Kokopelli 1999

Présentation

Flash info

Mode d'emploi

Le programme

Autour du festival

Sondage

Ma chronique

Photographies

©

25 Février 1999


Vendredi 16 avril 1999

Début - Fin

Spectacle

Prix

 

Salle

29

13h00

16h30

Les Découvertes du Printemps de Bourges

Arnaud Méthivier (Centre) 13h-13h30
Les Oranges Bleues (Midi-Pyrénées) 14h00 - 14h30
Velma (Suisse) 15h00 - 15h30
Positive Radical Sound (Bass-Normandie) 16h00 - 16h30

60 F

 

La Hune

13h30

17h00

Produxion Incorruptibl (Nord-Pas-de-Calais) 13h30-14h00
Riposte (Centre) 14h30-15h00
Kabal (Ile-de-France) 15h30-16h00
Brent (Franche-Comté) 16h30-17h00
 

La Soute

30

14h00

15h00

MaxiMômes

Fawzy El-Aiedy
«Dounyia»
Voyage musical pour petits et grands

100 F

60 F

 

Le Théâtre
Jacques Coeur

31

16h30

17h30

MaxiMômes

Fawzy El-Aiedy
«Dounyia»
Voyage musical pour petits et grands

100 F

60 F

 

Le Théâtre
Jacques Coeur

32

17h00

20h30

Filibuster

New York Ska Jazz Ensemble

Laurel Aitken & The Skatalites

100 F

 

Le Pavillon

33

19h00

1h30

La fièvre du vendredi soir

DJ Mutamassik

Musafir

Rachid Taha

Sinsemilia

Tryo

Femi Kuti

120 F

 

L'Igloo

34

21h00

23h30

Soledonna

Lhasa

130 F

 

La Hune

35

21h00

22h30

Chants sacrés irlandais

Hector Zazou
«Lights in the dark»

140 F

 

La Cathédrale

36

21h00

3h00

Soirée sitar funk

State of Bengale

Earthtribe Sound System

DJ Diamond Finger

DJ Future Global Mantra aka Chet

80 F

 

Germinal

37

21h00

1h00

Métal hurlant

Kill II This

Mass Hysteria

Soulfly

130 F

 

Le Palais d'Auron

38

22h30

1h30

Anverd's burning

DAAU

Zita Zwoon

dEus

80 F

 

La Soute

39

22h30

0h00

Humour

Caroline Loeb
«C'est la Loeb»

130 F

 

Le Théâtre
Jacques Coeur

40

23h00

4h00

Spécial mix découvertes

Monsieur Pinson

Size 0

DJ Fluxus

DJ Damian

Darren Price

60 F

 

Le Cirque

Récupérez cette page au format Word 6 :


30 & 31
FAWZY AL-AIEDY - «Dounyia» - Voyage musical pour petits et grands
FAWZY AL AIEDY est irakien. Il a pensé son spectacle comme un rendez-vous musical orient-occident où il offre aux enfants un répertoire de chansons et comptines traditionnelles de son pays, mais aussi du Maroc, d'Egypte ou du Yémen... «Dounya» veut dire «monde» en français. Ce sont des histoires malicieuses où l'on retrouve l'oiseau mythique qui emporte Sindbad le marin. Fawzy raconte en français, chante en arabe, invite les deux mondes à se rencontrer. Il chante la paix et les enfants aiment sa douceur. Il invite au voyage et à celui des instruments, on retrouve le luth, la clarinette, la contrebasse, les percussions aux saveurs épicées avec Adel Shams El Din ou Bruno Caillat, Marc Buronfosse, Jean-Jacques Ruhlman.

32
Original Rude Boys
Rares sont les mouvements artistiques qui, comme le ska, surfent depuis des années sur la vague de la créativité sans jamais céder aux pièges multiples de la hype et du marketing. Grands-pères du reggae, le rock steady et le mouvement ska sont porteurs depuis plus de quarante ans d'artistes phénoménaux et d'une nouvelle génération sans cesse renouvelée, et même si le ska a eu son heure de gloire à la fin des seventies dans une Angleterre déchirée par la crise économique, le mouvement a su passer le haut de la vague sans perdre sa productivité et son âme.
Les FILIBUSTER ouvriront la soirée. Ils pratiquent depuis 7 ans un style qu'ils définissent comme «Urban Street Rocksteady» et qui a grandi dans un environnement sonore saturé de hip hop, punk, rock et reggae.
A l'image de Rico Rodriguez ou de Jazz Jamaica , le NEW YORK SKA JAZZ ENSEMBLE est une espèce de «dream team» du ska où se retrouvent des membres des Toasters, des Scofflaws et des Skatalites.
THE SKATALITES que nous retrouverons en compagnie du «godfather of ska» alias mister LAUREL AITKEN en personne ! Né à Kingston en 1927, ce pionnier du reggae commence sa carrière dès 1940, c'est donc avec un background de plus de 50 ans que Laurel Aitken accompagnera The Skatalites - autres mythes fondateurs de la scène ska qui font figure de petits jeunots : ils ne se sont formés qu'en 1963... Alors ! Repassez votre Fred Perry, cirez vos loafers et enfilez votre Harrington avant de nous rejoindre dans l'antre des Rude Boys.

