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Ce site n'est pas le site officiel du Printemps de Bourges, il est simplement le premier à avoir existé, depuis 1997
 
Chronique détaillée du Printemps de Bourges 2004
Septembre
Décembre
Janvier
Février
Mars

16/09/2004 Attention Talents Scène 2005 (anciennement les Découvertes)

Les candidatures pour Attention Talents Scène 2005 sont ouvertes.

Appel à candidature : 6 septembre / 9 octobre 2004
Auditions régionales : 6 novembre / 20 décembre 2004
Les Découvertes : 4/14 janvier 2005
Le Printemps de Bourges : 19/24 avril 2005

Règlement :
Les dossiers de candidature devront être déposés du 6 septembre au 9 octobre 2004 auprès de la/les Fnac ou de l'antenne du Printemps de Bourges correspondant à la région du groupe ou de l'artiste. Les coordonnées des Fnac et des antennes régionales du Printemps de Bourges sont communiquées sur le 0 892 702 601 (0,34 € / minute).

Le dossier de candidature doit obligatoirement contenir :
· La fiche d'inscription obligatoire complétée et signée
· Un Cd ou une cassette (minimum 4 titres originaux)
· Une biographie (une présentation, un historique du groupe ou de l'artiste)
· Une photo du groupe ou de l'artiste
· Une fiche technique
· Un plan de scène

Toute reprise, totale ou partielle, de titre existant devra faire l'objet d'une autorisation des ayants-droits. A ce titre, le groupe ou l'artiste garantit la Fnac et le Printemps de Bourges contre tout recours qui pourrait être dirigé contre eux.

Tout dossier incomplet et/ou reçu en dehors des délais mentionnés sera irrecevable.

Les documents confiés ne seront pas restitués ni utilisés sans l'autorisation préalable du groupe ou de l'artiste. Ils feront l'objet d'un archivage interne.

Des présélections sur écoute seront organisées dans chaque région administrative du 14 octobre au 20 novembre 2004. Le jury, composé de professionnels de la musique, écoutera la totalité des candidatures reçues dans la région et sélectionnera 5 à 8 groupes (tous genres confondus) afin de les présenter aux auditions régionales.

Les auditions régionales se dérouleront sur scène, dans chaque région administrative. Les 5 à 8 groupes sélectionnés se produiront chacun 30 minutes maximum sur scène et seront filmés à cette occasion. L'entrée pour le public aux auditions régionales sera gratuite et sur invitations. Les invitations sont à retirer d'une part à la Fnac pour le public, d'autre part auprès de l'antenne régionale pour les professionnels ou les artistes. Les artistes ou groupes qui participent à ces auditions régionales ne seront pas rémunérés. Pour l'Ile-de-France, les auditions se feront par thématique musicale. Les dates et lieux de ces auditions régionales sont communiqués sur le 0 892 702 601 (0,34 € / minute).

La sélection nationale se déroulera courant janvier 2005 à Paris. Au sein du jury, composé de professionnels de la musique, seront présents au moins quatre personnes ayant assisté à la prestation du groupe lors de l'audition régionale. Ce jury national sélectionnera parmi les 150 groupes ou artistes qui se seront produits lors des auditions régionales " Les Découvertes 2005 du Printemps de Bourges et de la Fnac ".

A chacune des étapes de la sélection, la décision du jury est souveraine et sans appel.

En cas de présélection, le groupe accepte de participer à l'audition régionale (prestation de 30 minutes non rémunérée).

En cas de sélection nationale, le groupe accepte de participer aux scènes "Attention Talent Scène" du Printemps de Bourges 2005.

Renseignements : http://www.reseau-printemps.com/rpb/ats/ats2005.htm


19/05/2004 Debriefing de l'édition 2004

Ce soir a eu lieu le debriefing entre les Correspondants et la direction du Printemps, comme chaque année. Cette réunion, très animée, est importante pour Daniel Colling, le directeur, car elle permet de faire remonter toutes les remarques, critiques et questions des Correspondants, ce qui sert parfois à améliorer le Printemps suivant. Mais ce n'est pas de tout repos, chacun ne ménageant pas l'autre, en toute amitié cependant.
Les questions étaient de deux ordres : pratique et artistique.
Il y a eu un petit débat sur le bien-fondé d'avoir sponsorisé les Correspondants par le Crédit Mutuel. En majorité les Correspondants y sont favorables, à condition que ça se concrétise par des "plus" visibles, de préférence dans le monde artistique : un jeune talent encouragé, un petit journal sur la vision du Printemps par les Correspondants, etc...
Tina Poulizac a réaffirmé catégoriquement que, en aucun cas, un sponsor n'a droit de regard sur le contenu de la programmation.
Le nombre de places vendues sur Internet via le site de la FNAC a explosé, passant de quelques unités il y a 4 ans à plus de 3000 cette année.
Une demande qui revient souvent concerne un écran géant sous le Phénix pour satisfaire toutes les personnes pas très grandes qui ne voient rien en étant debout dans la fosse. Daniel Colling a répondu que ça coutait très cher car, outre le cout de l'écran, il faut ajouter le cout du matériel de prise de vue et de retransmission, plus le cout de l'équipe de techniciens pour s'en occuper.
Une autre requête portait sur la limitation du volume sonore sous le Phénix. La réponse de Daniel Colling a été double :
- le Printemps n'est pas responsable de ce volume sonore, chaque artiste confiant à son propre ingénieur du son le réglage de la sono,
- néanmoins une loi existe mais qui est extrêment difficile à mettre en oeuvre car pour faire fonctionner les limiteurs automatiques de son (qui baissent à 70 dB le volume lorsqu'il atteint 110 dB) il faut déterminer comment capter au mieux le son dans une très grande salle comme le Phénix, et il faut tenir compte du volume sonore généré par le public, parfois plus élevé que le son généré par l'artiste.
Daniel Colling a dit qu'il ferait tout pour obtenir de la mairie la mise en zone piétonne de tout le centre ville en soirée et dans la nuit, pour des raisons de sécurité : lorsqu'il y a beaucoup de monde, les voitures sont engluées dans la foule avec un taux de risque important et surtout une impossibilité pour les véhicules de secours de circuler.
Il a aussi dit quelques mots sur Le P'tit Bourgeon, le petit journal publié chaque jour du Printemps 2004 : l'équipe rédactionnelle est une partie de l'équipe de Charlie Hebdo avec notamment Philippe Val, de l'ancien duo Font & Val.
Il a avoué que les 2 spectacles qui ont le moins bien marché ont été celui de Bebo Valdez et celui de Dani, et a reconnu que la prestation d'Alain Bashung était mal placée, trop en décalage avec le reste de l'affiche.
Pour leur part, les Correspondants ont cité tous les artistes qu'ils avaient beaucoup apprécié.
En conclusion Daniel Colling a admis que le Printemps 2004 a été un des meilleurs, sinon le meilleur, de toute la lignée, sur tous les plans.

