourges est excellent. Sinon la conférence de presse elle-même est, comme d'habitude, apathique et convenue. Daniel Colling a dit quelques mots, prononce les remerciements d'usage et répond à quelques questions des journalistes. Rapidement il clôt la conférence pour libérer les professionnels, apparemment désireux de profiter de leurs dernières heures à Bourges en musique.
Un instant nous avons eu envie de continuer la soirée dans un bar mais la fatigue l'emporte et nous rentrons à la maison.

J'émerge vers 9h45, je sors sur le balcon pour voir que la queue pour le Fou du Roi est déjà importante. J'ai droit à un salut amusé des Correspondants qui sont dans la file d'attente, un peu surpris de me voir en pyjama sur mon balcon. Je m'habille rapidement, commence mon petit déjeuner et finalement l'abandonne en voyant que la file grossit à vue d'oeil. J'attrape l'invitation, mon Canon (pas de fouille aujourd'hui) et je descends rejoindre les Correspondants arrivés les premiers. Ainsi je gagne plusieurs dizaines de places et je suis sûr d'être bien placé. La foule continue à grossir et je ne serais pas étonné qu'ils refusent du monde à l'entrée, la capacité de l'Auditorium n'étant que de 500 places. Stéphane Bern et son équipe arrivent en voiture et s'engouffrent rapidement dans le Conservatoire, sans que je puisse les photographier. Nos invitations ne servent deux fois à rien : nous faisons la queue comme tout le monde et aucune place ne nous est réservée dans la salle. Super. Finalement je trouve une bonne place et je réserve trois sièges pour Christine et ses deux collègues, Julie et Sylvie. L'émission se déroule comme sur des rails, aucune surprise.Les invités sont Camille, Thomas Dutronc, Yale Naïm et Daniel Colling. Les intermèdes musicaux seront assurés par Féloche, accompagnée de Léa Bulle à l'accordéon, Loane, un peu intimidée, qui chantera deux fois, et Philémon, un rappeur de Nantes, programmé aux Découvertes. L'émission est dédiée à Pierre Desproges et du coup plusieurs chroniqueurs parleront de lui. Daniel Morin dit un extrait du texte de présentation qu'avait écrit Desproges lorsqu'il avait ouvert le Printemps en 1984. Le texte est hallucinant de méchanceté et d'acidité, impensable aujourd'hui dans notre société aseptisée et réglementée à outrance. Yael Naïm parle de son premier album, entièrement en hébreu et enregistré en deux ans dans son appartement. Elle évoque aussi la grande notoriété que lui a apporté la publicité MacIntosh illustrée par une de ses chansons, "New Soul". J'apprends qu'elle a joué la soeur de Moïse dans la comédie musicale "Les dix commandements" et qu'elle a fait dix ans de conservatoire de musique, renonçant à une carrière classique.
Camille parle de son spectacle et, à une question sur le fait qu'elle chante en anglais, elle répond qu'elle parle anglais couramment depuis longtemps et a déjà chanté en anglais lorsqu'elle faisait partie de "Nouvelle Vague". C'est amusant de la voir réagir sur les chansons des invités, et pas du tout aux textes censés être drôles des chroniqueurs. Ceci dit moi non plus ils ne me font pas rire, pas plus en live qu'à la radio. Au fait, il n'y a aucune interdiction de photographier et beaucoup s'en donnent à coeur joie, dont moi. Alors à quoi rime l'interdiction faite hier en conférence de presse ? C'est vraiment n'importe quoi.
Daniel Colling rappelle qu'il a produit les deux spectacles de Pierre Desproges, le dernier s'étant passé au théâtre du musée Grévin en 1986.
Stéphane Bern fait une belle bourde en s'adressant à Daniel Colling en l'appelant Claude Bolling ! Éclat de rire général dans la salle, sourire pincé de l'intéressé.
A la fin de l'émission Vincent Rocca dit un texte de sa composition en hommage à Desproges, imitant son impertinence en insistant brutalement et fréquemment sur le mot "mort".
A la fin de l'émission, je rentre à la maison finir mon petit-déjeuner et je rejoins Christine au Magic Mirrors où se tient le repas offert par le Crédit Mutuel, toujours partenaire incontournable du Printemps. Les discours d'usage sont passés et des serveurs circulent déjà avec des plateaux, pendant que joue un orchestre de musique façon manouche, Santa Macairo Orkestar. Je fais quelques photo et je m'apprête à partir quand un Correspondant lance un sirtaki, rapidement rejoint par une vingtaine de Correspondants. L'ambiance un peu guindée explose à la grande joie du responsable du Crédit Mutuel et des membres de l'orchestre. Suivront un madison et un rock, toujours dansés par les Correspondants.
Je retourne au stand des Correspondants, où Diane et Phalin se morfondent un peu, tous les Correspondants étant au lunch du Crédit Mutuel. Je retrouve un producteur avec qui j'ai déjà discuté au Magic Mirrors, Mathieu Chevalier. Il est invité de Daniel Colling mais ne connaît personne. Nous discutons un long moment. Je lui parle de mon expérience concernant le Printemps et lui m'explique qu'il produit des spectacles musicaux d'un genre nouveau, Aladin étant le plus connu actuellement.
Le concert d'Adèle étant annulé, Christine et moi avons quartier libre cet après-midi. Nous passons par la billetterie pour savoir comment nous faire rembourser les billets et nous partons faire un grand tour dans les lieux du Printemps. Le temps est incertain, il pleut quelques gouttes, mais c'est supportable. Nous achetons des T-shirts et un sweat-shirt à capuche pour Christine. Nous passons jeter un coup d'oeil à l'exposition à la Maison de la Culture : sans intérêt. Nous repassons par le stand des Correspondants et du coup nous arrivons juste pour le pot offert par la mairie. Cette fois nous sommes parmi les premiers et nous pouvons mieux en profiter.
A 20h00 Christine part seule pour le théâtre Jacques Coeur, écouter Camille. Moi j'attends 21h45 et je me rends encore une fois au 22. Ce soir la soirée sera électro. Elle commence de façon éclatante avec Zombie Zombie. Un gars aux claviers vintage (synthétiseurs analogiques de l'âge d'or électro), lunettes fluo énormes sur les yeux, un autre à une vraie batterie, les yeux masqués par des lunettes noires, rien de plus. Mais le son est extra, ça me ramène des années en arrière, à l'époque de Kraftwerk. J'adore et ce sera un de mes groupes préférés de toute la semaine.
Je zappe ensuite Holy Fuck pour être sûr d'être devant pour Sébastien Tellier. C'est le seul des artistes que je verrai dont je connais le nom, car il va représenter la France à l'Eurovision. Son surnom de "Chabal de l'électro" est à peine usurpé : carrure semblable, même cheveux longs, même barbe hirsute, même démarche voûtée. Il gardera son sweat-shirt tout au long du set ! J'avais déjà découvert sa musique sur Internet et l'écouter en live est encore mieux. J'aime beaucoup ce genre d'électro pop nonchalante, un brin nostalgique. Dès le second morceau Tellier demande un verre de champagne (qu'il qualifie de "Coca") et une cigarette, malgré l'interdiction de fumer. Quelques blagues fusent du public, en particulier sur sa participation à l'Eurovision, auxquelles il répond du tac au tac.A travers ses réflexions, je sens qu'il accepte mal le format court imposé par le Printemps, un peu comme Claire Diterzi. Il joue sa musique de façon impeccable, mais on dirait qu'il limite son jeu de scène au strict minimum.
De Midnight Juggernauts je n'entendrai que les dernières notes. Avec ce groupe on va nettement vers l'électro pure, la musique est sympa.
Ensuite ce sont The Wombats. Je n'accroche pas trop. Les petits gars sont sympathiques, polis, font un effort pour parler français, mais je trouve la musique avec basse, guitare et batterie un peu trop simpliste, mille fois entendue.
Je retourne au 22 est pour voir Surkin se préparer. Première surprise, il est très jeune, 17 ans me dit-on. Deuxième surprise il n'a comme instrument qu'un MacBook portable, noir, et une boîte à boutons. Il va nous faire un set de mix techno d'enfer, surtout par rapport à son âge. Il prend visiblement un grand plaisir à lancer ses boucles et ses samples. Impressionnant.
Je commence à écouter The Qemists, dans le même registre, techno drum'n bass mais même si la musique est pas mal je craque avant la fin et je rentre me coucher, il est presque 2h30.