33
La fièvre du vendredi soir
Promesse d'un somptueux métissage sonore au confluent des cultures africaine, indienne et antillaise, cette soirée menace de nous mettre la tête à l'envers, mais surtout le coeur bien au chaud.
S'immisçant dans nos oreilles entre chaque changement de scène, l'artiste égyptienne DJ MUTAMASSIK mixe de petites sucreries syncopées avec la fragilité innocente de celui - en l'occurence de celle - qui connaît le goût du bonheur. Ses boucles répétitives se transforment en une mélopée entêtante, sollicitant activement l'imaginaire. On pourrait se croire au milieu d'un parterre fleuri, d'une végétation luxuriante, ou d'une volière... En quelque sorte dans l'antichambre du jardin d'Eden, mais version jungle.
Les MUSAFIR sont les nomades du désert de Thar, de la caste des Sapera au Rajasthan (célèbres pour charmer les serpents au son du pungi), descendants des Gitans partis voilà un millénaire vers le Caucase, l'Iran ou l'Europe. En croisant notre route ce soir, ils nous livrent à la fois l'essence du passé et les sonorités de leur présent. Une musique se partageant entre hystérie et hypnose, au gré de ses inflexions indienne, tzigane ou même jazz (!). Et les Gitans convient les danseuses charmeuses de serpent et les cracheurs de feu à ce festin enfiévré.
Libre de toute filiation abusive, RACHID TAHA n'est ni «petit prince du...», ni «fils spirituel de...» lorsqu'il émerge sur la scène musicale française en 81 avec Carte de Séjour et signe les premières bases (éblouissantes !) d'un rock arabe transcendé par des éclats de raï. Cousin de la Mano et des Négresses, ce pionnier en matière de fusion et de métissage des cultures n'a pas changé de cap depuis : il mêle avec frénésie le rock au raï et à l'électronique, en rendant hommage à la chanson arabe et à ses maîtres prestigieux Farid Atrache, Dahmane, ou El Hadj El Anka.
Le premier album «Première Récolte» autoproduit en 96 identifie clairement le collectif SINSEMILIA comme un jeune groupe nourri aux meilleures influences : Marley, Steel Pulse, Burning Spear, The Gladiators, pères fondateurs de cette fusion, et la Mano Negra qui en sera le déclencheur. Fort de ses origines italienne, ivoirienne et algérienne, Sinsemilia s'approprie avec naturel ce qu'il y a de meilleur dans les musiques trad', le ska, le reggae, le hip hop, la chanson française et le rock. Une expérience de synthèse d'autant plus séduisante qu'elle est le saisissant reflet de leur vision militante du monde.
Nourris à la sève jamaïcaine mais habité par le démon de la chanson, le quatuor TRYO accoste les rives d'un genre musical encore en friche : le reggae en langue française. Si la chiche composition du groupe peut surprendre, ça ne dure pas. Les Parisiens jouent bien du reggae ! Artisanal, s'appuyant sur les frugales ressources de l'acoustique, naturel et délicatement relevé par des percus caressantes, rafraîchissant alternant textes engagés et refrains d'amour : original, pétillant, contestataire.
Depuis la tragique disparition de Fela en 97, FEMI KUTI assume le rôle d'héritier légitime du héros mythique du Nigéria. Politiquement, il poursuit le «travail d'émancipation», écrivant des morceaux bien construits et lucides, exhortant la jeunesse africaine à se prendre en charge. Musicalement, il a depuis longtemps creusé sa propre voie. Voix de musicien et de citoyen. Il découvre le free jazz et se dégage définitivement de la prégnance folk de son ascendance. Avec les Positive Force, il interprète un redoutable afro-beat mettant en avant une rythmique implacable sans aucun recours à l'électronique : très soul, très noir, illuminé par une section de vent impeccable et un faisceau de pulsation.