En seconde partie de réunion, Daniel Colling et Patrick Ponchon (directeur du nouveau complexe Les Rives d'Auron) ont présenté la future Foire de Bourges, n° 85, qui aura lieu du 4 au 13 juin 2004. C'est la première foire sous la houlette de Daniel Colling qui a décidé de dépoussiérer cette vénérable institution.
Elle sera placée sous le signe de la Russie avec quantité d'animations, de spectacles, de restaurants, en périmètre du coeur de foire avec ses stands traditionnels.
Daniel Colling a passé une semaine à Saint-Petersbourg avec des journalistes locaux et une partie de son équipe pour rencontrer les artisans, commerçants et restaurateurs qui seront présents sur la foire.


25/04/2004 Attention Talent Scène

Depuis 4 ans le Printemps de Bourges et la FNAC organisent l'opération Attention Talent Scène, dont le but est de repérer, récompenser et promouvoir les nouveaux talents des musiques actuelles en France. Cette année, les lauréats 2004 des groupes pour Attention Talent Scène sont :

  • Prix Attention Talent Scène : NOSFELL & DGIZ (tour support accordé dans l'année qui suit)
  • Prix Attention Talent Disque : GOMM (distribution d'un album auto-produit dans toutes les FNAC + une tournée show-case)
  • Prix résidence SACEM : NOSFELL (résidence d'artiste)
  • Prix SACEM d'aide à l'auto-production : K6, THE ELEKTROCUTION, GOMM & MELL
  • Prix MPO : AUTOMAT (pressage de 1000 disques offert dans l'année qui suit)

25/04/2004 Photos insolites

Quelques photos d'ambiance du Printemps.

L'affiche par Sofi
L'affiche vue par Sofi
Khebab
Un khebab tout neuf
Une vraie brune
Cette année la statue est une vraie brune !
Le Château d'eau
Le Château d'eau
Déco du 22
Décoration du 22
Gros bébés
On n'a qu'une envie : leur dire "S'il vous plaît" et "Merci"
Punkette
Espèce en voie de disparition
Éclairage
Éclairage près du Pavillon d'Auron
Autographes
Tous les artistes interviewés ont signé

25/04/2004 The End

Eh bien voila, le blues est là, l'édition 2004 du Printemps est finie... Ca aura été une superbe édition, sans aucune fausse note. Même "Le Berry Républicain", canard local partenaire amateur de chiens écrasés et de mauvaises nouvelles, n'a rien trouvé à critiquer concernant ce Printemps !
Les Têtes RaidesCe matin a donc eu lieu la traditionnelle conférence de presse pour le bilan officiel. Ce fut très calme. Daniel Colling (directeur et fondateur du Printemps de Bourges) a commencé par présenter les deux nouveaux programmateurs qui ont épaulé Emmanuel "Manu" Barron et Christophe "Doudou" Davy cette année. Manu va se désengager dès l'an prochain de la programmation du Printemps pour aller vers de nouvelles activités. Les nouveaux sont Patrice Budzinski (programmateur du Grand Mix à Tourcoing) et Jean-Michel Dupas (de l'Olympic à Nantes). Ensuite Daniel Colling a proposé de séparer les questions artistiques des questions plus politiques concernant le climat social. Mais les questions ne sont pas venues. Aucun journaliste n'a eu d'idée de question concernant la programmation, les concerts ou les artistes. Une question a concerné la participation importante des Têtes Raides (présents à la conférence en invités d'honneur) à cette édition. Daniel Colling a répondu qu'elle avait été décidée il y a deux ans et que les Têtes Raides avaient posé comme condition à leur participation un investissement total dans le déroulement du festival. Et en effet ils sont à l'origine cette année d'une radio (Radio Biturige Cubi sur 93.4 MHz), d'un journal (Le P'tit Bourgeon), de débats (KO Social), de musique (concert payant et gratuit, Détour du Printemps) et de l'affiche. Un journaliste a demandé si ce n'était pas anormal d'avoir fait payer 10 € pour le KO Social. La réponse est venue du tac au tac : cette somme a servi a couvrir les frais d'organisation, rien de plus. Photo de familleDevant le silence de la salle, Daniel Colling a précisé que pour lui le plus important était le taux de remplissage des salles et non pas le nombre d'entrées payantes car celui-ci est adapté au format de chaque festival. Il a dit son contentement de voir revenir en masse les jeunes vers le festival et a promis que les bénéfices seraient là cette année, même modestes. Un représentant syndical des intermittents a fait une longue déclaration plutôt positive, et a conclut en disant que l'espace de débats offert par le Printemps cette année témoignait d'une ouverture au dialogue de la part des organisateurs, totalement absente l'an dernier lors des festivals de l'été. Daniel Colling a précisé que la grève de 47 techniciens survenue le vendredi 19 avril avait pour cause un banal différend sur les salaires, issu de l'application balbutiante d'une toute jeune convention collective. Il a conclu par un clin d'oeil envers le maire Serge Lepeltier (enfin le futur ex-maire car depuis qu'il a remplacé Bachelot à l'environnement il va devoir laisser sa place de maire) : des teufeurs attardés ont pris un bain de mousse dans les fontaines des rond-points de la Maison de la Culture ce matin très tôt. Et la conférence s'est terminée par la traditionnelle photo de toute l'équipe du Printemps, devant le Magic Mirrors.
Le cochon rôtiDe KiftLes Têtes RaidesDans la journée nous avons fait plusieurs allers et retours sous le Phénix. La foule était énorme, vers 17h00 il y avait sûrement autant de personnes hors du Phénix que dessous soit peut-être 10 000 personnes ! Le méchoui pouvait contenter tout le monde, les cochons rôtissaient à côté de tendres agneaux. Les groupes qui se succédaient jouaient de la musique festive et entraînante, parfaitement adaptée à cette journée gratuite plutôt familiale. Même le volume sonore avait été adapté à la baisse. Nous avons vu De Kift et les Fabulous Trobadors. Et la journée s'est terminée avec bien sûr les Têtes Raides, dont la dernière phrase, à 19h00, a été pour remercier les organisateurs du Printemps de Bourges.
Pour clôturer ce festival, nous avons été invités à manger une pizza avec plusieurs Correspondants. Nous étions 23 et la soirée fut très conviviale et sympathique.
A l'année prochaine donc, du 19 au 24 avril 2005 !