Nous passons encore le début d'après-midi sur le stand des Correspondants. J'en profite pour apporter les petites annonces de mon forum imprimées proprement sur deux feuilles intitulées "Cherche" et "A vendre". Sur le stand de Ferarock j'ai le temps de photographier Jemina Pearl du groupe "Be Your Own Pet". Je l'avais repérée grâce à sa blondeur et à sa robe très mini, mini.
A 13h00 nous allons à l'auditorium du museum pour la conférence de presse de Camille. Peu de monde, à part quelques journalistes. L'attaché de presse du Printemps interdit toute photo. Dommage, pour une fois je n'ai que mon Canon et pas mon Sony.
Nous partons pour le théâtre Saint-Bonnet sous une pluie fine, la première de la semaine. En chemin nous croisons par un hasard extraordinaire une dame d'Auxerre que je connais depuis mon enfance et que je n'avais pas revue depuis des années. Elle venait pour la premières fois au festival avec deux de ses petites-filles. Nous prenons rendez-vous pour après notre concert car nous sommes pressés. Nous sommes les premiers au théâtre et nous nous abritons de la pluie qui s'intensifie.
Dans le théâtre les photographes sont reléguées sur la mezzanine. Mais même au plus loin de la scène le clic-clac des appareils reste nettement audible dans le silence de ce minuscule théâtre. Le premier à entrer sur la scène est Alban Dereyer. Il a un look de premier de la classe, il pose par terre un appareil photo et des partitions et commence à jouer sur le Steinway. On sent qu'il a une formation classique, sa musique est puissante, ses mains volent sur le clavier. Il joue même presque trop fort, le son direct du piano couvrant parfois sa voix amplifiée. Sa voix est intéressante, tantôt forte, tantôt caressante, il en joue comme d'un second instrument. Avant le dernier morceau il prend son appareil photo et nous demande de poser pour sa mère, qui ne connait pas Bourges, pour son ami aviateur et héritier de Farman, dont c'est l'anniversaire, et pour sa soeur, alcoolique et droguée ! Un trait d'humour inattendu qui secoue un peu le théâtre Saint-Bonnet.
Lui succède Chris Garneau, encore un jeune homme bien propre sur lui. Là c'est l'inverse d'Alban Dereyer, sa voix est prépondérante et le pinao n'est là qu'en accompagnement. Il paraît timide, un peu replié sur lui-même. Bien que sa voix soit chaleureuse et veloutée, ses chansons calmes et douces sont un peu soporifiques. Pour deux d'entre elles ils s'accompagne avec un drôle d'instrument à clavier et soufflet, posé par terre. Je ne connais pas cet instrument. Je me dis qu'un artiste comme lui a besoin d'une atmosphère plus chaleureuse qu'un théâtre, même petit. Sa musique doit bien mieux se déguster dans un bar ou un pub, quand il est entouré des gens qui l'écoutent.
Quand nous sortons, la pluie s'est arrêtée. En remontant vers la place Séraucourt, je rappelle Brigitte, la dame rencontrée quelques heures plus tôt. Nous lui donnons rendez-vous à l'accueil public et nous l'emmenons à la maison, histoire de se reposer un moment et de boire un verre. Je suis très heureux de la revoir, nous avons beaucoup de choses à nous raconter. Ses petites filles sont timides et n'osent pas bouger. Ca me fait bizarre car j'ai connu certains des enfants de Brigitte à l'âge actuel de ses petites-filles !
Quand elles sont parties, je reçois un appel d'un membre du forum qui a acheté des places à Christine et qui doit passer les chercher. Il n'est que 19h00 du coup je l'invite à manger à la bonne franquette, son ami et lui. Ce sera nouilles et fruits. Seconde coïncidence du jour : l'un des deux a fait des études à Cosne-sur-Loire, comme nous, et a connu les mêmes profs que nous, par contre avec 20 ans d'écart ! Nous allons au 22 un peu avant 22h00, pour ne pas faire la queue.
La soirée commence au 22 Est avec Fancy. Chanteur et musiciens décadents, rock bien râpeux, jeu de scène un poil mégalo, c'est du vrai spectacle. Le chanteur, à la voix haut perchée, me fait penser, toutes proportions gardées, à Freddy Mercury. Son jeu de scène outrancier paraît malgré tout être du second degré, et non pas l'expresion réaliste de sa personnalité. La soirée commence bien.
Ensuite on va écouter Phoebe Killdeer. Changement de registre, on est face à une vraie chanteuse rock, qui joue une musique sombre, dense, mêlant rock et blues. Une vraie présence sur scène.
A 22h58 je reçois un SMS d'une jeune amie, inquiète parcequ'elle a vu sur le site officiel du Printemps que Adèle, prévue le lendemain au théâtre Saint-Bonnet, était annulée. Elle me demande confirmation ! Je réponds que je suis en plein concert au 22 et que je ne peux rien faire. Heureusement le programmateur en chef, Christophe "Doudou" Davy est dans la salle. Christine le croise et lui pose la question pour Adèle. Il confirme, furieux : la chanteuse a fait parvenir à 18h00 seulement un certificat médical justifiant l'annulation de son concert. Du coup je confirme par SMS à mon amie.
Ensuite c'est les Shades (qui remplace The Pistolas) : aucun intérêt, des gamins jouant un rock hyper basique, ennuyeux au possible.
Par contre Fujiya et Miyagi c'est très bien. Ils jouent une sorte d'électro-rock lancinant, répétitif mais très dansant, un peu comme au début des années 80, à l'époque d'un Kraftwerk tardif ou d'un Electric Light Orchestra. Mêlant instruments traditionnels et générateurs de sons, ils mettent bien le feu au 22.
J'attends ensuite avec impatience Be Your Own Pet, dont j'ai vu la chanteuse à l'espace pro. Elle est petite, fluette et blonde, et porte la même robe qui lui arrive au raz des fesses. Mais à la première note de musique elle se transforme en furie mécanique, comme si on l'avait branchée sur du 380 V ! Étonnant ! La musique est du bon vieux punk, pas très élaborée, mais les deux guitaristes, le batteur et la chanteuse envoient une énergie incroyable dans la salle. Au milieu du set la musique s'arrête et je voie la petite blonde sauter de la scène et tracer à toute vitesse dans la salle, vers un attroupement à l'opposé de moi, près de la console. Il y a comme un flottement, les autres musiciens ne semblent pas concernés, les vigiles sont interloqués (ils savent quoi faire quand la perturbation vient du public, mais quand elle vient des artistes ?), Doudou pointe même son nez en coulisses. J'ai cru que c'était Jemina Pearl qui, agacée par des remarques désobligeantes d'un spectateur, était descendue de scène pour lui coller une baffe. Mais j'ai su après coup que c'est l'un des guitaristes qui a fait le coup de poing en premier, Jemina Pearl étant allé le calmer au milieu de la foule. Les musiciens remontent sur scène, Jemina Pearl dit quelque chose en anglais que je ne comprends pas, puis le show redémarre comme rien ne s'était passé. Avant la fin plusieurs types monteront sur scène pour slamer et l'un d'entre eux pourra même voler un baiser à Jemina Pearl, pas rancunière.
Christine est partie au début du set de Be Your Own Pet et moi je continue avec Friendly Fires. La musique ne me plait pas, je retourne attendre le dernier groupe au 22 Est, Foals. Avec eux par contre je prends du plaisir. Musique dance-punk sans complexe, rythmée, entraînante, très dansante, portée par un chanteur atypique et charismatique. Une très bonne fin de soirée.
En rentrant, malgré l'heure tardive, je rallume mon ordinateur et mets à jour site et forum avec l'annulation d'Adèle. Je vais au lit au-dela de 3h30.