34
Allez les filles !
Bien que traditionnellement réservées aux hommes, les polyphonies corses n'ont plus de secret pour Patrizia Poli, Patrizia Gattaceca et Lydia Poli. En créant dès 92 «les nouvelles polyphonies corses», formées d'hommes et de femmes, nos trois comparses sont confrontées à un succès public immédiat et retentissant. Ce projet les amène à collaborer avec des artistes majeurs Ryuchi Sakamoto, Jon Hassel, Manu Dibango, John Cale ou Patti Smith. Avec SOLEDONNA, le trio franchit une nouvelle étape et initie la fusion entre polyphonie et chanson. Le nouvel album «Marine», fortement mâtiné de chansons méditerranéennes et d'ambiances latine et orientale, offre une dimension aussi nouvelle que fidèle au Mare Nostrum qui exhale avec subtilité et tempérament ses sources musicales universelles.
La musique de LHASA est à l'image de son enfance. Née en 72 à Big Indian (USA) d'un père mexicain et d'une mère américaine, Lhasa a vécu 7 ans dans un bus entre le Mexique et les États-Unis, avant San Francisco où elle chante dès 13 ans dans un restaurant grec, le tout a capella, faute de musiciens. En 91, au hasard d'un voyage à Montréal, elle rencontre Yves Desrosiers, guitariste de Jean Leloup. De là naît Lhasa, expérience musicale empreinte de ballades populaires mexicaines et de mythologie aztèque, dont la voix marquée par son amour de Billie Holiday nous transporte dans un paysage sonore où Quetzacoatl le dieu serpent à plumes et sa femme Cihuacoatl réalisent la fusion entre ciel et terre. Découverte 98, c'est par la grande porte que nous revient Lhasa après une tournée triomphale dans le monde.

35
HECTOR ZAZOU «Lights in the Dark» - Chants sacrés irlandais
HECTOR ZAZOU est un personnage atypique dans le monde des musiques d'aujourd'hui. Explorateur des sons, compositeur, réalisateur, il cultive l'éclectisme et construit pas à pas son oeuvre d'esthète en s'appuyant sur une galerie d'interprètes nombreux et talentueux. Après nous avoir entraîné dans des paysages musicaux aussi divers que ses «Polyphonies corses», son «Sahara Blue» (un hommage à Arthur Rimbaud) et ses «Chansons des Mers Froides» (dans lesquelles Suzanne Vega et Bjôrk donnaient la réplique à des voix esquimaudes), cet artiste curieux - et inversement - se tourne aujourd'hui vers l'Irlande avec son dernier spectacle : "Lights in the Dark». Un recueil de chants sacrés dont certains remontent au dernier millénaire. Comme à son habitude, Hector Zazou les revisite de façon inattendue, conciliant l'ancien et le nouveau. Un spectacle unique, sensible et d'une rare élégance.

36
Soirée Sitar Funk
Depuis plus d'un an, au coeur de Londres, le club «333» accueille toutes les semaines le gratin de la nouvelle scène asian beat à l'occasion des soirées Sitar Funk. Véritable bastion de la nouvelle scène musicale indo-pakistanaise, cette soirée est devenue, comme les soirées Metalheadz du Blue Note ou les Monday Sessions de James Lavelle et Gilles Peterson au Bar Rumba, un des arrêts obligatoires de tous les oiseaux de nuit londoniens. C'est aux soirées Sitar Funk que la jonction entre des musiciens mythiques comme Ananda Shankar, Shrii ou Nittin Sawhey et la jeune garde électronique s'opère, pour un mix de musique traditionnelle, de breakbeat drum & bass et de funk.
C'est donc toute l'équipe de Sitar Funk qui investira Germinal avec la crème de cette nouvelle scène ultra-créatrice : le premier live de STATE OF BENGAL, emblème historique et parrain de l'asian beat, producteur de Björk et d'Ananda Shankar, frère de Raki (le leader d'ADF) et DJ précurseur, il nous livrera son premier concert français en compagnie de sa nouvelle formation.
C'est le collectif EARTHTRIBE SOUND SYSTEM qui l'épaulera pour la partie concert de la soirée, pour laisser place à DJ FUTURE GLOBAL MANTRA AKA CHET et DJ DIAMOND FINGER qui assèneront aux platines leurs sélections ravageuses. Le tout dans un décor et des projections réalisés par le collectif du 333. Un moyen de découvrir l'Inde sous d'autres facettes que Goa et ses pseudo beatnicks. Original Indian Vibes in Germinal !