The end...


24/04/2004 Dernière ligne droite

Le P'tit BourgeonLe P'tit BourgeonLa journée d'aujourd'hui a été beaucoup plus calme qu'hier. Un mot d'abord sur Le P'tit Bourgeon, le quotidien éphémère du Printemps de Bourges. Créé à l'initiative des Têtes Raides, c'est un 4 pages iconoclaste sur le monde de la musique, distribué gratuitement chaque jour. Tiré à 5000 exemplaires (2000 seulement pour le n° 0), il est distribué chaque jour par des bénévoles et déposés dans tous les endroits stratégiques, publics ou professionnels. Il propose de vraies infos, des infos un peu moins vraies ("Le succès de Vincent Delerme va-t-il relancer le marché du pull Shetland ?") et des dessins très graves. Ses 6 numéros deviendront sûrement collector ! Je fais un tour dans les allées du Printemps, j'aime bien l'ambiance qui règne lorsque le Printemps se réveille. En début d'après-midi nous réceptionnons les enfants qui rentrent de vacances.
The VinesA 14h30 je vais seul à la conférence de presse de The Vines. Il y a beaucoup moins de monde que pour celle d'IAM. Elle se passe en anglais et une interprète est présente. Les questions sont plutôt bateau : quels sont leurs goûts musicaux (R : grunge, funk, heavy metal [pour l'un], Beatles, pop music [pour l'autre]), pourquoi ont-ils des relations conflictuelles avec les media (R : parceque ceux-ci ont descendu en flamme leur premier album), quel est leur thème favori (R : l'introspection), pourquoi deux membres seulement sont-ils venus (R : l'un est trop timide pour venir parler en public et l'autre trop violent), etc. Ensuite nous allons nous promener dans les allées du Printemps avec les enfants, avides de faire les boutiques.
Elisabeth Anka VajagicHangedupPolmo PolpoA 18h00 je vais au théâtre Jacques Coeur pour la soirée Constellation : trois artistes du même label. Je pourrais résumer ces artistes par le club des autistes musiciens hypnotiques. Je m'explique : tous ont en commun un contact quasi nul avec le public, voire un repli sur soi-même prononcé, mais jouent une musique en apparence simple mais en fait assez complexe et lancinante au point d'engendrer une transe hypnotique. J'ai beaucoup aimé. Le premier groupe, Polmo Polpo, de Toronto, était le plus nombreux. Leurs très longs morceaux de musique répétitive, structurés autour d'une batterie très présente et d'une guitare "slide", ponctués par le violon de Geneviève Heistek (de Hangedup) , et mélangeant sonorités électroniques et accoustiques, scotchent le public : je vois plusieurs personnes balancer la tête d'avant en arrière, en route vers la transe. Ils terminent par le magnifique "Requiem for a fox". Ensuite vient Elisabeth Anka Vajagic. Cette demoiselle doit être tout sauf sûre d'elle. Habillée d'un T-shirt et d'un jean avec une chasuble par-dessus, comme pour masquer son corps, une longue frange cachant ses yeux, elle passera tout son set assise les jambes croisées et la tête baissée sur sa guitare. Elle joue dans le même style, plus épuré car avec moins d'instruments, et ajoute sa voix par-dessus. Mais le meilleur a été Hangedup ! Une véritable tornade musicale pourtant malgré seulement une batterie (Eric Craven) et un violon (Geneviève Heistek). Je ne crois pas avoir vu un batteur aussi talentueux depuis Phil Collins. Et encore, Eric Craven tient quaisment 45 minutes à un rythme d'enfer, imposant son beat de plomb aux compositions très longues. Il a une virtuosité et une régularité extraordinaires ! Sur son beat, Geneviève Heistek triture son violon et surtout ses boîtiers électroniques, commençant par enregistrer en live une phrase musicale, avant de la passer en boucle et de jouer quelques notes furieuses par dessus. Un pur bonheur ! Par contre, question communication, c'était pas ça. Pour tout éclairage il y avait une lampe de garagiste posée à même le sol, et Geneviève Heistek a joué une bonne partie de son set le dos tourné à la lampe, ou accroupie par terre à peaufiner ses réglages !
Ensuite, après un détour par l'espace Pro (qui commence déjà à fermer) et par le Phénix où se produit Sanseverino, je rentre à la maison. Christine et moi ressortons pour un dernier tour de ville. Il y a beaucoup de monde, mais la musique est rare dans les bars, il est trop tard. Nous faisons le tour complet de la ville avant de nous replier sur le Magic Mirrors. Comme il n'est pas encore 1h00 le concert du Phénix n'est pas terminé et le Magic Mirrors est presque vide, mais dès que le concert est fini les encartés affluent. Après un verre et un moment passé à écouter la bonne musique passée par le DJ ("London calling" des Clash, par exemple) nous rentrons nous coucher, en passant par le 22.