Nous sortons comme d'habitude à l'heure du déjeuner, prendre la température du festival et chercher le journal (gratuit à l'Espace Pro).Il fait encore beau, tout va bien. Nous passerons une partie de l'après-midi sur le stand des Correspondants, à discuter avec Diane et Phalin (très efficaces, enjouée et dynamiques), les Correspondants qui passent ou s'installent pour un moment, et les professionnels que nous ne voyons qu'une fois par an. Maintenant le stand est bien décoré d'affiches, et à l'entrée se trouvent un panneau avec l'affiche quotidienne du Printemps et un autre, plus petit, pour les petites annonces. Presqu'en face se trouve le stand de FeraRock où sont réalisées de courtes interviews d'artistes tout au long de l'après-midi. Diane en profite pour demander à chaque fois un autographe pour notre livre d'or et moi pour prendre des photos, quand je suis là. Nous avons juste un problème avec une journaliste du stand qui ne se prend pas pour rien et nous reproche vertement de "déranger" les artistes et d'empiéter sur "son" stand. Malgré cela nous aurons les signatures des membres de Deportivo, de Claire Diterzi, aimable, disponible et souriante, et de Soprano et Segnor Alonzo (je crois...) du groupe Psy 4 de la Rime, très souriants et disponibles aux aussi. Leur attachée de presse me dit qu'ils ne pourront rien signer parce qu'ils n'ont pas déjeuné (il est 15h15) et que le restaurant ferme à 15h30. Et pourtant ils signeront gentiment les autographes de toutes les groupies autour d'eux et se laisseront prendre en photo avec Diane et Phalin.
A 17h00 nous allons faire la queue devant l'Auditorium. Nous y retrouvons encore des connaissances. Sur la scène nous notons avec curiosité un canapé et un écran géant dressé derrière quelques rares instruments. Quand les lumières s'éteignent, seul l'écran projette un film montrant Claire Diterzi au travail, apparemment chez elle. Puis elle entre en scène en chantant "Tableau de chasse", superbe ! Elle est accompagnée de deux choristes, un guitariste, un violoniste et un batteur. Elle nous offre un spectacle très riche, mêlant le chant (sa voix est aussi extraordinaire en live que sur disque), la musique (elle joue elle-même de la guitare), la danse (elle a travaillé avec Philippe Découflé) et le théâtre.On sent l'artiste d'expérience (elle a fait partie de "Forget Me Not" et de "Diterzi"), qui évolue dans un univers très riche. Elle parle beaucoup au public entre les morceaux, sans langue de bois. Entre autre elle regrette de ne jouer que dans le format court imposé par le Printemps, en nous disant que dans son spectacle "normal" elle change de robe à ce moment mais que ce soir elle n'a pas le temps. Et je suis d'accord, une telle artiste ne doit pas être bridée et doit pouvoir s'exprimer sur la longueur. Le jeu de scène est complexe également : les canapés (à roulettes) de couleurs différentes se succèdent, et l'écran est à un moment posé à plat par terre, permettant à Claire Diterzi de danser dessus. Rappelée par le public, elle revient faire un rapide rappel en lançant une pique du style "je sais que je n'ai pas le droit, alors envoyez les CRS". Un grand moment.
Avec Ibrahim Maalouf l'énergie retombe, mais pas l'intérêt. J'avais un peu d'appréhension de le découvrir, ayant lu qu'il jouait aussi du jazz. Mais en fait sa musique passe très bien. A peine sur scène il demande à ce que la salle soit éclairée, car il se dit gêné de ne voir qu'un mur noir devant lui. Les rythmes sont d'inspiration arabe, mais joués avec des instruments occidentaux (guitare et batterie) et des derboukas. Et sa trompette se marie parfaitement avec cette musique douce. Je remarque que ses instruments sont ternes, et ne brillent pas comme des cuivres classiques. Renseignements pris ultérieurement, ce sont des trompettes fabriquées sur mesure par son père pour jouer la musique arabe. Car celle-ci possède des quarts de tons impossibles, paraît-il, à jouer avec une trompette classique. Au passage Ibrahim Maalouf est un musicien hors pair, récompensé par des dizaines de prix internationaux. Un peu avant la fin de son programme il explique qu'il enregistre systématiquement le public afin de débuter un de ses futurs morceaux sur disque par une chorale de public. Il nous fait répéter rapidement une ritournelle et nous enregistre pendant que nous la chantons. A sa réaction je comprends que nous ne serons sans doute pas le meilleur public qu'il ait eu ! C'est vrai que le public de l'Auditorium est aussi placide que celui de la Hune. Lui aussi reviendra faire un petit rappel juste avec son joueur de derbouka. Sympa.
Le concert de Daphné est celui que j'ai le moins aimé dans cette soirée. C'est une très belle jeune femme, habillée d'une magnifique robe de soirée, mais qui reste très statique à son micro. Elle est pourtant épaulée par sept musiciens, dont trois aux cuivres, et sa musique n'est pas désagréable, mais sa voix cassée me gêne un peu. Et c'est surtout sa façon de parler et son discours entre les morceaux qui est bizarre, comme si elle s'était donné du courage en fumant un pétard avent de monter sur scène. L'éclairage par en-dessous n'est pas à son avantage en plus. Elle fait des efforts pour communiquer avec le public mais le courant ne passe pas, comme si une vitre la séparait de nous. Et son rappel est spécial : les lumières sont rallumées, beaucoup de gens ont déjà quitté la salle et elle revient chanter une dernière chanson. Curieux.
Ensuite nous décidons d'aller écouter Kerty qui passe au Birdland. Au début Solène ne veut pas venir mais en chemin Christine reçoit un SMS de sa fille... qui a changé d'avis. Pas question de retourner à la maison mais un ami de Benjamin accepte d'aller chercher Solène à pied, donc tout s'arrange. Le pub est plein, les musiciens sont tassés le long du mur, l'ambiance est excellente. Comme à son habitude, Kerty met le feu, ne ménageant pas sa peine. Nous resterons jusqu'à la fin de leur prestation, vers 2h30. En rentrons nous sauvons trois filles complètement perdues qui errent depuis minuit à la recherche du Phénix ! Nous leur indiquons le chemin à suivre et elles nous remercient chaleureusement.