37
Métal Hurlant
Quand la rage a une conscience, le monde rétrécit et les peuples se rapprochent... Aucun changement ne s'est fait sans douleur.
«KILL II THIS est la musique du nouveau millénaire» dixit Mark Mynett, mentor du combo. Prétentieux le garçon ? Pas du tout, réaliste plutôt. Non seulement KILL II THIS n'a rien à voir avec les autres groupes de Manchester mais la subtile variété de son cross-over le distingue d'emblée de cette masse pléthorique de suiveurs engouffrés dans la brèche de l'extrême. «Deviate», leur dernier album, conjugue donc la brutalité au son du hip hop, de la soul, de la dance ou même de l'opéra ! Énorme.
Après les ravages scéniques de la tournée du «Bien être et la paix» MASS HYSTERIA revient plus mature que jamais. «Contraddiction», leur dernier album, sonne plus fort, mieux écrit, plus mélodique et plus organique. Qu'il soit hardcore, métal, fusion, rock, hip hop ou indus, le groove puissant de la Mass Hysteria connection titille les zygomatiques et essouffle les dance floors, de quoi accroître sa force de persuasion pacifiste
Co-fondateur de Sepultura, Max Cavalera est devenu une personnalité incontournable de la planète métal. Son intégrité et son acuité ont élargi un peu plus encore l'horizon musical de cette scène, au point d'en faire une école. SOULFLY, son nouveau groupe, perpétue cet acquis et ce son, sans pour autant se répéter. Et pour cause : l'écriture de cet album coïncidait avec la perte d'un de ses enfants. Bouleversé, choqué, Max a délivré là son oeuvre la plus chargée d'émotion : «Cet album s'est forgé dans la tragédie, c'est pourquoi il est si intense et si personnel». Quand la douleur rivalise avec la beauté...

38
Anvers's Burning
On a souvent résumé Anvers à un lupanar des Flandres pour amateur de diamants et autres délicatesses corporelles. Loin de cette image quelque peu réductrice, Anvers a vu naître au début des années 90 une scène artistique axée autour d'un collectif de jeunes créateurs pluridisciplinaires qui, à partir d'une locomotive - dEUS - ont su développer une vraie scène avec d'autres musiciens : Moondog Junior, DAAU, Zita Zwoon, Evil Superstar, Kiss My Jazz, Cinerex... mais aussi des plasticiens (Rudy Trouvé...), vidéastes et autres allumés. C'est donc pour une soirée à l'image de cette capitale décadente du nord de l'Europe que nous vous proposons d'embarquer.
Avec un nom imprononçable les Die Anarshistishe Abendung Unteraltung ont dû céder aux nécessités du marketing et sortir leur nouvel album sous le pseudo de DAAU. Composé de jeunes virtuoses tout droit sortis du conservatoire d'Anvers, DAAU propose une prestation scénique où la musique contemporaine côtoie le post rock et le jazz.
ZITA ZWOON (ex Moondog Junior) évolue à l'image de son leader, dans la lignée de Captain Beefheart, Can... Véritable bête de scène, Stef Kamil n'a pas quitté dEUS pour rien, il retrouve avec son nouveau band la ferveur des premiers concerts de dEUS dans une ambiance où flirtent intimisme jazzy et agression wild rock.
C'est au cours d'une de leurs sessions au First Floor Studio de Bruxelles que les dEUS ont appris la volonté d'une major anglaise de les signer. Véritable fer de lance de cette scène, le groupe nous livrera un concert à l'occasion de la sortie de son nouvel album concocté sous le soleil radical de l'Andalousie, où il a émigré avec sa smala.

39
CAROLINE LOEB - «C'est la Loeb»
Solo show avec des chansons dedans de CAROLINE LOEB, avec Michel Bassignani (clavier, chant), écrit par Isabelle Alonso et conçu avec la collaboration artistique de Patrick Paroux, dans lequel elle entend bien exprimer sans compter sa nature forte et ses multiples talents de comédienne, chanteuse et auteur. Au programme : des histoires qu'elle raconte à sa manière, en forme de sketches, des choses à rire, à dire sur l'amour - celui des hommes (excitant), celui des enfants (fatigant), celui des mamans (étouffant) -, sur le temps qui passe, le trépas, les dictatures conjuguées de la mode, de l'argent obligatoire et de la jeunesse éternelle. Les marques mondialisées tiennent lieu d'identité, la ride est obscène, la pauvreté péché. De tout cela, elle sait et fait rire ; elle ironise, persifle, impertine, importune, parlant cru, cul, juste... sur un ton personnel et moderne.

40
Spécial Mix Découvertes + guest
La scène électro évolue à un rythme dense vers tous les points de la galaxie. Les DJs explorent des univers toujours plus exaltants. Flirtant avec l'abstraction des technologies de pointe ou réintégrant les aléas du jeu instrumental, leurs créations irriguent la scène française en réseaux serrés. Sensible à la tendance, Réseau Printemps propose, pour la troisième année, une nuit «dance floor mix» avec quatre jeunes DJs Découvertes (sélectionnés par un jury de spécialistes) : MONSIEUR PINSON, DJ SIZE-0, DJ FLUXUS, DJ DAMIAN.
Et pour clôturer ce panorama de la nouvelle scène française, nous avons invité DARREN PRICE. Old timer de la scène acid house anglaise, il a démonté tous les dance floors des clubs de notre petite planète house, tout en officiant avec Underworld comme «Underworld OfficiaI DJ» lors de toutes les apparitions publiques du groupe. L'éclectisme étant sa principale qualité, c'est donc tout naturellement qu'il apparaît comme «godfather» de cette soirée spéciale.