23/04/2004 Let the sunshine in again !

MétéoCurieuse parenthèse pluvieuse que la journée d'hier : ce matin il fait aussi beau que mercredi et, selon Météo France, c'est parti comme ça jusqu'à lundi. Aujoud'hui sera une parenthèse loin de la foule du Printemps : nous partons pour un Détour du Printemps, en bus anglais à double étage avec Benoît Poelvoorde. J'espère que ça sera suffisamment intéressant et original pour ne pas nous faire regretter d'avoir abandonné le Printemps pendant une journée.
Benoît PoelvoordeThink of OneThink of OneEh bien cette journée a été tellement bien remplie que je ne peux en faire le récit qu'aujour'dui samedi ! En résumé c'était une journée formidable, une parenthèse surréaliste dans le déroulement du Printemps. Le rendez-vous était à 11h00 pour un départ effectif vers 11h45. Il y avait 2 vénérables bus londoniens à deux étages (immatriculés en Belgique : c'était la journée Belgique avec les bus, Benoît Poelvoorde et tous les musiciens), dont un avec l'impériale à moitié découverte. On a eu une pensée émue pour ceux d'hier qui ont fait le circuit sous la pluie. On met le cap vers la première étape, le jardin conservatoire des plantes tinctoriales (i.e. qui servent à teindre) et aromatiques du prieuré Saint-Laurent à Manzay, fondé au XIIIème siècle. Le regard des gens croisés est souvent étonné, mais beaucoup moins que dans la campagne que nous sillonnerons tout au long de la journée. Le bus brinquebale, il a dû avoir des amortisseurs il y a très longtemps, et à la moindre aspérité sur la route on a l'impression d'être juchés sur un chameau, ou dans un bateau. C'est amusant, l'ambiance parmi la quarantaine de personnes tourne à la colo. L'arrivée au prieuré se fait au son de la fanfare de Think of One : Naft Mobile. Les six musiciens juchés sur leur drôle de véhicule jouent une musique mélangée rock, jazz, latino et funk. Des tables avec des verres et des morceaux de fromage sont dressées dans la cour. Nous remarquons une grange entièrement tendue de noir, sans doute préparée pour accueillir les visiteurs en cas de pluie, comme hier. Mais aujourd'hui nul besoin de celà, le soleil brille à fond ! Pendant que la fanfare joue, Benoît Poelvoorde arrive très simplement, accompagné de Daniel Colling en personne, venu sans doute profiter quelques instants de l'ambiance. Benoît Poelvoorde se mêle très simplement à la foule, un verre de vin dans une main, un mystérieux sac en papier dans l'autre. Il devise avec qui veut, se laisse prendre en photo de bonne grâce (alors que, officiellement, toute photo était interdite, ce qui était illusoire en espace ouvert).Autographe Poelvoorde Puis il emmène le groupe pour une visite complètement déjantée du jardin, qui rassemble de nombreuses plantes utilisées depuis le Néolithique pour la teinture, la phramacopée et l'art culinaire. Il part en live dans un délire sur les tombes de chanteurs de rock mort (vraiment ou pas encore), la foule est pliée de rire et lui-même se marre des énormités qu'il profère. L'ambiance est super, le Printemps est loin ! Benoît Poelvoorde a l'air heureux d'être dans cette ambiance décalée, sûrement pas pour lui déplaire. Extrait d'un appel téléphonqique qu'il donne : "Allo Isabelle ? je suis en train de visiter un potager en plein festival rock !" Nous remontons ensuite dans les bus pour l'étape suivante, l'abbaye de Massay, où nous attend le brunch. Benoît Poelvoorde monte dans le bus où nous sommes, et fait le va et vient entre le haut et le bas, en plaisantant avec les gens et en racontant des histoires. Il ne reste pas grand-chose de l'ancienne abbaye fondée en 738, très étendue, à part l'église abbatiale, la salle capitulaire et le dortoir des moines. Une route traverse maintenant ce qui fut le jardin du plus grand cloître. L'église possède par contre une rare charpente en bois peint de toute beauté. B. Poelvoorde & D. CollingAbbaye de MassayBenoît PoelvoordeAbbaye de MassayLe brunch est servi sous une tente, il est préparé par Marie, de la Cantine du Batofar à Paris. Elle avait déjà officié pour l'Audiobrunch avec Jean-Michel Jarre. La plupart des gens, disciplinés, vont assister à la projection de courts-métrages d'animation dans l'église. Nous préférons, avec quelques autres, profiter immédiatement du brunch pour éviter la cohue. C'est un brunch de luxe, avec gaspacho de lentilles, fricassée d'escargots, oeufs durs aux "couilles d'âne" et fromage , oeufs pochés sur toasts avec lardons frits et pommes cuites au vin et un choix de trois desserts, dont un excellent gâteau aux deux chocolats ! Et pour arroser le tout, vin, café et thé à volonté. On s'est installés avec notre plateau dans l'herbe devant les vestiges du cloître, c'était très agréable. Lorsque