Premier jour du Printemps, je suis déjà en vacances, il fait plutôt beau mais frais. En début d'après-midi je passe à la poste et en profite pour faire un tour en ville avec Benjamin. Tout est prêt pour la fête, il ne manque que la foule : la ville n'est pas plus animée qu'un jour normal.
Quand Christine rentre de vacances nous ressortons faire un tour dans les allées, et là tout a changé. Il est 17h30 et la foule est là maintenant, la majorité des stands est déjà monté, ça sent enfin le Printemps. C'est la première année que nous serons tous les quatre présents pendant le festival : Solène a décidé de tester l'ambiance, elle qui fuyait le festival depuis toujours.
Nous passons d'abord au stand des Correspondants. Cette année il est très bien placé, toujours dans l'Espace Pro mais carrément face aux stands de la mairie et du Club des entreprises du Cher ! Pour les cocktails ce sera parfait. Il est animé par deux jeunes filles plus âgées que celles de l'année dernière, Diane et Phalin. Pour l'instant il est austère, aucune affiche ne le décore. Mais ça devrait vite s'arranger. Nous remontons par "merguez street" jusqu'à la place Séraucourt. En chemin un noir qui tient un stand d'objets africains, abusé par mon appareil photo professionnel, me demande si je peux le prendre en photo, dont il me paiera l'impression. Je lui dis que je ne suis qu'amateur mais que je peux lui envoyer les photos par email. Aussitôt dit, aussitôt fait, il me donne son adresse email et je le prends en photo, tout fier au milieu de son stand. J'aime bien ces micro-rencontres au Printemps.
Nous constatons que la majorité des stands sont au même endroit que l'an dernier : prévention routière, assurance maladie, crêpes au mètre, scènes ouvertes, village des artisans, boutique Printemps, etc. Celle-ci fait un peu dans la mégalomanie avec une pancarte démesurée par rapport au stand. Les mesures de développement durable se traduisent par un nombre très importants de poubelles allant par trois (pour inciter à un tri sélectif) et une armada de jeunes scouts arpentant le macadam pour ramasser le moindre déchet traînant par terre.
Tout va bien jusqu'à la découverte d'un stand McCain au fond de la place Séraucourt qui distribue gratuitement des frites surgelées et cuites au four à micro-ondes. Chaque boîte ne contient que 24 (!) pseudo-frites en purée reconstituée, précuite et congelée. Chaque bâtonnet (tous identiques évidemment) est emballé séparément dans un étui en carton, le tout présenté dans une boîte en carton, on croit rêver ! Le volume d'emballages perdus (20 grammes pour 90 grammes de produit) est colossal et toutes les poubelles de la place débordent de ces boîtes vides jaune et rouge. Même si ces emballages sont, j'espère, recyclables, je trouve cela scandaleux vis-à-vis des engagements de développement durable pris par le Printemps ! Pour couronner le tout ces bâtonnets sont insipides, laissent un arrière-goût dans la bouche et n'on vraiment de frites que le nom.
Nous redescendons par le stand des Correspondants pour participer au pot d'inauguration offert par la mairie. La foule est évidemment compacte et nous saluons de nombreuses connaissances, amicales ou professionnelles, et bavardons avec les Correspondants présents. Du coup je fais la connaissance d'Hélène, de son pseudo LadyHeather sur le forum, qui est le membre la plus active et la plus bavarde. Nous voyons aussi arriver Luis Rego ! On me dit qu'il est l'oncle du chanteur de BB Brunes, et qu'il vient passer la semaine au festival.
A 20h00 je vais faire la queue devant le 22, Christine choisissant de n'arriver qu'au début du concert. J'y retrouve Hélène, avec qui je rentre dans le 22 une fois les portes ouvertes. Cette année le lounge du 22 est décoré de façon sobre et chic. Les murs sont rouge sombre et comme seul décor il y a des appliques en métal en forme de kokopelli, éclairées par l'arrière. Quand Christine arrive, elle me fait remarquer ce qu'elle croit être une caméra placée au-dessus de la scène. Demi-sphère translucide, émetteur cylindrique sur le dessus, aucun doute c'en est une. A quoi est-elle reliée ? L'extérieur ? Un circuit interne ? Aucune idée, mais je me promets de me renseigner.
Le concert commence à l'heure et dès le premier groupe je prends une claque. Syd Matters joue une pop-folk super agréable, avec de très belles parties de guitare, un peu de flûte. Plusieurs musiciens sont multi-instrumentistes et les voix se marient parfaitement avec la musique. Au 22 Ouest je vais écouter Constance Verluca mais là c'est une demi-déception. Pas par la chanteuse en elle-même mais par son style qui tranche trop avec ce que devrait être la soirée. C'est une (très jolie) chanteuse à textes, mais avec une musique minimaliste. Retour au 22 Est pour Cocoon, avec plaisir cette fois. Ce duo en pleine ascension, Découverte l'an dernier, propose un folk à deux voix, masculine et féminine, très mature et très agréable. Morgane (qui ressemble de façon étonnante à ma jeune nièce !) et Mark chantent soit en français, soit en anglais, accompagnés par des images en fond de scène. Morgane répond du tac au tac aux vannes plutôt vaseuses venant de la salle, c'est amusant. Avec La maison Tellier, nouvelle claque musicale avec leur folk blues très riche (cuivres, contrebasse, guitares, percussions) et les deux chanteurs à la belle voix grave. Le groupe est formé de cinq membres d'une même famille (Tellier). Je passe ensuite très vite sur French Cowboy qui ne m'éveille aucun plaisir : leur musique me paraît très plate par rapport à ce que je viens d'écouter.Et je reviens au 22 Ouest pour Adam Green, un farfadet virevoltant à la voix de crooner, épaulé par des musiciens au top. Ils jouent un pop-rock très efficace et encore une fois très agréable. Par contre Christine et moi zapperons Hushpuppies qui joue un rock basique sans intérêt. Autant rester sur de bonnes impressions.
A la maison nous sommes seuls. Benjamin est sorti écouter Kerty au O'Brian's et il a emmené sa soeur ! Cette demoiselle qui feignait d'ignorer Printemps, musique et sorties en bar se couchera finalement plus d'une heure après nous !

Cette année elle a encore eu lieu samedi à 23h30. L'an dernier c'était pareil mais à cause des élections pour ne pas détourner les journalistes des urnes le dimanche matin. Mais cette année, pourquoi ? A mon avis pour faire gagner une journée aux professionnels, qui ont pu regagner leur havre parisien dans la nuit. Donc le Printemps "professionnel" s'est fini hier soir.
A cette heure il n'y a que les professionnels, sponsors, politiques, journalistes, etc. Nous, Correspondants, n'étions que 8
Selon les chiffres le cru 2008 du Printemps de Bourges est excellent.
Déjà le taux de remplissage dépasse 100% (billets, forfaits, invitations, etc.) avec 66280 places délivrées (à comparer avec les 91% et 49728 de l'an dernier). Bien sûr il y avait 2 Phénix en plus cette année, ce qui a contribué à l'augmentation.
La fréquentation globale à samedi était évaluée à 220 000 personnes, sans compter le dimanche.
L'intérêt des media est en constante augmentation : 566 journalistes accrédités, contre 475 en 2007, et 50% de demandes d'interviews en plus.
La conférence de presse elle-même a été comme d'habitude, apathique et convenue. Daniel Colling a dit quelques mots, dit les remerciements d'usage et répondu à quelques questions des journalistes :
- "jauge" du festival par rapport à la fréquentation,
- mesures sécuritaires un peu exagérées (hélicoptère),
- absence d'écran géant au Phenix et de forfaits publics sur plusieurs jours,
- utilisation de la Maison de la Culture dans les prochaines années.
Rapidement Daniel Colling a clôt la conférence pour libérer les professionnels, apparemment désireux de profiter de leurs dernières heures à Bourges en musique.
Chiffres officiels :

• 44 spectacles
• 12 lieux de spectacle et 3 scènes gratuites
• 66 280 places délivrées (dont 9 200 invités)
• 721 forfaits professionnels
• taux de remplissage de 103 %
• fréquentation globale (au samedi) : 220 000 personnes
• 566 journalistes accrédités dont 163 en presse ré"gionale, 362 en presse nationale et 39 en presse internationale
• 1 500 demandes d'interviews dont 1 111 acceptées et 281 captations audiovisuelles

Le Printemps de Bourges 2009 aura lieu du 21 au 26 avril 2009 !