les autres personnes ont eu fini le visionnage des films, ça a été l'encombrement. On en a profité pour aller acheter le journal au tabac du coin. Benoît Poelvoorde a fait comme tout le monde, assis dans l'herbe avec son plateau, avec ses amis dessinateurs de BD belges. A des touristes venus visiter l'abbaye et surpris de le voir en chair et en os, il affirme avec aplomb qu'il est venu faire un pique-nique avec toute sa famille, frères, soeurs, cousins et cousines ! Puis on est revenus pour assister à la deuxième série de films. Créés par Panique au Village, ce sont des petits films d'animations très cheap, complètement délirants et qui arrivent à faire rire l'assemblée. Tout le monde reprend le bus pour l'étape finale où aura lieu le concert, la ferme des Vigneaux à Saint-Laurent. Cette fois Benoît Poelvoorde monte dans le second bus. Les distances sont courtes entre chaque lieu mais s'y rendre avec ces bus prend un temps non négligeable, d'autant plus que les routes empruntées sont étroites et à chaque croisement le bus doit ralentir, il râcle les branches basses des arbres et prend les tournants au ralenti. A la ferme des Vigneaux, une grange a été aménagée pour le concert, il y a une vraie scène équipée comme partout, baffles, retours, projecteurs et boîte à fumée. Les visiteurs se massent dans la grange, debout, ça a un petit côté "musique aux champs" rigolo. SharkoSharkoAprès quelques notes artificielles tirées d'un CD, les trois musiciens de Sharko montent sur scène. Ils ont fait la première partie de Calexico et M hier soir. Ils jouent un bon rock dépouillé et efficace. Le guitariste joue d'une vieille Fender Telecaster qui a un son sublime, très années 60. Le chanteur arrive à dégeler l'auditoire par des facéties, un petit discours à l'attention de Benoît Poelvoorde et une communication humoristique avec le public. Juste après que des dizaines de ballons multicolores aient été jetés dans la foule, il se déshabille et fait paler chacun de ses vêtements, avant de disparaître dans la cour de la ferme ! Le public en redemande, applaudit à tout rompre et le groupe reviendra pour deux chansons supplémentaires. Et, toute bonne chose ayant une fin, il faut bien remonter dans les bus pour rentrer à Bourges. Plus on se rapproche de Bourges et plus ça fait bizarre, après cette journée très spéciale, de retrouver la ville, les voitures, la foule, le bruit. Un pot à l'attention des participants est organisé par le Conseil Général, mais nous préférons aller écouter de la musique.
Melissa auf der MaurThe RasmusThe RasmusThe RasmusEn nous rendant au Palais d'Auron pour écouter Melissa auf des Maur et The Rasmus, nous passons devant le plateau mobile de FR3 qui interviewe Dani pour son journal de 20h00 en direct. Melissa (jolie rousse canadienne en mini-jupe de cuir noir) joue du hard-rock très pur, secondée par une bassiste bien aggressive. Bon contact avec le public, bonne présence en scène, bonne musique, c'est tout bon ! Quand The Rasmus arrive en scène, c'est le délire dans la salle ! Dans la fosse où je suis, le public est très jeune, disons entre 15 et 20 ans, alors que dans les gradins, où s'est réfugiée Christine, la moyenne d'âge est plus élevée. Le chanteur porte quand même un pull à manches longues et un bonnet enfoncé jusqu'aux yeux ! Pourtant le climat d'aujourd'hui dans le Berry doit être la canicule pour des Finlandais ! Le groupe enchaîne les morceaux d'une pop très efficace, faisant monter la pression. Lorsque, au rappel, ils entament The Shadows, leur mega-hit, c'est l'explosion : toute le fosse et une bonne partie des gradins se secoue en rythme, c'est marrant comme tout. Il y a bien quelques adeptes du pogo qui tentent de mettre le bazar mais globalement tout se passe bien.
Dani & Feist A peine sortis, nous choisissons d'aller nous soigner les oreilles en écoutant Dani, à la Hune. Nous arrivons juste au changement de plateau, nous pouvons donc trouver une place sans déranger tout le monde. A peine sommes-nous assis que Muriel Robin vient s'asseoir deux rangs derrière nous. Je résiste à la tentation de lui demander un autographe, car elle semble être là de façon parfaitement incognito. La prestation de Dani nous laisse une impression mitigée. Les musiques sont parfaites, sa voix chaude, lente, est assez prenante. Mais on la sent hésitante, comme sur la défensive, malgré plusieurs remerciements qu'on pense sincères envers le public. Peut-être est-ce parce que ça fait longtemps qu'elle n'a plus fait de scène. Elle fait revenir Feist pour une chanson, la blanche et la noire partageant le même tabouret. Après cette journée bien remplie et très agréable, nous n'avons plus le courage d'aller au 22 et nous rentrons à la maison.


22/04/2004 Un jeudi pluvieux

Le ciel est beaucoup plus sombre qu'hier mais il ne pleut pas autant que la météo l'avait prévu. On verra dans le cours de la journée... Tribune du PrintempsAvant d'aller écouter IAM je suis allé assister à une Tribune consacrée à Internet et au piratage de la musique. Il y avait un représentant de Sony Music France, de la SNEP, de la FNAC, de Warner Music et de la SACEM. Ca a commencé par une présentation du mécanisme et des chiffres concernant le peer-to-peer, le grand Satan. Ces chiffres sont à prendre avec circonspection car ils ne séparent pas les téléchargement légaux de ceux qui ne le sont pas. Puis, première fausse note, la FNAC a présenté sa future offre de vente de musique en ligne. Avec 200 000 titres seulement, dont un maximum de tubes récents commerciaux, et à au moins 1 € le titre, ils ont du chemin à faire pour concurrencer le peer-to-peer illégal, avec ses millions de titres disponibles gratuitement, dont beaucoup introuvables même en payant car retirés des catalogues. Et ça faisait quand même un peu pub... L'intervention suivante était déjà plus intéressante : le représentant de la SNEP a martelé que le problème du piratage n'était pas que Madonna ne puisse pas s'offrir une 3000ème paire de chaussures ou que Pascal Nègre (PDG d'Universal France) reçoive de moins gros bénéfices en 2004, mais que le piratage induisait directement des pertes d'emploi et l'impossibilité pour de jeunes artistes d'être produits par les maisons de disques, toujours plus soucieuses de rentabilité. Il a insisté également sur le fait qu'il y aurait certainement des poursuites judiciaires contre des internautes mais aussi des actions envers les FAI qui vendaient leur ADSL en mettant en avant le piratage de façon à peine déguisée. J'ai dû malheureusement partir pour aller voir IAM mais d'un autre côté ce genre de débat est parfaitement stérile à partir du moment où il y a des éditeurs commerciaux qui interviennent. J'avais pourtant quelques questions à poser comme "Trouvez-vous normal de vendre à 19,00 € une n-ième compil de Tri Yann avec des morceaux de 30 ans ressortis des dizaines de fois ?" ou "Pourquoi les contraintes imposées lors de l'achat en ligne d'un morceau de musique sont-elles si draconiennes par rapport à l'achat d'un CD (impossibilité de graver ou de mettre sur un baladeur MP3, nombre d'écoutes limitées, etc.) ?"
Autographes d'IAMShurik'nShurik'n et AkhenatonAkhenaton et DJ KheopsA 13h15 on était à la conférence de presse avec IAM : c'était géant ! Ces gars ont à la fois un discours engagé, réfléchi, argumenté, réaliste, et une attitude très cool, très tournée vers les autres, très sympathique, sans aucun symptôme négatif de la notoriété. Depuis qu'on assiste à des conférences de presse, c'est la première fois qu'un artiste autorise la vidéo. Donc on a pu tourner l'intégralité de l'interview (notre fils va être fou !), j'ai plein de photos et leurs autographes. Un grand moment. Les questions portaient sur leur capacité à se révolter malgré 20 ans de succès, sur la place du rap dans le PAF français, sur le fait que officiellement le rap plaisait à tous les directeurs de radios et de télévisions mais surtout pas le public qui va avec, sur l'intégration de Freeman dans le trio de rappeurs, sur la volonté d'avoir fait cette date exceptionnelle à Bourges, sur leur ressenti de la soirée d'hier, etc... La séance a dû être interrompue car ils devaient aller à l'enregistrement d'une émission de radio, mais on sentait qu'ils auraient pu rester discuter des heures. Deux personnes dans la salle, qui posaient les questions les plus pertinentes, les suivent depuis leurs débuts il y a 20 ans ! Avant de partir ils se sont prêtés de bonne grâce à de nombreuses photos souvenir, toujours avec le sourire et un petit mot gentil.
Laetitia SheriffLaetitia SheriffJeanne BalibarJeanne BalibarNous allons faire une pause à la maison avant d'aller au théâtre Jacques Coeur écouter Laetitia Sheriff et Jeanne Balibar. Dans le genre autiste elles se disputaient la palme : ambiance sombre, presque pas de projecteurs, le nez dans le micro. Autant la belle brune Laetitia Sheriff cachait sa timidité derrière ses cheveux, autant Jeanne Balibar semblait prétentieuse. Mais le résultat était le même : aucune communication avec le public, à part de timides "merci" de la part de Laetitia Sheriff. Mais à part ça les deux chanteuses ont une voix très particulière, grave et chaleureuse. Les compos musicales sont assez rock et servent d'écrin à la voix.
ZodianeEn rentrant, petit détour habituel par la scène de la Région Centre. Nous tombons sur un groupe d'Issoudun, Zodiane, qui fait un rock bretonnant assez sympathique.