THE D0 se produira produira à la place de BABYSHAMBLES. L'ordre de passage sera : DEPORTIVO - THE D0 - BB BRUNES - THE KOOKS.
Les personnes voulant se faire rembourser leur billet (hors frais de location) peuvent le faire dans leur lieu d'achat ou auprès du Correspondant vendeur jusqu'au 30 avril 2008 inclus.

La célèbre chanteuse a annulé le concert qu'elle devait donner au Printemps. Elle sera remplacée par une songwriter américaine, KELLY DE MARTINO. Accueillie par un label français, Kelly de Martino, 35 ans, l’œil toujours caché par une mèche brune sur les pochettes de ses albums, dévoile ses bleus à l’âme et au cœur dans la veine des plus grandes, qu’elles soient classiques (Julie London, Françoise Hardy) ou modernes (Car Power, Keren Ann).

Le groupe BABYSHAMBLES ne se produira pas au Printemps de Bourges. Le chanteur du groupe, Pete Doherty, a été condamné aujourd'hui à quatorze semaines de prison pour non-respect des conditions de sa mise à l'épreuve imposée à la suite de ses déboires avec la justice.
Le chanteur a été immédiatement incarcéré ce qui annule ou reporte de facto tous les concerts pour au moins deux semaines.
La décision concernant le concert au Printemps sera connue très bientôt (remplacement ou non).

Quelques informations de la dernière ligne droite : remplacement et cathédrale.

Jeudi 17 avril au 22 Est LES SHADES remplaceront LES PISTOLAS.

Au concert BACH TO 2008 du samedi, l'orgue de la cathédrale sera joué par THOMAS LACÔTE :
Né en 1982 au Blanc, Thomas LACÔTE débute tôt ses études musicales à l'EMM de la même ville. Il début l'orgue en 1995 avec le Père S. Quessard à l'église saint Génitour où il officie jusqu'en 2000. Ses études le conduisent à Poitiers où il pousuit l'apprentissage de l'orgue auprès de Dominique FERRAN et Patrick DELABRE au Conservatoire National de Région de Poitiers.
Au C.N.R. de Saint-Maur des Fossés, il étudie dans la classe d’orgue d’Eric LEBRUN (médaille d’or premier nommé puis premier prix de perfectionnement) et dans la classe d’improvisation de Pierre PINCEMAILLE (médaille d’or à l’unanimité).
Il reçoit également les conseils de l’organiste Louis ROBILLIARD.
Parallèlement, il obtient un premier prix d’écriture dans la classe d’Isabelle DUHA. Au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il obtient quatre Premiers Prix, dont trois à l’unanimité, en Harmonie (J-F ZYGEL), Contrepoint (J-B COURTOIS), Ecriture-XXème siècle (E. LEJET) et Analyse (M. LEVINAS). Il y poursuit actuellement sa formation dans la classe d’orgue d’Olivier LATRY et Michel BOUVARD et la classe d’improvisation de Thierry ESCAICH et plus particulièrement Philippe LEFEBVRE. En décembre 2002, il est nommé par concours organiste titulaire du Grand-Orgue de la cathédrale Saint-Etienne de Bourges.
En 2003, le jury du concours Bach de Saint-Pierre-lès-Nemours, présidé par Michel Chapuis, lui décerne le premier prix. En 2005, il devient également Directeur musical de la Maîtrise de la cathédrale.
Il est également l’auteur de plusieurs pièces pour diverses formations dont Muances pour ochestre, commande du CNR de Poitiers (création à Dunkerque et Groningen en avril 2003), Deux Pièces d’orgue et sa dernière composition "Et l'unique cordeau des Trompettes marines", créées respectivement par Ghislain Leroy à Lyon en février 2005 et à la Maison de la Radio en Mars 2006.

Cette année encore la FNAC de Bourges propose des mini évènements avec des artistes du festival.

Mardi 15 avril 2008, autour de la chanson française avec Armand Mièles à 17h00

Mercredi 16 avril 2008, retrouvez le groupe pop Exsonvaldes à 15h00

Jeudi 17 avril 2008, venez écouter la musique pop rock de Yules à 15h00 puis Pascal Danoë à 17h00

Vendredi 18 avril 2008, (re)découvrez le rap US avec les Foreign Beggars à 15h00

Samedi 19 avril 2008, assistez à un mini concert pop rock de Colorblind à 15h00 puis autour de la chanson française folk avec Davy Kilembé à 17h00

Le Fonds pour la Création Musicale présentera 5 films sur des artistes d'aujourd'hui.
L'entrée sera gratuite, il sera néanmoins nécessaire de retirer une invitation à la billeterie du festival.
Les projections auront lieu à l'Auditorium du Muséum, rue Serge Gainsbourg (dans l'enceinte des Rives d'Auron).

Jeudi 17 avril
17h30 : "Bashung(s)" de Dominique Gonzalez-Foerster (52')
18h30 : "Sinik 1980 - 2007" de Clément Chabault (52')

Vendredi 18 avril
17h30 : "Zazie à Bollywood" de Laurent Tessier & Thierry Gautier (52')
18h30 "Tiken Jah Fakoly, viens voir" de Jessy Nottola (52')

Samedi 19 avril
17h30 "Border live" sur Philippe Katerine de Gaëtan Chataignier (90')

Le clip promotionnel diffusé lors de la soirée du vendredi 29 février est disponible (durée : 16').

Hier a eu lieu la réunion avec les programmateurs du Printemps. L'intérêt cette année est qu'elle était très rapprochée de l'annonce du programme, ainsi il sera plus aisé de faire un choix. Seuls Christophe "Doudou" Davy et Jean-Michel Dupas étaient là, Sonia Bester n'ayant pas pu se libérer. Le déroulement fut comme d'habitude, jour par jour et spectacle par spectacle, de façon quasiment exhaustive sauf pour les artistes les plus connus.

MARDI 15 AVRIL
N° 11/12
Soirée à dominante folk.
Constance Verluca a parait-il trois amis : l'héroïne, le chocolat et la vodka... Mais elle chante très bien dans le registre folk.
La Maison Tellier pourrait être comparé au Calexico français. Beaucoup de trompettes sur scène.
Adam Green est l'ex chanteur des Moldy Peaches (groupe qui joue sur la bande originale du film Juno). Il sortira son quatrième album en mars, toujours dans le genre crooner.
Cocoon, ex Découverte de 2007, est un duo qui monte en flèche, proposant des chansons chantées alternativement par le garçon et la fille.
French Cowboy fait dans le rock traditionnel.
Hushpuppies donne plutôt dans le rock garage des 60'.