21/04/2004 Let the sunshine in

Il est 8h30 et la météo n'a pas menti : une journée magnifique se prépare. Le ciel est bleu sans un nuage, et les températures annoncées devraient grimper jusqu'à 23°C ! Je commence la journée par une séance chez le coiffeur. Bon, à mon avis vous vous en fichez ! Mais après j'ai une tête plus conforme à la photo qui est sur ma carte . Première tâche de la journée : aller chercher le planning des conférences de presse pour savoir quand IAM sera interviewé. C'est prévu demain à 13h00. A part les découvertes, il n'y a aucun concert avant 17h00, donc ce sera une journée de flânerie. Je pose des affichettes pour vendre 2 places pour IAM pour quelqu'un que je connais. J'apprends par l'assistante de Tina Poulizac que mon poisson d'avril sur Phil Collins a parfaitement fonctionné : elle a reçu un coup de fil d'un journaliste tout excité qui voulait absolument savoir comment et quand il pourrait interviewer l'artiste ! Je suis très content !
Au lit les mômes Bernard CapoEnsuite nous allons au pot offert par le Crédit Mutuel, qui sponsorise pour la première année le réseau des Correspondants. Le pot a lieu au Magic Mirrors et est animé par un groupe de joyeux lurons, Au lit les mômes. Six p'tits gars en chemise à carreaux (cuivres, accordéon, batterie et violoncelle), chantant des chansons complètement déjantées sur des mélodies très agréables. Ensuite, après un petit tour place Séraucourt, nous sommes allés à l'inauguration de l'exposition Band' Dessinée, au Château d'Eau, en présence bien sûr de Daniel Colling, de Patrick Dorie (fondateur du festival Bulle Berry) et de Philippe Gitton, maire adjoint, et peut-être futur successeur de Serge Lepeltier depuis que celui-ci est devenu ministre... On a bien sûr taillé une petite bavette avec Bernard Capo, le dessinateur bien connu originaire de Bourges. Christine est sa copine depuis longtemps, depuis qu'elle le fournit régulièrement en anis de Flavigny !
Cirque en MascaradeChristian Olivier (Têtes Raides)LuaEn rentrant à la maison nous nous arrêtons sur le stand de PL Distribution où Christian Olivier, des Têtes Raides, est en séance de dédicace. Il me fait un très joli éléphant la trompe levée ! En attendant le concert d'IAM ce soir, nous rentrons tranquillement à la maison via merguez street, en faisant un arrêt sur le stand de la Région Centre écouter un groupe de rock très basique, Lua. C'est amusant de constater qu'avec le beau temps la foule est de sortie en masse : les allées sont encombrées comme un week-end. Dernière pause devant la scène de la Région Centre pour écouter Cirque en Mascarade, 3 musiciens grimés, guitare, violon et clavier, qui réusissent à scotcher un bon nombre de personnes devant la scène grâce à leur musique électro gothique intéressante.
Shurik'nAkhenatonIl est 23h45 et nous rentrons juste du concert de IAM : c'était grandiose ! Je ne suis pas particulièrement fan de rap mais du rap de la qualité de celui d'IAM dans une grande salle, avec l'énergie positive des membres du groupe et une sono aux limites des infrasons, ça permet de passer un super moment. Nous sommes arrivés à la fin du show de Jamel et j'ai profité du va et vient des spectateurs pour me faufiler à une quinzaine de rangs de la scène. Le spectacle d'IAM a commencé par une intro parlée sous forme d'histoire ("Le rideau de la nuit va se déchirer ce soir..."). Puis Akhenaton et Shurik'n attaquent tout de suite très fort sur les scratches de DJ Kheops, le compagnon de 20 ans d'Akhenaton (oui, leur groupe existe depuis 20 ans !). Ils occupent la scène avec aisance, rappent en parfaite harmonie, et ont visiblement une grande joie à remonter sur scène après 7 ans d'interruption. IAMShurik'n et JamelC'est même leur premier concert, leur véritable tournée ne commençant que dans 3 semaines. Mais ce n'est pas un hasard : il y a exactement 2 ans, le 21 avril 2002, Le Pen passait le premier tour des élections. Après presque une heure et demie de concert, Jamel vient rejoindre IAM sur scène pour rapper avec eux et délirer un brin. Le concert se termine par un appel à la prudence et des voeux formulés par Akhenaton. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, l'ambiance était plutôt calme, et le public très diversifié. Devant la scène il y avait bien quelques dizaines de jeunes excités qui se lançaient les uns contre les autres mais ils ont vite été isolés du reste du public par 5 colosses (molosses ?) en rouge du service d'ordre. Ils ont donc pu continuer à se cogner les uns contre les autres sans trop déranger les autres spectateurs.


20/04/2004 C'est parti !
Tout public !Resto proIl est 14h00, je suis en vacances, je peux enfin basculer en mode «Printemps» ! Et commencer mon journal... A peine rentré à la maison, je prends mon appareil numérique et je vais fureter sur les sites du Printemps. Je commence par aller voir le restaurant Pro. L'an dernier il était décoré dans le style 1930, cette année c'est un autre style qui a été choisi. Je passe sans difficulté la barrière à l'entrée, en montrant ma carte donnant l'adresse de mon site Internet. Cette année le thème choisi est l'automobile des années 50 avec des quantités d'objets de ces années. Comme l'an dernier, les objets ont été achetés, ou bien loués ou prétés par des collectionneurs. Beaucoup sont à vendre. Je continue ensuite vers le Pavillon d'Auron, en remarquant au passage les bornes signalétiques colorées des différents espaces des Rives d'Auron. Le Pavillon est désert, aucun débat n'est prévu aujourd'hui. Les gradins et la scène attendent le public et les intervenants dans les prochains jours.
Band' DessinéeJe continue en remontant merguez street pour aller acheter les journaux, puis je traverse la place Séraucourt où les nombreux stands sont toujours en cours d'installation. Je m'arrête au Château d'Eau pour jeter un coup d'oeil à l'exposition Band' Dessinée. Les dessins originaux sont exposés chacun dans une niche et tout autour de l'escalier central. Il y a de tout, des dessins très intéressants, d'autres que je trouve sans intérêt, voire bâclés. Mais tous sont globalement très sérieux et réalistes, pas d'humour ou de décalage.
Le 22 par Sofi ArtoJe rentre faire une pause à la maison avant de retourner au restaurant Pro photographier les derniers aménagements. A peine arrivé, je rencontre Sofi Arto, qui avait décoré le 22 l'an dernier. C'est elle encore cette année qui le décore. Nous passons un accord rapide et intéressé : elle me demande si je veux bien prendre quelques photos de son travail car elle a oublié ses appareils, je lui dis que je ne peux pas entrer seul au 22 ! Qu'à cela ne tienne, elle me fait franchir le contrôle et je peux photographier comme je veux son oeuvre. C'est beaucoup moins hot que l'an dernier, plus graphique. De plus l'éclairage du 22 a enfin été revu et une rampe carrée de gamelles de faible puissance entoure le plafond. Cela sera beaucoup mieux que les plaques de néons en place jusqu'alors !
Pan bagnatsIl est 17h00, Christine est enfin sortie de son travail. Nous allons chercher nos cartes. Christine doit aller chercher des places pour une retardataire, et lui envoyer par la poste. Pour un concert vendredi, il est grand temps ! Après une longue queue à la billetterie, nous faisons un crochet par la Poste. Puis nous faisons un tour de la place Séraucourt, avant de faire une halte sur la boutique des objets promorionnels du Printemps, tenue cette année encore par PL Distribution. Nous discutons et plaisantons un moment avec le patron et son adjoint, tout en choisissant les T-shirts que nous achèterons en souvenir. Une nouveauté intéressante cette année : ils peuvent faire des T-shirts sur mesure, il suffit de choisir la forme, la couleur et le motif et d'attendre environ une heure. Après cela nous rentrons à la maison. Pour fêter le début du Printemps nous nous organisons un petit dîner en amoureux avec foie gras et Vendanges tardives !
Ez3kiel + DaauEz3kiel + DaauPour bien débuter la partie musicale de ce Printemps nous sommes allés vers 23h30 voir Ez3kiel et Daau au 22. Les deux groupes tournent ensemble en 2004. C'est la rencontre explosive entre l'électro pure (Ez3kiel) et un ensemble bois et cordes (Daau). Ez3kiel est formé d'un bassiste, d'un électro-man et d'un batteur. Daau est composé d'un violoniste, d'un violoncelliste, d'un clarinettiste et d'un accordéoniste. Ils jouent ensemble ou séparément une musique extrêmement originale, riche et fouillée, qui va du dub à la valse, mais une valse quelque peu torturée ! Si quelques morceaux sont à la limite de la dissonance, la plupart sont quasiment hypnotiques, portés par des séquences électroniques agressives. Un bon début de Printemps ! Nous sommes rentrés vers 1h30 car Christine travaille demain matin.