MERCREDI 16 AVRIL
N° 31
Loane est une jeune chanteuse qui présentera son premier album, en s'accompagnant juste au piano.
Yael Naïm sera dans un format inhabituel pour elle, juste au piano et avec quelques percussions.

N° 7
Première soirée franchement hip-hop français.
Nouvel R, d'Angers, est aussi une ex Découverte et sera sur scène avec un vrai groupe.
Sefyu donne plutôt dans le hip-hop hardcore, plus rude.
Psy4 De La Rime présentera son nouvel album.

N° 21
Claire Diterzi, originaire de Tours, est l'ancienne chanteuse de Forget Me Not. Son spectacle très complet et original s'appuie sur des vidéos, des visuels et la voix très spéciale de Claire. Le concept de ses albums est que chaque chanson correspond à un tableau ou une sculpture.
Ibrahim Maalouf est un excellent trompettiste de world music et jazz.
Daphné, prix Constantin 2007, est déjà venue au Printemps lors d'une Escapade en 2005.

N° 2
Soirée rock pur au Phénix.
Deportivo joue du bon rock français.
The Kooks sera en avant-première de sa nouvelle tournée européenne.
Babyshambles est le groupe du fameux Pete Doherty, musicien poète de génie, à la vie très roccambolesque.

N° 25
Camille proposera son nouveau spectacle en avant-première à Bourges. Plus étoffé que les précédents, il s'appuiera sur son nouvel album très groove, très funk, en anglais. Elle sera accompagnée de cinq musiciens sur scène.

JEUDI 17 AVRIL
N° 32
Alban Dereyer et Chris Garneau proposent chacun une pop très 60', très Beach Boys, en s'accompagnant au piano seul.

N° 22
Les trois artistes de ce concert ne feront qu'une date en France : à Bourges.
Baby Dee est une excellente harpiste, façon Anthony and The Johnson.
Ricky Lee Jones, légende du blues, donnera un concert de quarante-cinq minutes environ.
Current 93 (ex Psychic TV) est considéré comme le pape du folk expérimental. Très rare sur scène il s'appuiera sur le backgroup de Bonnie Prince Billy.

N° 3
Soirée tradionnelle façon Printemps.
Thomas Dutronc propose un jazz manouche très intéressant.

N° 8
Soirée électro et hip-hop.
Mix Master Mike est le DJ de Beasty Boy.
Svinkels viendra avec un vrai groupe constitué.
Yuksek jouera de l'électro live, seul à ses machines et finira la soirée (erreur sur le programme).
Birdy Nam Nam, plus électro que hip-hop proposera quatre musiciens sur platines.

N° 15/16
Soirée électro-rock très éclectique.
Phoebe Killdeer, ex chanteuse de Nouvelle Vague, est une australienne à la voix très particulière.
Fujiya & Miyagi est un groupe allemand, très influencé par le Krautrock.
Friendly Fires, composé de très jeunes musiciens, pourrait être considéré comme le "petit frère" de Franz Ferdinand.
Fancy est une ex Découverte de 2006.
The Pistolas sont des teenagers très énervés, à la musique très dansante.
Be Your Own Pet sont aussi très jeunes, ont déjà deux albums de punk rock à leur actif et leur chanteuse a une vraie voix "qui déchire".
Foals propose un bon rock très dansant.

VENDREDI 18 AVRIL
N° 33
Adèle est une jeune révélation de la chanson anglaise d'à peine 19 ans. Elle tourne normalement avec un groupe mais viendra présenter son album "Nineteen" juste au piano et avec une guitare. Concert qualifié d'"exceptionnel" par les programmateurs.

N° 4
Soirée reggae radicalement différente de celle de l'an dernier. Cette année le mélange des genres est de rigueur.
Israel Vibration incarne le pur reggae roots.
Tiken Jah Fakoly propose plutôt du reggae africain.
Groundation est un groupe américain de reggae.
Keny Arkana tend plus vers le hip-hop.
Fat Freddy's Drop, de Nouvelle Zélande, propose un mélange festif de reggae, ska, rock, etc.

N° 23
Laetitia Sheriff, lilloise, présentera son second album. Elle joue un folk-rock très calme.
Blonde Redhead, composé d'une chanteuse japonaise et de deux italiens, propose une pop expérimentale, à la limite entre Serge Gainsbourg et Sonic Youth.

N° 9
Zebramix est en fait DJ Zebra qui viendra mixer, jouer et créer des bootlegs, avec un groupe et des invités (Cali, Leeroy de Sain Supa Crew, etc.). La rythmique sera celle de Louise Attaque
Rita Misouko, avec malheureusement Catherine Ringer seule, sera la dernière occasion d'écouter tous leurs tubes sur scène. Après cette tournée Catherine Ringer clôturera définitivement l'aventure Rita Mitsouko pour se consacrer à une forme musicale très différente.

N° 17/18
Zombie Zombie est un duo français instrumental, basé sur des boucles électro sur batterie. Le batteur est celui de Herman Düne, vu l'an dernier.
Sébastien Tellier sera en trio, avec un nouveau format de spectacle et de nouvelles sonorités.
Les Wombats proposent une pop rock classique.
Danton Eeprom est une révélation française du rock, un peu dans le style de Vitalic.
Holy Fuck est basé sur un background classique (guitare, basse, batterie) et joue des boucles lo-fi presque hypnotisantes et obsessionnelles.
Midnight Juggernauts est à rapprocher de Justice.
Surkin est un DJ français très efficace sur scène.
The Qemists propose un électro-rock très énervé, sous forme de mix drum&bass et machines.

SAMEDI 19 AVRIL
N° 36
Ce spectacle ne pourra fonctionner que par les spectateurs qui participeront. Le Printemps fourni la logistique (coiffeur, DJ, MC, etc.)

N° 29
Camille réinterpétera à sa façon, et a capella, des chants de religions différentes, sur une chorégraphie personnelle. Il n'y a que 90 places disponibles. Ce spectacle rare se passera dans un lieu unique.

N° 24
Soirées de voix féminines.
Soko est chanteuse mais aussi actrice.
Adela Diane est de la veine des songwriters américains, et propose un folk zen, d'inspiration indienne.
The D0, très en vogue actuellement, sera en trio, avec une chanteuse à la voix très particulière.

N° 10
Dub Trio sont des musiciens virtuoses, qui ont travaillé avec plusieurs stars, dont Madonna.
Zenzile propose un dub-rock avant-gardiste, avec beaucoup de voix dont celle, très sensuelle, de la chanteuse américaine Jamika.
Ezekiel sera là aussi avec leur magnifique spectacle où vidéo et musique se mêlent de façon indissociable.
Serj Tankian est le chanteur hors pair de System of a Down (groupe en sommeil actuellement), entre rock pur et metal.

N° 28
Jeanne Plante est une nouvelle chanteuse d'un label américain qui chante une pop folk un brin déjantée.
Gonzales propose une soul très classique, façon Stevie Wonder. Il sera accompagné de So Cold et de Mocky à la batterie.

N° 5
Soirée électro-rock avec une montée en puissance entre les artistes.
Blood Red Shoes est un duo explosif, guitare chant féminin.
Gogol Bordello est un groupe atypique venant de l'Est, façon Manu Chao mâtiné de Pogues.
The Hives, groupe suédois, joue un rock garage très classieux.
Justice revien avec son show sur fond de croix, encore plus grande.
Vitalic terminera seul sur scène aux machines pour un électro-rock très efficace.

N° 30
Ce spectacle sera une création autour d'une collaboration entre l'Ensemble de Musiques Nouvelles, dirigé par Jean-Paul Dessy, Ibrahim Maalouf, trompettiste déjà présenté et Murcof, électronicien mexicain spécialiste des musiques planantes (de son vrai nom Fernando Corona), qui apportera la touche de modernité aux oeuvres de Bach et Rachmaninov. Ce spectacle est présenté en partenariat avec le Festival des Nuits Botanique à Bruxelles.

N° 19/20
Soirée hip-hop pure.
Digital Myztics propose une musique d'un nouveau courant : le dubstep. C'est un mélange de drum&bass et de dub.
Antipop Consortium est un groupe américain.
Pete Philly, hollandais, joue du hip-hop instrumental.
Nneka est une excellente chanteuse de soul, un peu dans le style d'Ayo.
Tumi and the Volume propose un mix de hip-hop et de jazz, un peu à la façon de The Roots.
Dub Pistols Live joue dans le mélange hip-hop, drum&bass et reggae.

DIMANCHE 20 AVRIL
N° 6
Caravan Palace offrira sa musique du monde très festive, mâtinée de musique yiddish, avec beaucoup de cuivres.
Asa est une chanteuse africaine de world music.

Ce soir a eu lieu la soirée de présentation officielle du programme complet pour l'édition 2008 du Printemps. Après un format éclaté l'an dernier les organisateurs sont revenus à un format plus classique mais du coup plus barbant.
Le maître de cérémonie était Vincent Rocca, chroniqueur à l'émission Le Fou du Roi de Stéphane Bern. Il était chargé de poser les questions, d'introduire les différents interlocuteurs. Sa verve et son intelligence ont permis de moins s'ennuyer : chacune de ses interventions était un petit bijou de rhétorique où pointaient sous forme de jeux de mots subtils quantités de mots et de noms du Berry.
Malgré cela, la litanie des remerciements à tous les partenaires privés, publics, commerciaux, etc. était toujours aussi longue. Si on ajoute que Daniel Colling ne sait pas faire des réponses courtes quelles que soient les questions, nous avons bien mérité le clip de présentation.
Daniel Colling a particulièrement insisté sur le label Développement Durable dont se parera le Printemps cette année. Transports en communs plus développés, bilan carbone des dépenses énergétiques, parkings à vélos gardés, cendriers de poche, incitation à boire l'eau du robinet, etc. sont les principales mesures adoptées par le festival en 2008.
Concernant la programmation, l'accent a été mis sur quelques programmes atypiques : le concert à la cathédrale, coproduit en partenariat avec le Festival des Nuits Botanique à Bruxelles, la création de Camille, qui interprétera à sa façon plusieurs chants de religions différentes, sur une chorégraphie personnelle, et la venue de Ricky Lee Jones, qui ne fera qu'une date en France, à Bourges.

Pour le programme, suivez ce lien.

Le Printemps se dévoile petit à petitet voici quelques artistes supplémentaires.

NOUVEL R (Découvertes 2007) ouvrira le bal au Palais d'Auron le mercredi 16 lors de la soirée hip hop.

BLOOD RED SHOES ouvrira la soirée du samedi 19 au Phénix.

Les groupes ZENZILE et DUB TRIO rejoignent Serj Tankian au Palais d'Auron, le samedi 19.

La liste officielle des Découvertes sélectionnées pour 2008 est parue.

Hip Hop, Reggae, Ragga, Funk
The LatitudZ (Ile-de-France)
Philémon (Ile-de-France)
Chinese Man (Provence-Alpes-Côte d'Azur)
zoB'(Chanteur Engagé Cherche Cause A Défendre) (Languedoc-Roussillon)
Le Dispositif (Pays-de-la-Loire)
Gatineau (Québec)

Électro
Chapelier Fou (Lorraine)
Dubmood (Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Niveau Zéro (Ile-de-France)
Molecule (Ile-de-France)
Lilea Narrative (Basse-Normandie)
Fluidrock And The Bubblebot (Alsace)
Rafale (Bretagne)

Rock, Pop, Fusion, Métal
Bastet (Bretagne)
Kid Bombardos (Aquitaine)
The Delano Orchestra (Auvergne)
St Augustine (Auvergne)
Twice (Centre)
Monofocus (Rhône-Alpes)
Tremore (Basse-Normandie)
Curry and Coco (Nord-pas-de-Calais)
Roken is Dodelijk (Nord-pas-de-Calais)
ALB (Champagne-Ardenne)
Stellardrive (Franche-Comté)
Kiss Kiss Bang Bang (Picardie)
Puggy (Belgique)
Aloan (Suisse)

Chanson, World
Blague à Part (Corse)
Féloche (Ile-de-France)
Mélanie Pain (Ile-de-France)
Dyaoulé Pemba (Midi-Pyrénées)
Yoanna (Rhône-Alpes)
Mounawar (Ile de la Réunion)

Le classement en catégorie ne préjuge toujours pas de la façon de programmer les Découvertes cette année. En effet les programmateurs souhaitaient mélanger les genres, pour innover. Mais une majorité de Corrrespondants se sont prononcés contre cette idée et Daniel Colling, le directeur, a promis de revoir sa copie et de continnuer comme avant.
On remarquera aussi la faible participation du Centre avec un seul groupe retenu.
Le groupe noté comme réunionnais vient en fait des Comores !
Enfin il faut noter l'importance énorme de MySpace en une année : cette année la totalité des groupes possède un site Internet et la grande majorité est sur MySpace.

Comme chaque année les seules informations distillées concernent le format et l'organisation du festival, et évidemment pas la programmation qui reste secrète.

Le programme sera dévoilé en deux vagues :
- les Phénix et les Palais d'Auron seront connus dès le 15 janvier 2008,
- le reste de la programmation sera connu le 29 février 2008, lors de la traditionnelle soirée réservée à la presse, aux professionnels et aux Correspondants.

Cette année une nouveauté importante est apportée à la billetterie. Il sera possible d'acheter et de payer ses billets en ligne mais surtout de les imprimer chez soi. L'unicité et l'authenticité seront assurées par un code à barre, lu par lecteur optique à l'entrée des salles.

Les salles de concert seront les mêmes qu'en 2007, avec sans doute la cathédrale en plus :
- à la Hune et à la Soute ne seront programmées que les Découvertes,
- le théâtre Saint-Bonnet sera dédié à des concerts de type piano-voix,
- au théâtre Jacques-Coeur aura lieu pendant 3 jours une création exclusive par un(e) jeune artiste en pleine ascension,
- à la cathédrale ce devrait être une programmation très originale, en musique sacrée,
- l'auditorium du Conservatoire de musique sera utilisé chaque jour également,
- le Magic Mirrors proposera un espace de repos avec des siestes musicales.
Il y aura 5 spectacles au Phénix, donc y compris le mardi, premier jour. La répartition devrait être : mardi et jeudi, chanson, mercredi, rock, vendredi ragga/reggae, samedi, rock.

Le dimanche sera cette année encore plutôt spécial.
Les Escapades n'existeront plus. Un projet de remplacement existe mais pour 2009 seulement.
Les Découvertes vont peut-être changer de forme, abandonnant les journées thématiques au profit de journées aux styles mélangés. Mais devant les avis négatifs de nombreux Correspondants Daniel Colling a dit qu'il allait y réfléchir de nouveau.