19/04/2004 Les Rives d'Auron (suite)

Les Rives d'AuronLes Rives d'Auron c'est bien parti : les panneaux signalétiques sont en place. Il faudra s'habituer à se repérer grâce à ces nouvelles bornes dont le but est de donner une identité visuelle cohérente à tous les lieux publics axés autour de la rivière l'Auron.
Cette photo (merci à Patrick A.) sera la seule des préparatifs que je pourrais vous montrer. En effet j'ai été absent jusqu'à ce soir tard, et le Printemps commence demain. La météo indique un temps calme jusqu'à vendredi, pourvu qu'elle ait raison !
Bon Printemps à tous ceux qui auront la chance d'y participer !


14/04/2004 Dernière veillée d'armes

Je reviens à l'instant de la dernière réunion d'information avant le début du Printemps 2004. Voici les toutes dernières informations :
Expo Band' Dessinées au Château d'eau : les auteurs présents au Magic Mirror le mercredi de 17h00 19h00 dédicaceront leurs ouvrages ; accueil public.
Cycle Cinéma la Maison de la Culture : film muet de Tod Browning "The Unknown" de 1927 ; accompagnement musical par Rodolphe Burger (musicien de Kat Onoma) et Marco de Oliveira ; La Soute à 19h00 ; prix 10,00 € (tarif réduit) et 11,00 € (tarif normal).
Les Tribunes du Printemps : chaque jour du mercredi au samedi le Pavillon d 'Auron ouvrira ses portes pour une série de débats et de rencontres qui réuniront différents acteurs du monde musical ; entrée libre au public ; programme exact disponible pendant le festival (débat sur les intermittents du spectacle : samedi).
Pique-nique du dimanche : le dimanche c'est résolument la fête avec ce pique-nique en parallèlle de la musique ; grand barbecue de cochons et d'agneaux à prix modique ; ATTENTION : début des concerts avancé d'une heure : 13h00 (au lieu de 14h00).
France 3 en direct : vendredi 23 les journaux de France 3 du midi (12h00-14h00) et du soir (19h00-20h00) seront réalisés en direct avec des artistes, devant la Médiathèque ; public bienvenu.
Le Monde des Rencontres : le Monde et le Printemps s'associent pour proposer des rendez-vous quotidiens entre public et artistes ; du mercredi au samedi 15h30 au premier étage du Museum ; animation par des journalistes du Monde ; entrée libre (dans la mesure des places disponibles) ; programme exact à consulter à l'accueil public.
Avis de K.O. Social : vendredi 23 à 14h30 au palais d'Auron ; entrée 10,00 € ; avec Blankass, Meï Teï Sho, Little Bob, Mano Solo, Sergent Garcia, Têtes Raides, The Queen of Yoghourt ; billetterie au Pavillon d'Auron, au café Le Bonobo, à la FNAC et à la criée.


02/04/2004 Nouveau concert

Un nouveau concert est annoncé au Printemps de Bourges 2004. Il s'agit de Ondes Martenot, au palais Jacques Coeur le mercredi 21 avril de 13h00 14h00. Le prix sera de 11,00 Euros.
Il s'agit d'une création originale proposée par le duo Ondes Chavirées et le duo Fréquences 63, avec Monique Pierrot et Christine Ott aux ondes Martenot et Francis Wirth au piano.
Le style se situe entre musique baroque électronique et contemporaine.


01/04/2004 Phil Collins au Printemps de Bourges

La nouvelle incroyable est tombée cette nuit à 0h01 : Phil Collins inaugurera sa tournée européenne par Bourges, le dimanche 25 avril à 11h00 sous le chapiteau Phénix. Des contacts pris il y a quelques années entre la direction du Printemps et le chanteur ont enfin abouti, pour le plus grand plaisir de tous les fans de cette immense star anglo-saxonne.