Il y aura les 3 mêmes scènes extérieures qu'en 2007.
L'accueil Pro sera encore aux Quai d'Auron, et l'accueil public au Pavillon d'Auron.
L'affiche est choisie. Très colorée, elle a été dessinée par les mêmes graphistes qu'en 2007.
Autre nouveauté en 2008, le Printemps de Bourges se placera dans un courant de développement durable, avec de nombreuses initiatives dans ce sens, à tous les niveaux :
- distribution de cendriers de poche
- utilisation de gobelets recyclables
- mise en place de parking à vélos
- tri sélectif
- utilisation d'encres non toxiques
- etc.

Voici les dates et lieux des écoutes par région des découvertes présélectionnées :

ALSACE - le 15/12/2007 à 20h00
LE GRILLEN - Rue des Jardins - 68000 COLMAR
http://www.noumatrouff.com | http://www.fede-hiero.com

AQUITAINE - le 15/12/2007 à 20h30
ROCK SCHOOL BARBEY - 18, rue Cour Barbey - 33800 BORDEAUX
http://www.rockschool-barbey.com

AUVERGNE - le 17/11/2007 à 20h30
LA COOPERATIVE DE MAI - rue Serge Gainsbourg - 63100 CLERMONT FERRAND
http://www.lacoope.com

BASSE-NORMANDIE - le 29/11/2007 à 20h00
LE CARGO - Quai Cafarelli - 14000 CAEN

BOURGOGNE - le 01/12/2007 à 20h30
LA VAPEUR - 42, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON
http://www.lavapeur.com

BRETAGNE - le 07/11/2007 à 20h00
ESPACE COSMAO - 84 boulevard Cosmao Dumanoir - 56100 Lorient
http://www.crij-bretagne.com

CENTRE - le 07/12/2007 à 20h00
LE 22 D'AURON - 22, rue Henri Sellier - 18000 BOURGES
http://www.emmetrop.fr.fm | http://www.bainsdouches-lignieres.com.fr

CHAMPAGNE ARDENNE - le 01/12/2007 à 20h30
L'ORANGE BLEUE - 2, allée Lucien Prud'Homme Quartier des Bords de Marne - BP 420 - 51308 VITRY LE FRANCOIS cedex
http://www.myspace.com/obvitry

CORSE - le 22/12/2007 à 20h00
L'AGHJA - 6 chemin de Biancarello - 20000 AJACCIO

FRANCHE-COMTE - le 17/11/2007 à 20h30
LA POUDRIERE - 7, avenue du Général Sarrail Place de l'Arsenal - 90000 BELFORT
http://www.decouvertautorise.fr

HAUTE-NORMANDIE - le 15/12/2007 à 20h00
L'ABORDAGE - MJC / SMAC d'EVREUX 1 Avenue Aristide Briand - 27000 EVREUX
http://www.myspace.com/porcepicmusic

ILE-DE-FRANCE Chanson - le 18/12/2007 à 19h00
LA MAROQUINERIE - 23, rue Boyer - 75020 PARIS
http://www.paul-bailliart.com

ILE-DE-FRANCE Hip-Hop, Ragga, Reggae - le 12/12/2007 à 19h00
LA PECHE - 16, rue Pépin - 93100 MONTREUIL
http://www.lapechecafe.com

ILE-DE-FRANCE Musiques électro - le 21/12/2007 à 19h30
LE NOUVEAU CASINO - 109, rue Oberkampf - 75011 Paris
http://www.neopopart.fr | http://www.myspace.com/dcouverteselectrosidfbourges

ILE-DE-FRANCE Rock - le 08/12/2007 à 19h00
L'EMB - 2, rue Georges Pompidou - 95110 SANNOIS
http://www.emb-sannois.org

LANGUEDOC ROUSSILLON - les 07 et 08/12/2007 à 20h00
VICTOIRE 2 - Domaine du Mas de Grille 34430 SAINT JEAN DE VEDAS
http://www.victoire2.com

LIMOUSIN - le 30/11/2007 à 20h30
SALLE DES LENDEMAINS QUI CHANTENT - L'Auzelou Avenue du Lieutenant Colonel Faro - 19000 TULLE
http://www.6teamprod.com

LORRAINE - le 20/12/2007 à 20h00
L'AUTRE CANAL - 45, Boulevard d'Austrasie - 54000 NANCY
http://proscenium.typepad.com

MIDI-PYRENEES - le 15/12/2007 à 18h00
LA GESPE - Centre Culturel de la Gespe 23, rue Paul Cézanne - 65000 TARBES
http://www.avant-mardi.com

NORD-PAS-DE-CALAIS - le 13/12/2007 à 20h00
LE GRAND MIX - 7 rue St Jacques - 59200 TOURCOING
http://www.dynamo-asso.fr | http://www.myspace.com/dynamoasso

NORD-PAS-DE-CALAIS - le 14/12/2007 à 20h00
L'AERONEF - Avenue Willy Brandt - 168 centre commercial - 59777 LILLE
http://www.dynamo-asso.fr | http://www.myspace.com/dynamoasso

PAYS DE LA LOIRE - le 29/11/2007 à 20h00
LE CHABADA - c/o Adrama - Ch. de la Cerclère - Route de Briollay - 49100 ANGERS
http://www.trempo.com

PICARDIE - le 23/11/2007 à 20h00
LE PALACE - rue des Déportés - 60160 MONTATAIRE
http://www.divinemelodie.com

POITOU-CHARENTES - le 17/11/2007 à 20h30
STUDIOS VIRECOURT - Domaine de Virecourt - 86470 BENASSAY
http://www.studiosdevirecourt.com

PROVENCE-ALPES-COTES D'AZUR - le 07/12/2007 à 20h30
CARGO DE NUIT - 7, avenue Sadi Carnot - 13200 ARLES
http://www.udcm.net | http://www.myspace.com/udcm

PROVENCE-ALPES-COTES D'AZUR - le 08/12/2007 à 20h30
L'AFFRANCHI - 212, boulevard Saint Marcel - 13011 MARSEILLE
http://www.udcm.net | http://www.myspace.com/udcm

RHONE-ALPES - les 07 et 08/12/2007 à 20h30
CHÂTEAU ROUGE - 1, route de Boneville - 74100 ANNEMASSE
http://www.tagadatsointsoin.net

Entrée sur invitation, à retirer à la Fnac.

Vous faites de la musique ? Vous composez seul ou avec un groupe ? Tentez votre chance et participez aux prochaines Découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac pour 2008 !

Cette année encore, Le Printemps de Bourges et la Fnac s'unissent pour favoriser l'éclosion des nouveaux talents musicaux dans les styles Rock/Pop/Métal, Electro, Chanson/World et Hip-Hop/Ragga/Reggae.

Voici les dates clefs de l'édition 2008 :

1 - appel à candidature du 10 septembre au 6 octobre 2007

2 - présélections régionales sur écoute du 15 octobre au 16 novembre 2007

3 - auditions régionales du 5 novembre au 20 décembre 2007

4 - sélection nationale du 7 au 18 janvier 2008

Les 32 artistes ou groupes sélectionnés "Découvertes 2008 du Printemps de Bourges et de la Fnac" seront invités à se produire sur les scènes "Découvertes" du Printemps de Bourges du 15 au 20 avril 2008.

Contacts :
COORDINATION NATIONALE DES ANTENNES DU PRINTEMPS DE BOURGES
46, rue Bouret - 75019 Paris
Tél : 01 42 38 40 50
Mail : contact@reseau-printemps.com

FNAC
67, bd du Général Leclerc - 92612 Clichy Cedex

http://www.reseau-printemps.com/pages/antennes.php